Nous apprenons de sources crédibles qu’un officier du DRS est intervenu auprès des libraires pour leur demander de décerner « le prix des libraires » à Hamid Grine écrivain et chargé de communication de Djezzy et non pas à l’écrivain et chroniqueur d’El Watan Chawki Amari. L’officier en question a déclaré à un libraire membre du jury que « Chawki Amari est contre nous, ce n’est pas à lui qu’il faut décerner le prix! ». Pour trouver un consensus, les libraires ont décidé de ne décerner le prix ni à Amari ni à Grine, mais à Rachid Boudjedra. Par El Mouhtarem
En date du 25 octobre 2007, le quotidien Liberté publie dans sa rubrique Radar un papier inspiré de Hamid Grine, intitulé : « Prix des libraires, Boudjedra nominé surprise ». Vous pouvez lire l’intégralité de l’article:
« Le Prix des libraires attribué chaque année au meilleur ouvrage de l’édition algérienne devait consacrer, pour cette édition, les deux candidats nominés, à savoir Hamid Grine auteur du livre la Dernière Prière et la Nuit du henné qui vient de sortir, et Chawki Amari, chroniqueur à El Watan et auteur du livre le Faiseur de trous. Or, à la surprise générale, et on ne sait par quel procédé singulier, Rachid Boudjedra, qui n’est plus à présenter mais qui n’a jamais été cité dans la liste des nominations, vient d’être rajouté pour participer à la compétition. Le monde de l’édition s’interroge sur ce parachutage de dernière minute et se demande si ce choix est de l’ordre du rationnel ou du copinage. Alors que les deux premiers nominés remplissent parfaitement les critères de sélection, à savoir la qualité de l’ouvrage, les ventes-dédicaces dans les librairies et l’hommage rendu au métier de libraire. Rachid Boudjedra n’a pas suivi ce processus du fait qu’il n’a organisé qu’une seule vente-dédicace pour son livre. »