22 septembre, 2007
Le conseil national du FFS peaufine sa stratégie électorale
En prévision des élections locales du 29 novembre prochain, le Front des forces socialistes (FFS), un des derniers partis à avoir annoncé sa participation aux locales prochaines a réuni jeudi en son siège, à Alger, son conseil national en séance de travail consacrée à l’examen de la stratégie électorale. Le conseil national du FFS, au cours de cette réunion de travail dont la session ordinaire est restée ouverte depuis son installation au lendemain du congrès, planche sur le dispositif électoral à mettre en place. Des dispositifs qui constituent l’essentiel des débats, a précisé le premier secrétaire national du parti, M. Karim Tabbou. A ce sujet, il a ajouté que les débats seront axés sur «l’élaboration des listes électorales, leur tri, le classement des candidats dans les listes et le choix des candidats qui peuvent être issus du mouvement syndical, des milieux scientifiques, culturels sportifs à condition qu’ils s’engagent à respecter le contrat moral contenu dans la charte de l’élu envers le parti et la population». En outre, le conseil national désignera, comme annoncé au lendemain du congrès du millénaire, une commission qui se penchera sur la rédaction du règlement intérieur du parti, en tenant compte des décisions adoptées à ce sujet par le 4e congrès du FFS, qui s’est tenu les 6 et 7 septembre derniers, a rappelé le premier secrétaire du parti. A noter que le FFS a «accusé un retard» dans l’installation de sa commission électorale nationale à cause de l’organisation de son dernier congrès. Le parti planche actuellement sur le parachèvement de la première opération de collecte des candidatures avant de sélectionner celles qui répondent aux exigences du parti. Pour rappel, le premier secrétaire avait souligné que les élections locales constituent un «axe stratégique» pour le parti. «Un parti, expliquera M. Tabbou à maintes reprises, qui a choisi d’accompagner la population dans ses choix et dans ses luttes quotidiennes. Le FFS rappellera qu’il a boudé les urnes lors des dernières législatives en raison du désintérêt que leur portent les Algériens. Un désintérêt qui est renforcé par la conviction du parti quant à la nécessité de boycotter l’échéance électorale du 17 mai. Affirmant la conviction de son parti que le changement politique passe par les instances locales élues, M. Tabbou a fait part de l’intention du FFS de peser de tout son poids dans la prochaine bataille électorale. G. H.