15 octobre, 2007
La réponse de M. Loïc Rousseau à Nadia Matoub
La mise en cause de la Ville de Paris suite à l’annulation du colloque sur le thème « la consécration de l’impunité comme mode de gouvernance et son incidence sur la problématique des droits humains : le cas de l’Algérie » qui devait se tenir à l’Hôtel de Ville de Paris le 26 septembre nécessite plusieurs précisions. La décision de ne pas mettre à disposition des organisateurs de ce colloque un salon de l’Hôtel de Ville n’a en aucun cas été prise sous la pression de qui que ce soit. Ce choix a été fait en respect de l’article L 52-1 du code électoral qui interdit aux collectivités, depuis le 1er septembre, d’organiser des opérations de promotion de leur politique ou de leurs actions.
Considérant que la communication autour de ce colloque aurait pu être assimilée à une opération de promotion de la politique Ville à l’attention de la communauté Kabyle parisienne, les services de la mairie de Paris on fait le choix de la prudence et ont préféré qu’elle ne se tienne pas à l’Hôtel de Ville.Par ailleurs les salons de l’Hôtel de Ville accueillent depuis deux ans les berbères de Paris pour célébrer Yennayer, le nouvel an berbère, et un colloque s’y est tenu en avril dernier, à l’occasion des 20 ans de l’assassinat de Ali Mecili. Les services de la mairie de Paris sont d’ailleurs disposés à étudier avec les associations concernées la tenue d’une manifestation à l’occasion des 10 ans de l’assassinat de Lounès Matoub.
Enfin la décision de la mairie n’est intervenue que peu de temps avant le 26 septembre car si la demande de réservation d’un salon a bien été effectuée en août, les informations quant au contenu et aux participants de ce colloque n’ont été fournies aux services compétents qu’une semaine avant le début de cette manifestation.Recevez, Madame, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le Chef du Cabinet du Maire de Paris, Loïc Rousseau. Paris, le 11 octobre 2007