12 novembre, 2007
Preuves de la collusion Aït Ahmed, Israël, Salazar
Conférence de presse du frère Zahouane hier au bureau politique
Documents irréfutables saisis lors de l’arrestation du traître
Collusion avec l’impérialisme étranger
Répondant ensuite aux questions des journalistes, le frère Zahouane précisa que l’arrestation avait apporté des éléments nouveaux.
«D’abord, c’est le résultat de la maîtrise du terrain par les militants et les djounouds, grâce au soutien total de la population qui a collaboré pleinement avec les milices populaires et notre armée et leur ont fourni au jour le jour des renseignements sur les activités de la contre révolution». Ensuite, le frère Zahouane aborde un second élément nouveau; «d’après les documents saisis lors de l’arrestation, la collusion entre Aït Ahmed et l’impérialisme étranger. Une correspondance échangée entre le traître et ses agents de l’extérieur démontre que les services d’Israël et de Salazar accordent un intérêt particulier à la contre révolution et ont essayé de la contacter». Troisième élément nouveau: la confusion qui règne au sein de la contre-révolution et qui ressort également des documents saisis. «Ainsi, des éléments extérieurs contre-révolutionnaires exigeaient d’Aït Ahmed qu’il change son sigle. D’autre part, certains agents du traître proposaient la liquidation physique de Boudiaf notamment, déclare Hocine Zahouane qui rappelle par ailleurs que l’on a trouvé une caisse de bouteilles de bière.
Aït Ahmed comparaîtra devant la Cour criminelle révolutionnaire
Abordant la question du châtiment d’Aït Ahmed, le frère Zahouane précisa que l’affaire serait «instruite selon la juridiction du pays». «Il comparaîtra devant la Cour criminelle révolutionnaire. Dès qu’il aura été présenté aux magistrats (cela demande évidemment quelque temps car il a été pris en pleine montagne et son acheminement s’entoure de certaines précautions. Il sera inculpé officiellement et l’inculpation sera rendue publique».
Démoralisation et de la contre-révolution
Quant aux autres contre-révolutionnaires, le frère Zahouane ajouta : « Ils ne se manifestent plus beaucoup depuis un certain temps déjà. Ainsi, les services de sécurité ne signalent aucune activité de Sadek, et il n’est pas impossible qu’il soit effectivement parti à l’étranger. Pour ce qui est de Hassani, nous e pouvons évidemment pas le situer de jour en jour car il est difficile de suivre les évolutions de quelqu’un qui se promène dans la montagne». D’une manière générale, le frère Zahouane explique que les quelques petits groupes restant encore dans le maquis avaient une vie de plus en plus difficile, étant donné la mobilisation de l’ANP et le soutien confiant des masses envers les autorités.
Ces éléments donnent des signes de découragement certains lors de leurs contacts avec leurs parents et amis.
Ramener tous ceux qui ont été trompés
A ce sujet, le frère Zahouane rappela la position du pouvoir révolutionnaire. «La politique du Parti et du gouvernement est de ramener à la légalité tous ceux qui ont été trompés et qui ne sont pas réellement criminels ». Il mentionna à ce sujet, le retour de deux ex-députés, Ben Brahim et Ali Chérif, qui, revenus de leur erreur, s’étaient d’eux-mêmes mis à la disposition de la justice.
« L’arrestation d’Aït Ahmed, qui était la cheville ouvrière de la réaction extérieure comme le démontrent les documents provoque une démoralisation accentuée des contre-révolutionnaires qui peuvent constater la…simple dont il a été pris. C’est un coup sévère pour la contre-révolution », conclut le frère Zahouane. Journal Le Peuple du mercredi 21 octobre 1964