FFS: Frondeurs ou fraudeurs ?
Les « frondeurs » du FFS ne veulent pas rater l’occasion des élections locales pour se présenter sur les listes d’autres partis politiques. Ainsi, un ancien membre du Conseil national (Mohand Ikhenoussen), radié du FFS suite à sa participation au mouvement de fronde, conduira la liste du Parti des Travailleurs à Ain El Beniane. L’ancien premier secrétaire de la section de la même commune, également frondeur, a rejoint le RND avec un autre militant frondeur. L’ancien premier secrétaire de la section de Bir Mourad Rais (Alger), Ahmed Aissiou, radié du FFS, conduira la liste du RPR de Abdelkader Merbah….L’ancien élu du FFS des Eucalyptus , frondeur, a rejoint le RND…puis le RCD. Les autres noms suivront dans les prochaines éditions.
NB/ La dernière facture de téléphone d’un élu de l’APC de Ain Beniane est d’un montant de 42 millions de centimes pour une période de 4 mois. Qui dira mieux ?
Des militants » frondeurs » auraient rejoint les listes d’autres partis politiques( PT / RPR /…)!
Merci de nous le signaler. Mais en quoi serait-ce un scoop? Ce qui importe pour l’opinion, c’est de comprendre comment le FFS qui se réclame de la démocratie se permet d’exclure, en violation de ses textes statutaires, des militants et cadres du parti? Le comble, c’est que ces militants n’ont fait que réclamer plus de « démocratie interne ». Voilà
un thème d’échange qui pourrait m’intérresser dans ton « Forum ».
Que quelques individualités marginalisées, victime du cynisme d’un appareil qui gère le parti comme une propriété privée, aient la faiblesse de vouloir
continuer à exister sur la liste d’un parti tiers, c’est une chose. Mais, vouloir justifier à postériori les exclusions illégales de nombreux militants du FFS par l’attitude de quelques uns, relève d’une escroquerie inqualifiables. Ainsi, tous ceux qui se sont élevés contre le dictat de l’appareil du FFS sont des « traîtres potentiels ». Le message est reçu cinq sur cinq monsieur El mouhtarem!!
A Djem’s,
J’ai accepté de publier ton commentaire, malgré les jugements sévéres qu’il porte à priori sur le FFS. Il est vrai que des militants ont été exclus du parti. D’une manière illégale ? Je ne le pense pas. J’espère que je ne vais pas vous choquer si je vous dirai qu’on n’applique pas les stauts du parti pour trancher des cas d’indiscipline de militants qui osent défoncer le portail du siège national de leur parti (chose que même le DRS n’a pas osé faire…directement) Casser le portail du siège du parti, c’est vouloir casser « El Hourma » de la maison et permettre ainsi à tous de se comporter en AARAYA. Accepter de tels comportement c’est remettre en cause le combat du FFS pour la réhabilitation du politique et de la politique. Le FFS doit-il accepter la AARYANISATION de la vie politique en Algérie?
Vous avez souligner que les frondeurs ont le droit de rejoindre d’autres partis. Moi, je pose plutôt la question suivante: les frondeurs avaient-ils le droit d’adhérer au FFS? Personne ne peut m’expliquer le fait que des militants remettent en cause le fonctionnement du FFS, mènent une « lutte » pour « démocratiser » son fonctionnemnt…et rejoindre en fin de parcours le RND ou le RPR. Partagent-ils les mêmes convictions ? Je ne doute pas. Cette attitude prouve que ces « militants » ne sont pas motivés par une quelconque cause, mais par leur propre cause: celle d’occuper des postes dans les institutions de l’Etat et bénéficier de privilièges.
A Djem’s,
Je connais parfaitement les frondeurs. Ce que je reproche aux animateurs de la fronde, c’est leur volonté de nuire au FFS en utilisant des vieux militants voire des vielles militantes. Le cas de Aissiou de Bir Mourad Rais est édifiant. Il ramène des vielles militantes en détresse. ELles sont probablement dans un besoin légitime (avoir un logement social). Aissiou use de son poste de vice-président de l’APC pour « manipuler » ces militants qui ne sont pas, d’ailleurs, exclus du parti, puis se présente sur une liste de Merbah Abdelkader….
Je ne sais pas pourquoi ces frondeurs ont cessé de se « battre » s’ils sont réellement motivés par la « démocratisation du FFS ». Je vous donnerai un exemple même si le parallèle est exclu et sans aucun sens dans ce ca de figure. Imaginons un seul instant Hocine Ait AHmed, qui s’est battu contre le colonialisme et qui, à l’indépendance, s’est retrouvé exclu par le clan d’Oudjda, rejoindre la France et collaborer avec elle.
Hocine Ait Ahmed, homme de convictions, a continué son combat. Vous allez me dire que lui a le souffle long souffle? C’est vrai.
El mouhtarem,
Le FFS se grandit lorsqu’il accepte de voir son fonctionnement et son action politique soumis à la critique ( positive ou négative ) de ses militants, de ses sympathisants et plus largement des algériennes et des algériens. Pour l’image de notre parti, il y a lieu d’éviter les postures de » gardien du temple FFS » qui s’avèrent le plus souvent contre-productives. C’est du débat contradictoire que jaillit la lumière.Et, nul n’incarne seul cette lumière. Ni un appareil et encore moins un individu.A ce jeu politique il n’y a pas de « jugements sévères » ni de « jugements complaisants ». Il n’y a que des échanges libres entre internautes.
Dans mon précédent message j’ai relevé le fait que la présence de quelques camarades sur les listes du PT / RND et autres,servait de prétexte au lynchage des nombreux militants qui ont revendiqué une « démocratie interne » et un jeu politique interne au FFS. Votre réponse, El mouhtarem, en rajoute une couche. Vous rendez-vous compte de l’énormité de votre propos lorsque vous déclarez, je cite, » On n’applique pas les statuts du parti pour trancher des cas d’indiscipline de militants qui osent défoncer le portail du siège national de leur parti… » Quel sens a l’engagement du FFS en faveur d’une justice indépendante et du droit sacré à la défense pour tout citoyen algérien? On a clamé cela lorsque tout au long de la décennie rouge, aujourd’hui encore, des exécutions sommaires d’islamistes et / ou de terroristes étaient justifiées par la gravité des charges qui pesaient sur ces derniers. Les éradicateurs de tout bords applaudissaient à ces liquidations de barbares sans que la justice aient à se prononcer!!! Ils étaient sûr de détenir la vérité…la lumière. Le FFS a dénoncé ces crimes. Il a exigé le jugement et le droit à une défense de tout « justiciable »
Alors, toute proportion gardée, comment accepter aujourd’hui que des militants soient exclus » sans sommation ». Sans droit à un procès. Sans pouvoir se défendre. Comment pouvez-vous défendre cela??
A bon entendeur