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Archive pour le 23 novembre, 2007

Elections locales: Les atouts du FFS à Ouaguenoun

 

Les élections locales de 2005 à Ouaguenoun ont été remportées avec panache par le vieux parti de l’opposition.

Pour le rendez-vous du 29 novembre prochain, le FFS a reconduit presque la même équipe, à sa tête Ali Belkhir, un homme qui a eu à gérer l’APW de Tizi-Ouzou en 2002.

Bien avant et durant la campagne électorale de 2005, nous avons interrogé Ali Belkhir sur les motivations qui l’ont poussé à se porter candidat à une APC, alors qu’il fut un temps il était le président de l’APW : “La gestion et la politique commence à partir de la base”, nous a-t-il déclaré à l’époque, sur les priorités, il nous a ajouté : “Tout d’abord, il faudra réhabiliter le politique”.

En effet, à l’époque, la chose politique était à son plus bas niveau, suite aux évènements sanglants qu’a vécus la Kabylie particulièrement.

Chose dite, chose faite. Le politique a été sérieusement réhabilité dans cette commune. Le simple citoyen a pu ressentir le retour et l’existence de l’élu, et son implication effective dans la gestion des affaires de la cité.

La première réussite enregistrée est le partage du pouvoir et l’agréable cohabitation concrétisée avec le FLN, suite à une alliance, alors que dans d’autres communes régnait le désordre au sujet de l’installation de l’exécutif.

En plus de la gestion du quotidien, avec une main de maître, le FFS a su apporter du nouveau dans la gestion de la commune. Parmi ces réalisations, l’on cité la création d’un conseil consultatif, composé d’une centaines de membres, qui a constitué une base arrière pour l’exécutif.

Ce Conseil consultatif a effectivement concrétisé la gestion collective et instauré une démocratie participative au sein de la municipalité.

Parmi les réalisations de cette instance, qui par la suite a été scindée en plusieurs ateliers de réflexion et de travail, l’on cite une monographie et un plan général de développement intégré.

Ces réalisations constituent désormais un tableau de bord très important pour un meilleur développement de la commune, à court, moyen et long terme.

D’ailleurs le wali de Tizi-Ouzou a été surprit par ces réalisations, et durant cette campagne, plusieurs partis politiques et à travers d’autres communes d’Algérien citent l’exemple de Ouaguenoun, et compte suivre le même chemin, en vue de propulser la gestion d’une commune, à un autre niveau.

Loin de la monotonie et de la gestion folklorique connues jusqu’à présent.

Dans le même Conseil consultatif, en plus du développement intégré, il y a eu des études sérieuses, en relation avec l’environnement, la jeunesse etc. Il y a eu également une approche très significative entre les élus et la population, du fait que dans le conseil, l’on compte des comités de villages, des associations, des syndicats et les compétences de la commune.

Sur le plan des réalisations, à Ouaguenoun, il y a eu une relance jamais égalée, puisque le bilan est de plus de 60 milliards de projets implantés dans la commune parmi lesquels l’on cite le nouveau pôle universitaire de Tamda, le gaz de ville, les infrastructures pour les jeunes, les logements, etc.

Le Conseil consultatif a pu nouer des contacts avec des investisseurs étrangers. A l’exemple de cette délégation d’hommes d’affaires italiens qui ont visité récemment la commune de Ouaguenoun. Rien qu’avec les investisseurs, l’on compte la réalisation très probable d’investissements qui peuvent atteindre 100 millions de dollars pour les 5 années à venir.

Ce sont tous ces atouts qui indiquent à plusieurs observateurs de la scène politique que le FFS reste le parti le plus favori dans la course électorale dans la commune de Ouaguenoun.

M. H.

 

Ali Laskri, ex-premier secrétaire du FFS, à Draâ Ben Khedda

laskriali.jpg“Il faut un changement radical et pacifique !”

