Congrès du FFS: PAS DE VISA POUR LES SOCIALISTES SUISSES
Invité à se faire représenter au Congrès du Front des Forces Socialistes (FFS) d’Algérie, c’est-à-dire au Parti socialiste algérien, membre comme PSS de l’Internationale Socialiste, le Parti socialiste suisse a eu la surprise d’apprendre que son représentant n’a pas obtenu le visa nécessaire pour pouvoir se rendre à Alger. Le PSS s’interroge sur les raisons de ce refus.
Le PSS rappelle que le Front des Forces Socialistes est le plus ancien parti d’opposition et le plus ancien parti démocratique algérien; que ce parti est né en 1963 dans la clandestinité et la lutte contre l’écrasement par un pouvoir militaire des espoirs nés de la révolution algérienne, mais qu’il est depuis un quart de siècle reconnu comme un parti légal, qu’il participe régulièrement à des élections lors même que les conditions dans lesquelles se déroulent ces élections ne sont jamais conformes aux critères d’élections démocratiques, et que malgré cela, il gère en Algérie des dizaines de communes, dont plusieurs grandes villes.
Le PSS entretient depuis longtemps des relations fraternelles avec le FFS, dont le président, M. Hocine Aït Ahmed, réfugié en Suisse après avoir été condamné à mort, successivement, par le pouvoir colonial français et le régime militaire algérien, est un ami de la Suisse. La Suisse officielle a par ailleurs avec l’Algérie officielle (et certains de ses plus hauts représentants) des relations que n’entachent aucun contentieux historique.
Les socialistes suisses seraient néanmoins heureux de connaître les raisons pour lesquelles les autorités algériennes, représentantes d’un régime dont les intentions affichées de « démocratisation » ne sont suivies que d’effets ténus, ont décidé de les empêcher d’être représentés au congrès des socialistes algériens.
Les socialistes suisses adressent à leurs camarades algériens tous leurs voeux pour leur congrès, leur expriment leur entière solidarité, ainsi qu’aux syndicalistes libres algériens, dans leur combat pour la renaissance d’une Algérie véritablement républicaine, démocratique et populaire, et leur admiration pour la constance et l’opiniâtreté de ce combat. Ils expriment également au président du Front des Forces Socialistes, Hocine Aït Ahmed, figure historique de la révolution algérienne et incarnation de la volonté démocratique du peuple algérien, leur amitié fraternelle, et lui souhaite, ainsi qu’à son parti, tout ce que des socialistes d’un vieux pays démocratique peuvent souhaiter pour des socialistes d’un jeune pays construisant sa propre démocratie, contre son propre pouvoir et contre les diktats des puissances économiques mondiales.
Pour le PSS : Hans-Jürg Fehr, président du PS Suisse
« ……….Ils expriment également au président du Front des Forces Socialistes, Hocine Aït Ahmed, figure historique de la révolution algérienne et incarnation de la volonté démocratique du peuple algérien, leur amitié………bla bla bla »
Oh , c’est une personne historique mais, de grace, pas un monarque.
de notre part militants congrissistes au congres du mélinaire nous remercions nous camarades de suisses et de partout du monde qui partage avec nous l’ideal socialiste democrate.
Bien dit Biban . L’idéal social-démocratique .
Chafaa ne merite pas ce que vous dites mon cher Kedour . par contre , si c’est vrai qu’ait n’est élu qu’à 60% des congressiste , il y a lieu à se poser des questions .
Il ordonnera à son permier secretaire de retrouver et exclure tout ceux qui n’ont pas voter pour lui .