3 septembre, 2007
Le FFS fin prêt pour le congrès du millénaire
A quelques jours de la tenue de son quatrième congrès national, les préparatifs battent leur plein au sein du FFS. Ce dernier, qui compte organiser «le congrès du millénaire», veut que ce rendez-vous soit un grand tournant dans l’histoire du parti.
Après la tenue de la conférence nationale de l’audit et celle des élus, le FFS a organisé trois pré-congrès régionaux, avant de passer aux dernières touches avant la convention thématique prévue pour la veille du congrès. Un congrès qui verra la participation de M. Hocine Aït Ahmed, leader du parti, rentré samedi dernier de Genève. Selon la communication du parti, le choix de la direction s’est porté sur le centre familial de la mutuelle des travailleurs des matériaux de construction de Zéralda.
Pour donner un maximum de consistance à son rendez-vous, le FFS a invité plusieurs personnalités, notamment Abdelahmid Mehri et Mouloud Hamrouche, qu’il compte associer à ses différents ateliers. Il mise également sur une large représentation sociale et politique grâce à l’ouverture du parti à la société civile et à tous ceux qui s’y identifient. Le prochain congrès du FFS, a déjà déclaré le premier secrétaire du parti M. Karim Tabbou, s’inscrit dans le prolongement du combat de Novembre 1954 et du Congrès de la Soummam. «Nous sommes les héritiers des congressistes du 20 Août 1956», a-t-il martelé à maintes reprises. Le congrès du plus vieux parti d’opposition algérienne vise également la réconciliation entre tous les militants. «Le FFS a, certes, traversé une zone de turbulences mais ce n’est qu’une transition dans la vie du parti», a affirmé Tabbou. Tout en reconnaissant que la conjoncture a fait naître des dysfonctionnements locaux et des déceptions personnelles, Tabbou avait qualifié ce qui arrive au FFS de «décantation positive».
Pour lui, la crise fait partie du passé et le FFS a retrouvé ses militants, sa cohérence et sa sérénité. Le retour du «zaïm» ne fera que resserrer les rangs. Pour les militants, le «zaïm» trouvera les bons mots pour guérir les maux dont souffre le parti. Les contestataires reviendront, affirment-ils, à de meilleurs sentiments lorsqu’ils entendront les arguments de leur père spirituel. Tout porte à croire que la formation d’Aït Ahmed n’a omis aucun détail pour réussir son congrès.
G. H.