Le FFS a drainé beaucoup de monde dans la salle de cinéma “Le Hoggar” de Draâ Ben Khedda, ce jeudi 22 novembre vers 17 h. La campagne électorale s’achemine vers sa fin et les propos, le langage des uns et des autres deviennent de plus en plus virulents. Il s’agit des trois belligérants : FFS, FLN, RND et à un degré moindre le RCD.

Ainsi, après la présentation des candidats de la liste n°5, celle du FFS, fortement applaudie, la tête de liste (P/APC sortant et reconduit), le jeune Meraoui Mohamed a encore une fois saisi l’occasion de faire passer son message dont il fera d’une pierre, deux coups. D’abord, tout en utilisant des images sur écran, un outil de travail, il fait un large tour d’horizon de l’état des lieux de la commune de Draâ Ben Khedda au lendemain des élections partielles en lançant une flèche en direction des autres adversaires : “Nous sommes un parti sans ministres !” pour dénoncer l’utilisation des biens de l’Etat, donc du contribuable à des fins électoralites pendant que “le peuple s’appauvrit”. L’orateur enchaîne avec un bilan que les élus du FFS “ont réalisé en un temps record : 18 mois seulement.”

Il cite la réhabilitation du marché couvert qui se compose de 74 stands, en R+2 pour une somme de 468 millions de centimes. Les travaux sont à 70% de leur avancement. Le centre commercial avec 66 stands est fin prêt. Il attend sa réception. L’extension de ce dernier (CC) sera prévue de 84 stands. L’avancement des travaux est à 90%. La DNC (ex-Pratos), dont les travaux vont bon train, aura 200 stands. “Avec un total de 424 stands, nous pourrions affirmer haut et fort que le “problème du marché de DBK est enfin résolu. Il a duré plus de 20 ans”. Pour argumenter la mauvaise gestion précédente, l’orateur énumère les lots d’actions entreprises par son équipe au cours de ce laps de temps de gestion qui aura duré 18 mois : l’abattoir communal loué en 2004 à 65 millions, l’est à partir de 2006, à 442 millions (de centimes) ou le parc communal d’une superficie de 5000 m2, récupéré par voie de justice, sera transformé en marché hebdomadaire qui rapportera 1 milliard 600 millions à la commune ; un autre terrain de 1500 m2 est destiné à l’expertise des véhicules et rapportera 120 millions par an : les dépenses de la commune ont été également allégées avec la réduction des avantages des élus et des dépenses superflues (moins de 60%) ; la zone d’autorités réhabilitée pourrait offrir 7000 emplois directs avec priorité aux enfants chômeurs de DBK Ensuite, l’orateur passe aux différents secteurs aménagés ou réhabilités. Education, santé, sport, culture, jeunesse. Antenne de mairie ; assainissement, AEP, aide sociale, auto-construction, etc…

Les dernières inondations ne sont pas occultées par l’ex-premier magistrat de la commune qui, dit“des projets d’aménagement sont prévus pour éradiquer ce gros problème qu’est celui de la cité des 400 logements qui nage dans les eaux à chaque hiver” et d’ajouter “nous ne faisons par des malheurs des citoyens, un fonds de commerce pour axer notre campagne. Nous défions quiconque de démontrer le contraire”.

Quant aux futurs projets, la liste est très longue en leurs réalisations demandent du temps. “En 18 mois, le FFS a démontré ses capacités et ses compétences. En cinq ans, il fera des miracles en s’occupant longuement et de manière sérieuse au développement local et à l’épanouissement des enfants de DBK qui seront sauvés des maux sociaux”.

A son tour, Ali Laskri (ex-premier secrétaire national du FFS) et candidat à l’APW de Boumerdès est venu à Draâ Ben Khedda, en qualité de membre du Conseil national du FFS, apporter sa touche à ce meeting.

Tout au long de son intervention, connu pour son verbe acerbe, il n’a pas ménagé les hauts responsables du pays qui “sont la cause de tous les malheurs que vit le peuple algérien et nous continuons à combattre ce système jusqu’à la fin.

C’est ce régime qui pousse au suicide, à la hogra et à la fuite des cerveaux. Il faut un changement radical pacifique en luttant contre la corruption et autres fléaux et maux sociaux”.

