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Archive pour le 29 septembre, 2007

Il y a quarante-quatre ans naissait le FFS

aitahmed2.jpgC’est dans la douleur et le charivari de l’époque du président Ahmed Benbella que naissait le Front des Forces Socialistes, il y a de cela déjà quarante-quatre ans. Le FFS, un parti qui se voulait le continuateur de Novembre, et aussi le ferment d’une Algérie démocratique.Durant des années, les dignes fils de l’Algérie combattante luttèrent pour faire accéder le pays vers d’autres rives, plus calmes, plus prospères, plus respectueuses de l’homme et du droit alors que le pays était entre les mains d’un régime inféodé au Caire. La lutte sera longue, souvent sanglante, et des frères de combat aux destins croisés durent se combattre.La douleur dura longtemps et le peuple sorti exsangue d’une longue et douloureuse guerre d’indépendance, une guerre venue après une longue nuit coloniale entrecoupée de soubresauts tout aussi fulgurants que sanglants.Les maquis du FFS au départ étaient renforcés par une portion de l’ANP, en fait la Wilaya III alors reconvertie en 7e RM sous les ordres du Colonel Mohand Ou Lhadj, un sage qui a su faire la part des choses. Après plusieurs mois de maquis, les deux partis, le FLN d’un côté, et le FFS de l’autre, se rencontrent pour finaliser un accord historique.Le multipartisme naissait: le 16 juin 1965 le FLN reconnaissait le FFS qui s’apprêtait à entrer en scène pour une lutte politique. Mais le 19 juin était à nos portes. Ces moments de lutte intense et beaucoup d’autres étapes plus ou moins heureuses que le pays a vécus ont été aussi autant de haltes pour le FFS, cette force qui se veut le continuateur de Novembre.C’est tout cela avec l’espoir en plus, que les militants de la section de Tizi-Ouzou ont voulu commémorer par une semaine de festivités du 22 septembre au 29 septembre. Un riche programme fait d’expositions non-stop au siège de la section de Tizi Ouzou, exposition racontant une partie de l’itinéraire du parti avec des documents souvent d’époque à l’appui, une projection vidéo de films documentaires, de discours et de conférences.Le vendredi 28 septembre à 12h, un dépôt de gerbe de fleurs sur la stèle des martyrs du FFS à M’Douha sera suivi d’une conférence-débat publi-que au niveau du siège de la section et dans la nuit de vendredi vers 21h30, une retraite au flambeau sera ponctuée d’une collation en l’honneur des anciens du FFS et des invités. La déclaration de naissance du FFS le 29 septembre 1963 lue à Tizi Ouzou par Hocine Aït Ahmed et ailleurs également par d’autres responsables, tel le commandant Bouregaa, est saisissante de maturité politique. A. S

 

 

Le socialiste Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI !

dsk31.jpgLe Français Dominique Strauss-Kahn a été officiellement nommé, vendredi 28 septembre, directeur du Fonds monétaire international (FMI). L’ancien ministre socialiste s’est dit dans un communiqué déterminé à réformer « sans tarder » l’institution sexagénaire. « Je suis déterminé à engager sans tarder les réformes dont le FMI a besoin pour mettre la stabilité financière au service des peuples en favorisant la croissance et l’emploi », a affirmé l’ancien ministre socialiste. « C’est pour moi une joie, un honneur et une responsabilité », a affirmé le candidat français, soulignant « la puissante légitimité que (lui) donne le très large soutien dont (il a) bénéficié, notamment dans les pays émergents et des pays à bas revenus ».
Traditionnellement, les Européens choisissent le directeur général du FMI, alors que les Américains désignent le président de la Banque mondiale, l’institut soeur, elle aussi née après guerre des accords de Bretton Woods.

Djaballah appelle au boycott des élections locales

djaballahelkhabarcopy7.jpgLes responsables d’El Islah (pro Abdellah Djaballah) ont appelé tous les cadres, les militants et les sympathisants du parti au boycott des prochaines échéances électorales. Cette résolution a été prise à l’unanimité lors de la réunion du conseil consultatif du Mouvement El Islah tenue jeudi dernier tenu au niveau du siège national de ce parti. Il est signifié dans la déclaration du parti que le système piétine sur toutes les valeurs, ne partage pas équitablement les richesses, limite les libertés et s’immisce dans les affaires internes des partis politiques. «C’est ainsi que notre mouvement a été ciblé et démoli par le pouvoir qui a usé de tous les moyens. Le pouvoir a empêché nos dirigeants et les institutions légitimes de notre formation politique de participer aux élections alors que les dissidents de notre formation ont pu y participer au nom d’El Islah. Le pouvoir campe toujours sur ses positions en dépit des prescriptions de la loi sur les partis politiques et en dépit de tous les recours introduits par les représentants légitimes de notre parti».

