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Archive pour le 3 octobre, 2007

Les délires de l’Expression

Dans son édition d’hier, 2 octobre, le quotidien l’Expression a publié un article signé de la main de l’un de ses rédacteurs en chef, Arezki Louni. Intitulé «Reddition de Hassen Hattab : le black-out officiel», l’auteur de l’article a affirmé qu «une chose est sûre: celui qui a fondé le Gspc (Hattab) en 1998 sur instigation de Oussama Ben Laden, soit trois ans avant les attentats du 11 septembre, fait désormais partie des repentis. »

Tout le monde sait que le GSPC a été crée le 16 septembre 1998, soit quelques jours après l’annonce de Zeroual d’organiser des élections présidentielles anticipées. Le 11 septembre 2006, Ayman Al-Zawahiri, numéro deux d’Al-Qaida, annonce dans un message vidéo le ralliement du GSPC à Al-Qaida Le 13 septembre 2006, le GSPC publie sur son site Web un communiqué dans lequel il confirme l’information donnée par : «Nous prêtons allégeance à cheikh Oussama Ben Laden. […] Nous poursuivrons notre djihad en Algérie. Nos soldats sont à ses ordres pour qu’il frappe par notre entremise qui il voudra et partout où il voudra ».

Donc, affirmer que le GSPC a été fondé sur instigation de Oussama Benladen trois ans avant les attentats du 11 septembre relève vraiment du délire. C’est remettre en cause le Made In algéria du GSPC. Enfin, pourquoi le GSPC annoncerait son allégeance à Benladen, en 2006, puisqu’il a été crée sur son instigation?

Spéculation

 

« L’effort de l’Etat profite aux spéculateurs. Une déclaration du Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, faite lors de son passage devant les membres de la Caci, rapportée par des confrères de la presse. Voilà qui est tout dit ! La flambée des prix de première nécessité, comme la semoule et la pomme de terre, est donc l’œuvre d’une bande de marchands sans scrupules devant lesquels l’Etat algérien est impuissannt.
Un
Etat, avec son gouvernement, toutes ses institutions, ses ministères, ses agents, ses banques et ses services de lutte contre la fraude fiscale et la corruption, est incapable de venir à bout des agissements d’un groupuscule de marchands véreux qui en font à leur guise et dans la certitude d’une impunité assurée. Un constat «clinique» qui a déjà été fait par plus d’un. Que faire alors ? Plus précisément, que va faire l’Etat ? Le Chef du gouvernement affirme que «la préoccupation majeure de l’Etat est la protection du pouvoir d’achat du citoyen qui ne se résume pas à l’augmentation des salaires qui favorisent les spéculateurs». En voilà donc une autre. La valorisation des salaires ne profite, elle aussi, qu’aux seuls spéculateurs ! Inutile donc d’augmenter les salaires des travailleurs qui, de toute façon, n’en profiteront pas à ces derniers, mais aux «spéculateurs». Mais qui sont ces «spéculateurs» ? Belkhadem ne nous dit rien ! Sauf qu’ils «foisonnent dans l’appareil économique».

Lors d’une déclaration faite à la veille de la rentrée sociale, l’ex-chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, affirmait que la levée des barrières douanières profiterait à quelques importateurs déjà connus pour leurs antécédents. Qui sont-ils ces importateurs ? Le patron du RND n’en dit pas plus, lui non plus. Y a-t-il une connexion entre ces «spéculateurs» dont parle l’actuel Chef du gouvernement et ces «importateurs» dont parlait son prédécesseur ? Et si elle existe, qu’elle est sa nature ? La question mérite d’être posée. La réponse aussi mérite d’être apportée. Et cela, c’est à Belkhadem et aussi à Ouyahia de le faire. A défaut, ces déclarations qui se veulent courageuses, n’en seront qu’une spéculation de plus. Une spéculation à ne pas ajouter à l’économie, mais à en faire l’économie. Par Boudjemaâ Medjkoun.

Le FFS contre une opération électoraliste

maniffs.jpgLes préparatifs vont bon train au parti de Karim Tabbou. Si l’on en croit l’ancien chargé de l’organique du Front des forces socialistes, le parti de l’opposition ne compte pas faire cette fois une opération électoraliste.

