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Archive pour le 27 juin, 2007

Le père de Lembarek Boumarafi: « Mon fils est innocent »

pereboumarafi2030.jpgDans un entretien accordé au quotidien arabophone Echourouk, Ahmed Boumaarafi, 73 ans, père de Lembarek Boumaarafi assassin présumé de l’ancien président du HCE Mohamed Boudiaf, tué le 29 juin 1992 à Annaba, a affirmé que son fils est innocent. « Pour moi, mon fils n’a pas assassiné Boudiaf», a-t-il déclaré et d’ajouter que « si j’étais riche, on n’aurait jamais impliqué mon fils dans cette affaire»

 

A la question de savoir s’il avait constaté un quelconque changement dans le comportement de son fils avant l’assassinat de Boudiaf, le père de Lembarek Boumarafi a répondu par la négative. « Mon fils m’avait contacté avant l’assassinat de Boudiaf et je n’avais ressenti aucun changement dans son comportement. Cela me renforce dans ma conviction qu’il n’avait ni planifié ni commis l’acte de l’assassinat de Mohamed Boudiaf », a déclaré Ahmed Boumarafi. «Ce sont les hommes des dossiers noirs, que Boudiaf allait dénoncer, qui ont tué le président. Ils avaient compris que le danger les guettait; ils ont alors assassiné Boudiaf», a conclu le père de Boumarafi Lembarak

Soraya Rahim élue femme chef d’entreprise leader par le Financial Times

Mais qui est donc cette femme ?

Le journal britannique des milieux d’affaires, le Financial Times, a élu la femme d’affaires algérienne Soraya Rahim, propriétaire de l’hôtel Hilton, parmi les 25 femmes leaders et les plus influentes chefs d’entreprise dans le Monde arabe et en Afrique du Nord.

Soraya Rahim née Hamiani, présidente du Comité de Direction de l’Hôtel Hilton d’Alger. Elle est la soeur de Réda Hamiani. Ce dernier est un Industriel, propriétaire de la marque de chemises Red Man, ancien ministre de la PME et actuellement président du FCE, Forum des chefs d’Entreprises.

Soraya Rahim est l’épouse de Abdelouahab Rahim. Ce dernier est le propriétaire de Algeria Business Center, Centre d’affaires mitoyen au Hilton, président et propriétaire de ARCOFINA, Holding, président de l’Algérienne des Assurances, Président du Groupe Dahli Arcobank Banque dissoute,
Partenaire du Groupe Carrefour, Grande distribution, Partenaire du Groupe REGUS n°1 mondial en gestion immobilière.

ARCOFINA regroupe 2A, ARCOBANK, ARDIS, HILTON ALGER, DAHLI, OFARCO, COPHARM, PHARMAGEN et WEBCOM

Projets : Immobiler Medina, Baie d’alger, Marina Baie d’alger,

Et vive la République

L’ex-FIS menace : «En finir avec la dictature de Bouteflika»

37751mouraddhina.jpgPar Marion Moussadek (Le Temps – Genève)

 

ALGERIE. Des dissidents exilés en Europe, notamment en Suisse, se fédèrent pour tenter de renverser le régime en place à Alger. Parmi eux, d’anciens islamistes radicaux poursuivis par la justice de leur pays. Enquête.

 

Al-Rachad, «Le bon sens», mouvement politique fondé par des Algériens réfugiés en Suisse, au Royaume-Uni et en Allemagne, a été lancé le 18 avril depuis Londres. Le groupuscule veut renverser le président Abdelaziz Bouteflika et son régime. Pour parvenir à ses fins, il drague aussi bien des sympathisants islamistes (MSP, ex-Hamas algérien) que des membres du FLN (ex-parti unique) ou du FFS (socialiste). Et il s’adresse tant à la diaspora qui a jeté l’ancre en Europe qu’aux résidents cantonnés en Algérie.
Le mouvement – et non le parti – aspire à un «Etat de droit et à la bonne gouvernance», et propose «au peuple algérien une alternative pour un changement radical du système politique». Trois des cinq membres fondateurs vivent en Suisse: Abbas Aroua enseigne à la Faculté de médecine de Lausanne; Mourad Dhina est un ancien collaborateur du CERN et de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich; Rachid Mesli travaille pour l’organisation arabe des droits de  salut (FIS) en 1992, il se réfugie à Saint-Genis-Pouilly, aux portes de Genève dans l’Ain. Deux ans plus tard, il est soupçonné de trafic d’armes par la France. Il prend alors la poudre d’escampette en Suisse où sa demande d’asile est rejetée à deux reprises. Entre 2002 et 2004, il devient néanmoins responsable du bureau exécutif du FIS à l’étranger. Depuis 1995, il est ainsi toléré sur le territoire helvétique, grâce à une admission provisoire qui s’éternise. Privé de passeport par les autorités algériennes, il est condamné à arpenter les 26 cantons. Lui, sa femme, et ses six enfants, dont cinq sont nés ici.
Dans un français irréprochable, l’ex-leader par intérim se défend de relayer tout discours propagandiste. Mais il confesse volontiers entretenir des liens «quasi permanents» avec le leader historique du FIS, Abassi Madani, et son bras droit Ali Belhadj, qui ont croupi douze ans dans les geôles algériennes et ont toujours refusé de condamner les activités armées du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Al-Qaida Maghreb.
Quelle influence s’apprête à exercer Al-Rachad, et en tirant quelles ficelles? Une plateforme euro-atlantique chargée de surveiller les cellules islamistes dormantes ayant une vitrine sur Internet garde un œil attentif sur le mouvement. Pas de commentaire du côté de l’ambassadeur algérien à Berne, qui réclame néanmoins ponctuellement à la Confédération l’extradition de Mourad Dhina, condamné par contumace à 20 ans de réclusion criminelle. Quant à la Police fédérale, elle explique laconiquement: «Le groupement d’opposition politique est connu de nos services (ndlr: Service analyse et prévention de lutte contre le terrorisme), mais pour l’instant, on ne décèle aucun lien avec des actes extrémistes violents.»
En attendant, la campagne de recrutement bat son plein et Al-Rachad envisage de se doter de sa propre chaîne télévisée. Directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève, l’Algérien Hasni Abidi souligne: «C’est la première fois que des islamistes influents s’ouvrent autant. C’est bon pour leur image. C’est donc un moyen de recruter le plus possible.» A Londres, Mohamed Larbi Zitout, pilote du projet d’Al-Rachad, résume sans détour son objectif: «Nous pensons organiser une sorte d’Intifada, de manifestation nationale […]. Il y aura toujours un prix à payer. L’Algérie, ce n’est pas la Géorgie, on ne peut pas réussir une révolution qu’avec des fleurs.»