 

Hattab se rend aux autorités

hassanhattab1.jpgFinalement Hassen Hattab ne succédera pas à Droukdel ! Selon la presse nationale, Hassan Hattab, ancien émir et fondateur du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, GSPC, s’est rendu aux services de sécurité la semaine dernière après les peines prononcées à son encontre en rapport avec son activité terroriste.

Le FFS fête aujourd’hui son 44e anniversaire

 

ffs.jpgUn parti nommé opposition

Né au lendemain de ce que l’on appelle «la crise de l’été 1962», le Front des Forces Socialistes s’est insurgé contre la manière, fasciste et antidémocratique, dont la Constituante de 1963 a été bafouée. Dès 1963, et dans la clandestinité, des partis en opposition politique, dont le FFS, se sont insurgés contre la perversion des principes de Novembre et le piétinement des libertés, des droits de l’Homme et de la justice sociale dans leur jeune patrie. L’opposition politique au système dictatorial qui s’est imposé aux lendemains de l’indépendance s’est trouvée, par la force des choses, contrainte à la clandestinité, ses militants et sympathisants, torturés ou assassinés, pour certains d’entre eux, et le zaïm Hocine Aït Ahmed, emprisonné et condamné à mort avant son évasion. De l’étranger où il s’est exilé, Hocine Aït Ahmed garde des échanges étroits avec son parti et une relation permanente avec son pays dont il se constitue l’avocat international de la noble cause de son peuple en lutte pour les droits de l’Homme, la liberté, la justice sociale, l’identité et la démocratie. Dans ce but, il y signera un accord, en 1985, avec le premier président de la République destitué par le coup d’Etat du 19 juin 1965. Porte-flambeau de ces revendications fondamentales, le FFS sortira d’une clandestinité qui aura duré 26 années, et obtient son agrément, le 24 septembre 1989, à la faveur de l’ouverture démocratique d’octobre 1988. Le FFS s’implique à cette occasion dans les premières élections pluralistes de l’Assemblée nationale de décembre 1991 où il a réussi, malgré la très contestable loi électorale, à arracher 24 sièges. Un scrutin qui ne connaîtra pas de deuxième tour. L’interruption du processus électoral est dénoncée par le FFS, lequel met en garde contre un dérapage qui risque d’entraîner le pays dans une violence tous azimuts, écartant ainsi toute solution globale et politique et imposant à long terme des accords entre les militaires et les intégristes islamistes armés. Croyant pouvoir rompre le cercle vicieux de cette bipolarisation et impliquer toutes les parties nationales dans le traitement de la cause profonde du «mal algérien», le FFS a cosigné «l’offre de paix» portée par les propositions de la plate-forme de Sant’Egidio, en janvier 1995. Défenseur de la légitimité populaire et de la constituante, le FFS tente l’expérience de la mandature des législatives de 1997, au nom de la social-démocratie et de l’économie de marché sociale. Une expérience qu’il ne renouvellera pas et il ne s’impliquera par la suite que dans les élections locales. Une tactique qu’il continue à adopter, préférant, ainsi, s’opposer de l’intérieur, à travers les élections locales, et de l’extérieur, par la dissidence nationale citoyenne pacifique, pour promouvoir l’alternative démocratique pacifique, transparente et crédible. Le troisième congrès du parti tenu en 2000 a adopté dans ses statuts la logique d’ouverture. Une ouverture qui a été réaffirmée il y a trois semaines lors des assises du 4e congrès du parti. Un congrès que conteste encore aujourd’hui un groupuscule qui se dit porte-parole d’une protesta. Une protesta née le 20 août 2006 pour dénoncer «les agissements antistatutaires» de la direction du parti. Aujourd’hui, cette protestation, qui s’est éclipsée au dernier congrès et qui affirme sa fidélité aux idéaux du parti, déclare que «les instances et textes issus du congrès de la honte sont frappés du sceau de l’illégalité». Les protestataires dénoncent également la réunion de Aït Ahmed avec les anciens de 63 en affirmant que «le débat sur la situation du parti était le grand absent». Ils estiment par ailleurs que le parti ne doit pas participer aux prochaines élections locales.   G. H.

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