 

Allusion faite à l’intérêt que donnent les responsables de ce parti à ces élections durant lesquelles on ambitionne de jouer les premières loges dans les prochaines municipalités. Le FFS s’y prépare activement dans cette entreprise électorale et l’on affiche, selon une source, une forte ambition doublée d’une détermination à jouer grand au niveau de la majorité des APC à travers 40 wilayas. «Mais les préparatifs se déroulent non sans difficultés et autres artifices administratifs décourageants», nous a-t-on dévoilé. On accuse ouvertement l’administration de «faire pression» sur les structures locales qui tardent, d’après la même source, à attribuer les accréditations aux superviseurs locaux, à délivrer les originaux de documents requis par les candidats dont le casier judiciaire, etc.
Fait marquant, les responsables n’évoquent pas de pénuries de candidats. Mieux, la direction a même eu à refuser des listes sur objection des militants partisans ou à la suite de disputes entre listes parallèles ou encore à défaut de garanties suffisantes à propos de certains postulants peu connus par la base. Les candidatures sont issues des mouvements associatif, syndical et sportif qui partagent les mêmes idéaux que le FFS. En attendant les AG devant se dérouler ce week-end pour élire les têtes de listes, les membres du conseil national font le déplacement pour la circonstance à travers les 40 wilayas afin de superviser les opérations de la dernière ligne droite et valider par là même ces listes avant le dépôt de dossiers dont le délai imparti pour les partis est fixé pour le 9 octobre courant. Le FFS aspire se déployer foncièrement hors de ses fiefs traditionnels en Kabylie. Avant les quatrièmes assises, la formation de Aït Ahmed qui se débattait dans des conflits internes, peinait à gérer 27 bureaux de wilaya. Après le congrès qui supposait que le parti s’est restructuré, il s’accroche bon gré mal gré au niveau de 40 wilayas si l’on exclut les 8 wilayas du grand Sud où le parti n’a vraisemblablement aucune chance de briguer un siège municipal face à l’hégémonie des partis de l’alliance présidentielle bien déployés, voire bien implantés dans cette vaste région. Selon M. Nebbou, la commission nationale chargé de préparer les élections locales, arrêtera en début de semaine prochaine le planning général de la carte électorale du FFS qui, selon lui, a franchi le cap des 80% des listes arrêtées.
Le FFS a boycotté, doit-on rappeler, les élections d’octobre 2002*, avant de prendre part aux élections partielles de novembre 2005 qui ont touché quelque 200 APC et dans lesquelles il est sorti vainqueur en surclassant le RCD, le FLN et le RND entre autres partis qui y ont fait de la figuration. Le FFS pourra-t-il rééditer la prouesse à grande échelle, alors qu’il veut se hisser au rang de partis grosses cylindrées maintenant qu’il s’est ouvert à la société. M. Nebbou dit qu’à l’impossible nul n’est tenu mais heureusement qu’au FFS on n’a pas de chose impossible, on fait ce que l’on peut et on le fait bien. Autrement dit, «nous allons forcément décrocher des sièges là où nous participons en dehors des fiefs traditionnels», a-t-il indiqué, rassuré. Le pari est lancé. Qui dit mieux ?
Par Salah Bey, Le Jour d’Algérie

 

*Rectificatif: contrairement à l’affirmation du journaliste, le FFS a participé aux élections locales d’octobre 2002. Il a, par contre, boycotté les législatives de la même année. El Mouhtarem

Le RND recrute pour Louisa Hanoune à Constantine

ouyahia.jpgAussi curieux que cela puisse paraître, le Parti des travailleurs (PT) s’appuie sur des éléments du RND pour la confection de ses listes électorales à Constantine.

 

Le pragmatisme de Louisa Hanoune semble ne pas avoir de limites, pourvu que cela renforce la présence du parti trotskiste au sein des institutions. L’implantation du PT étant insignifiante dans la capitale de l’Est, le parti devra, en effet, miser sur des méthodes moins tranchantes pour réaliser ses ambitions qui, dit-on, sont beaucoup plus importantes cette fois que celles affichées lors des rendez-vous précédents. Son bureau local, basé à la nouvelle ville Ali Mendjeli, paraît bien excentré géographiquement et coupé de la vie politique locale pour prétendre être à la hauteur des ambitions centrales. M. Souissi, ancien cadre de la ligue de football, placé en tête de liste, prétendant pour l’APC de Constantine, n’est d’ailleurs qu’un nouveau transfuge du FLN, déçu après les législatives de mai dernier. Mais pour remplir des listes de 50 et 60 candidats pour les deux assemblées, « les démarcheurs » ne semblent pas faire dans le détail et brassent les yeux fermés en faisant carrément du remplissage ; ces éléments du RND étant bien rompus aux techniques de recrutement aux fins électorales. Il est vrai que le travail effectué par le PT ne fait pas autant de bruit comparé à l’agitation qui caractérise le FLN ou encore le RND. Ceci dit, d’aucuns restent dubitatifs devant le choix d’alliance avec des activistes du parti d’Ouyahia et la légèreté avec laquelle sont confectionnées les listes d’élus potentiels appelés, le cas échéant, à commander au destin de la wilaya de Constantine. N. Nesrouche El Watan.

 

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