Freedom House dénonce la dérive antidémocratique du pouvoir algérien
Dans son dernier rapport rendu public aujourd’hui (1/10/2007), Freedom House, une ONG américaine qui évalue la liberté dans les divers pays du monde, dresse un constat très sévère de l’état des libertés dans quatre pays de cette zone : l’Algérie, l’Egypte, la Libye et la Tunisie. « Bien que l’Afrique du Nord ait enregistré des progrès économiques au cours des deux dernières années, les dirigeants de l’Algérie, de l’Egypte, de la Libye et de la Tunisie restent fondamentalement anti-démocratiques », souligne l’ONG. Dans certains pays, Freedom House note même une régression par rapport aux acquis démocratiques passés.« En dépit d’un certain succès dans la Dmise en application des réformes économiques, la rhétorique des chefs d’Etat d’Afrique du Nord concernant une augmentation des libertés politiques demeure vide, et les libertés civiles restent extrêmement restreintes », note le rapport.
Le texte épingle fortement l’Algérie et le président Bouteflika. « L’Algérie a accompli des progrès considérables vers la réduction de la violence interne et l’amélioration des conditions économiques (…) Cependant, le Président Abdelaziz Bouteflika a été peu disposé à démocratiser la vie politique du pays et le propulser vers une véritable économie de marché. Il continue à s’octroyer davantage de pouvoirs, contredisant ses engagements en faveur d’une démocratisation accrue et ce dans un contexte marqué par des interrogations sur son état de santé », souligne Freedom House.
Dans ce contexte, un haut responsable de Freedom House s’est dit «complètement désespéré» pour l’avenir des libertés et de la démocratie en Afrique du Nord. Sources TOUTSURLALGERIE.COM
L’Algérie est dirigée par des terroristes
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Mohammed Smaïn, condamné pour dénonciation des crimes commis par des chefs miliciens
Algeria-Watch, 5 octobre 2007
Mohammed Smaïn dirige le bureau de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) de Relizane et milite depuis des années aux côtés des familles de disparus. Les personnes victimes de disparition forcée ont pour un très grand nombre d’entre elles été enlevées par des milices, créées dès 1994, dans la région de Relizane. A la recherche de la vérité, Mohammed Smaïn a du affronter les chefs miliciens, notamment le notable Mohammed Fergane, maire de Relizane entre 1994 et 1998.
Mohammed Fergane, Mohammed Abed, maire de Djediouïa, et sept autres miliciens avaient déposé en février 2001 une plainte contre Mohammed Smaïn pour « diffamation » et « dénonciation de crimes imaginaires » après la parution d’un article de journal dans lequel ils étaient nommément mis en cause dans des enlèvements et exécutions. Condamné en première instance le 5 janvier 2002 à deux mois de prison ferme, cette peine a été multipliée par six le 24 février 2002 par la cour d’appel de Relizane ! Condamné donc à un an de prison ferme et 300 000 dinars de dédommagement au profit des plaignants, M. Smaïn a introduit un pourvoi en cassation devant la Cour suprême. Celle-ci devait siéger le 22 septembre 2007. L’audience a cependant été reportée au 20 octobre, car aucun des témoins des deux parties n’avait été convoqué
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http://www.algeria-watch.org/fr/aw/condamnation_med_smain.htm