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Archive pour le 27 octobre, 2007

Tazmalt: le FFS présente sa liste

 

tazmalt.jpgLe FFS a organisé jeudi une rencontre populaire à la maison de jeunes de la ville de Tazmalt, 80 km environ à l’ouest de Béjaia .Objectif : présenter au public sa liste électorale pour les prochaines locales du 29 novembre prochain. C’est dans une salle de spectacle bondée de militants et sympathisants conviés pour la circonstance que la cérémonie de présentation s’est déroulée.

Dans cette première parade depuis le boycott des législatives du 17 mai dernier, le parti d’Aït-Ahmed a d’abord donné le ton pour signifier haut et fort son retour au combat des urnes.

Enfin, outre l’appellation de communion qu’il a donnée à cette rencontre avec la société civile, on a l’impression que le plus vieux parti d’opposition est venu distiller un seul message : celui de livrer une bataille ardue des suffrages pour recouvrer le trône local qui leur permettra d’accéder de nouveau à la gestion d’une commune où il estime représenter la première force électorale. Le FFS semble avoir le vent en poupe pour remporter les prochaines locales. Après une allocution d’ouverture, Khaled Tazaghart, premier responsable de la section, présente la configuration politique actuelle mettant en exergue l’épingle du jeu que son parti est en mesure de tirer de la donne politique actuelle. Chemin faisant, il s’arrêtera pour accuser l’administration de s’être échinée à tout faire pour décourager son parti sous prétexte que les dossiers étaient parvenus après les délais et de le pousser par ricochet à se retirer de la compétition électorale. Dans la foulée, il expliquera que le FFS, qui ne pouvait pas participer aux parlementaires reprochant à l’instance de n’être qu’une boite aux lettres manipulée et asservie par le pouvoir, porte un intérêt capital aux élections locales non sans expliquer ses enjeux aux présents.

Dans sa frénésie et dans un discours au vitriol, il s’en prend à l’administration hostile selon lui à son parti et promet de ne lésiner sur aucun moyen légal pour faire barrage aux partis du pouvoir, citant nommément le FLN et le RND. Après quoi, la cérémonie entre dans une autre phase. Et le conférencier a alors procédé à la présentation des candidats sélectionnés par la structure du parti et qui devrait croiser le fer avec le RCD et le RND. Parrainant la liste FFS, Amara Bouzid, un cadre de la santé, quadragénaire, et sur qui on met toute la mise dans l’espoir d’infliger un revers cinglant à leurs adversaires parle d’une première véritable élection démocratique et plurielle dans l’histoire de cette commune, où il a toujours été question d’élections claniques et tribales contre productives, selon lui, pour les intérêts des dizaines de milliers d’habitants qu’elle compte. C’est pour la première fois, insiste la tête de file du parti d’Aït Ahmed que l’on a affaire à un scrutin qui va se jouer sur les partis politiques, leurs programmes et qui n’auront aucune relation avec ces choix archaïques et opérés alors de manière empirique contre la destinée de la population. De son côté, Khaled Tazaghart voit à travers le 29 novembre un scrutin qui sera teinté de compétitivité mais qui porte cette fois, et il s’en félicite, un sceau d’universalité.

«Ca démontre que nous avons bel et bien progressé dans la culture politique et démocratique, s’est-il réjoui». Enfin à la tribune où il a vanté la puissance de sa formation, il a promis de donner une raclée à ses rivaux en lice.

Au terme de la rencontre il a été également procédé à la désignation du directoire de campagne qui va permettre de conduire à bon port la liste parrainée.

Z. F.

L’offre du PT

taxi.jpghanoune3.jpgN’ayant pu réunir le nombre de signatures exigées par la loi, une liste d’indépendants pour les élections communales (Bir-Mourad-Raïs) s’est vu généreusement offrir le parrainage par le parti de Louisa Hanoune (PT).Cette liste est menée par un chauffeur de taxi qui s’est déjà laissé tenter par le passé par ces joutes électorales mais sans vraiment réussir à tirer “le bon numéro”. Le Soir d’Algérie


Alger veut récupérer un colonel dissident réfugié en Europe

Par José Garçon (journaliste), http://www.rue89.com

C’est le plus haut gradé dissident de l’armée algérienne et Alger rêve déjà de le récupérer. Exilé en Europe, l’ex-colonel Mohammed Samraoui, 54 ans, a été arrêté lundi en Espagne à la suite d’un mandat d’arrêt international lancé par Interpol et l’Algérie, indifférente à son statut de réfugié politique en Allemagne, réclame son extradition. Mohammed Samraoui, numéro 2 de la direction du contre-espionnage algérien de mars 1990 à juillet 1992, est l’une des bêtes noires du régime algérien. Il fut -et reste- le premier et seul officier supérieur de son pays à témoigner à visage découvert sur les manipulations et les exactions du haut commandement militaire pendant la sale guerre de la décennie 90.