Aldjia Matoub: « Je sais qui a tué mon fils! »

« aldjia.jpgCeux qui ont tué mon fils sont ceux auxquels on a barré la route lors de la deuxième campagne électorale pour qu’ils n’accèdent pas à Ath Douala car cela aurait été un affront », a déclaré Aldjia Matoub, mère de Lounès, à Taourirt Moussa, lors d’une discussion avec les correspondants de presse.

 

 

Na Aldjia a affirmé ne pas avaler du tout la thèse que c’est le GIA (groupe islamique armé) qui aurait exécuté son fils. Elle a affirmé que les véritables assassins et leurs complices sont à chercher ailleurs. Elle a, à cet effet, livré plusieurs indices. Le plus flagrant est d’après elle, le fait que certains s’opposent avec acharnement à une enquête qui éluciderait ce crime, ayant rendu toute la région de la Kabylie orpheline. Na Aldjia a en outre, souligné qu’elle n’a plus confiance en la justice, vu que depuis neuf ans, on lui promet que la lumière sera faire au sujet de l’assassinat mais à ce jour rien n’a été fait.

Zerhouni rassure les petits partis

yazidzerhouni2.jpgIntervenant sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale, le ministre de l’Intérieur Zerhouni a parlé de la nouvelle loi que les députés débattront dans les prochains jours. Tout en confirmant les changements qui seront apportés, dès les prochaines locales, prévues fin novembre, le ministre de l’Intérieur rassure les petits partis qu’ils ne seront pas évacués de la scène politique. Ils disposeront d’une sorte de moratoire, mais à charge

pour eux de prouver qu’ils ont un ancrage populaire. Dans l’ordre du législatif, le ministre évoquera aussi le nouveau code communal. Il précisera d’emblée qu’il ne s’agit pas du tout de délester l’autorité centrale de ses compétences, mais juste de déléguer quelques compétences aux élus pour leur permettre de régler des problèmes, concernant en particulier la fiscalité et l’administration locale.

 

Yazid Zerhouni reviendra également sur le statut des walis. Il est contre la mobilité de ces derniers. «Il faut leur donner le temps de s’imprégner des réalités de leurs wilayas et les évaluer régulièrement», dit-il en annonçant au passage la prochaine réunion des walis avec le président de la République, à la fin de l’année.

 

Boycott des législatives: écoutant Zerhouni !

Tout le monde se rappelle l’explication donnée par le ministre de l’Intérieur sur l’abstention des Algériens lors des législatives du 17 mai 2007. Pour Zerhouni, les familles algériennes se sont rendues à la plage!

 

Hier, le ministre de l’Intérieur, est intervenu sur les ondes de la chaîne I. Il impute en grande partie le phénomène de l’absetention au fait que les citoyens qui ont changé de domicile après avoir obtenu des logements n’ont pas été inscrits dans leurs nouvelles communes et n’ont pas pu donc voter. Idem pour les femmes nouvellement mariées. Le score aurait pu, selon lui, atteindre l’étiage de 50% si ces deux catégories s’étaient rendues aux urnes.

Le verdict dans l’affaire El-Islah reporté au 10 juillet

djab.jpgLa chambre administrative du Conseil d’Etat a décidé hier de maintenir en délibéré, au 10 juillet prochain, le verdict dans l’affaire d’El-Islah, que se disputent Djaballah et Boulahia. Cette décision a été prise après plaidoirie de la défense de Djaballah composée des Mes Khebaba et Hadjadj, lesquels ont assuré que «la loi est de (leur) côté puisque l’Administration ne peut décider dans une affaire sur laquelle la justice n’a pas encore tranché».

 

En l’absence de la défense de l’aile Boulahia et de celle du représentant du ministère de l’Intérieur, la chambre administrative du Conseil d’Etat a décidé de mettre en délibéré cette affaire. Pour rappel, l’affaire du Mouvement de la réforme nationale (MRN), ou El-Islah, s’est corsée après, notamment, l’autorisation donnée par le ministère de l’Intérieur à l’aile dissidente du mouvement, conduite par Mohamed Boulahia, pour tenir un congrès à la veille des dernières élections législatives, alors que la justice n’avait pas encore tranché sur la direction légitime du parti que présidait jusqu’alors Abdallah Djaballah.

 

Ce dernier avait déposé un recours auprès du département de Zerhouni pour l’invalidation de ce congrès tenu dans la précipitation à El-Harrach après plusieurs refus d’octroi d’autorisation signifiés par le ministère de l’Intérieur.

 

Après plusieurs pourvois appels, «l’affaire El-Islah» est donc arrivée au niveau du Conseil d’Etat.

 

H. M.

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