C’était en juillet 2002 à Paris. Une cour de justice française examinait la plainte en diffamation déposée par le général Khaled Nezzar, ex-homme fort d’Alger, contre Habib Souaïdia, un jeune lieutenant lui aussi dissident. A la barre des témoins, Mohammed Samraoui. Précis, calme, cet ingénieur en biochimie, engagé dans l’armée et recruté par la Sécurité militaire, la toute puissante police politique du régime, fera soudain pénétrer l’audience au coeur des ténèbres du pouvoir algérien. Fixant le général Nezzar, il avait expliqué: « Notre mission était de casser le FIS, l’infiltrer, le disloquer, créer des faux groupes islamistes et leur attribuer des actions violentes. Le GIA (groupes islamiques armés, ndlr) est une création des services de sécurité algériens ». Sonné, le général Nezzar s’était levé: « Tout à fait d’accord avec Samraoui. Les infiltrations et les coups de Jarnac, c’est partout ». Samraoui n’avait pas lâché prise: « Mais les assassinats quand même, mon général… » Nezzar avait alors tenté: « 15 000 disparus, passons. Mais dire que le GIA est une émanation des services, là, ça va trop loin… ».

Et le procès avait basculé: l’ex-colonel Samraoui venait de donner corps à une guerre de l’ombre plus complexe que la veulent les analyses opposant « militaires républicains » et « »fanatiques islamistes ».

Un an plus tard, il détaillera dans un livre publié aux Editions Denoël, « Chronique des années de Sang », comment les généraux ont manipulé les Groupes islamiques armés pour asseoir leur pouvoir, puis pour gérer leurs conflits internes. « J’ai participé en 1992 à l’annulation du processus électoral de 1991 et à la lutte contre les réseaux du terrorisme intégriste, parce que j’étais convaincu que l’intégrisme était une menace pour le pays. On pensait “sauver l’Algérie“ en luttant contre des gens qui mettaient en cause les fondements de l’Etat républicain, on a été trompés(…). Nos chefs voulaient produire une violence contrôlée et maîtrisable pour justifier a posteriori l’annulation des élections et terroriser la société civile pour la forcer à se ranger derrière l’armée. Cela a abouti au chaos : à cause du cloisonnement, les agents de différents services se faisaient la guerre; il devenait impossible de distinguer entre agents retournés et agents doubles. Sur le terrain, on ne savait plus qui était qui ».

Dès 1992, Samraoui manifeste son désaccord avec la manière dont la lutte antiterroriste est menée. En septembre, il est muté à l’ambassade d’Algérie en Allemagne, où il est responsable de la Sécurité militaire jusqu’à sa désertion en février 1996. « La goutte qui a fait déborder le vase, c’est quand le général Smaïl Lamari (le numéro 2 des services secrets, récemment décédé, ndlr) m’a demandé à Bonn d’organiser la liquidation de deux islamistes algériens réfugiés en Allemagne. Il voulait, disait-il, “clouer le bec à ces salauds qui mettent l’Algérie à feu et à sang et nous empêchent d’obtenir plus de soutien international“. Je lui ai répondu que l’Allemagne n’était pas la France et que, en cas de pépin, il ne trouverait ni Pasqua ni Pandraud pour nous aider. Quelques mois plus tard, je désertais ».

Depuis, Samraoui réside en Allemagne. Passionné d’échec –il préside une fédération- c’est en plein milieu d’un tournoi qu’il a été arrêté à Madrid. Au moment où les autorités algériennes mises sur la sellette par le Comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève, semblent décidées à faire taire leurs opposants à l’étranger. Alger vient ainsi d’annoncer le jugement d’un chef islamiste Hassan Hattab et de « cinq autres terroristes ». Parmi eux: Rachid Mesli, un avocat algérien réfugié en Suisse et très actif dans la défense des droits de l’Homme.

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