Et de répondre à A. Belkhadem par la question suivante : “Qui a affamé la Kabylie ?” Allusion faite à sa déclaration dans La Dépêche de Kabylie de la semaine dernière.

Mohand n’Tighilt

La LADDH tire la sonnette d’alarme

bouchachiportrait.jpg Restrictions sur le droit d’expression et les libertés politiques et syndicales

l La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a tiré la sonnette d’alarme concernant la restriction des droits d’expressions, des libertés politiques et syndicales en Algérie et ce, lors d’une réunion tenue dans le cadre de ses activités ordinaires et périodiques de la Ligue.

Ainsi, la LADDH a indiqué, par voie de communiqué, qu’il « est impossible d’effectuer des élections propres et transparentes, ni même la participation des citoyens aux élections sous l’état d’urgence, ce qui nécessite sa levée ».

Lors de cette réunion, la LADDH a manifesté son inquiétude quant à la situation économique et le « bouillonnement social » dont souffre la jeunesse algérienne en particulier. Cela, souligne la Ligue dans son communiqué, est dû à  « l’arbitraire administratif et à la Hogra » qui poussent la nouvelle génération à quitter le pays.

S’agissant de la décision  prise la semaine dernière par l’ONU à propos du gel de la peine de mort, la LADDH a exprimé, dans le même document, sa satisfaction et son contentement surtout avec le vote de l’Algérie en faveur de cette décision. Elle souhaite également, que cette décision soit le point de départ pour l’adoption du protocole portant sur la suppression de la peine de mort.

Par ailleurs, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme affirme, selon la même source, qu’elle portera son soutien aux militants des droits de l’Homme ainsi qu’aux journalistes du monde soumis à toute sorte de pressions.

Sous la tutelle du nouveau président, Mustapha Bouchachi, la LADDH affirme qu’elle se démènera pour défendre les droits de l’Homme, notamment à l’occasion de la 59e célébration du lancement mondial des droits de l’Homme, fêtée le 10 décembre de chaque année.    

 

S.Oulebsir

Alger veut récupérer un ancien officier des services de sécurité qui a fait défection

Le Monde, 23 novembre 2007
Lorsqu’il avait témoigné, à l’été 2002, contre le régime algérien lors d’un procès qui se déroulait à Paris, le tribunal avait écouté Mohammed Samraoui dans un silence profond. C’était la première fois qu’un ancien colonel des services de renseignements, qui avait fui à l’étranger à la suite d’un désaccord sur la conduite de la guerre antiterroriste, racontait par le menu les méthodes de la Sécurité militaire, avec leur part d’ombre et de coups fourrés.

L’année suivante, l’ancien officier publiait en France un livre témoignage qui était le prolongement de ses propos à la barre (Chronique des années de sang, éditions Denoël). Dévastateur, l’ouvrage fit grand bruit. Depuis, plus rien. Installé en Allemagne avec sa famille, Mohammed Samraoui était retombé dans l’anonymat.

Du moins le croyait-il. A l’occasion d’un déplacement à Malaga, fin octobre, l’ex-colonel a été interpellé et présenté à la justice espagnole sur la base d’un mandat d’arrêt international lancé en 2003 par l’Algérie via Interpol pour « désertion, atteinte au moral de l’armée et activité terroriste ».

Incarcéré pendant quelques jours, Mohammed Samraoui a été remis en liberté, avec interdiction de quitter le territoire espagnol. « Tous les deux jours, je dois pointer au tribunal », a-t-il expliqué au Monde par téléphone.

L’ancien colonel dit ignorer les raisons de son inculpation. « J’attends une audition devant le juge qui ne vient pas. Aucun dossier me concernant n’est arrivé d’Algérie. Je ne comprends ni l’acharnement algérien – j’ai rompu depuis des années avec mon pays natal – ni l’empressement espagnol. Protégé par le statut de réfugié politique, j’ai pu voyager en toute liberté à l’étranger. Jamais les Allemands ne m’ont inquiété », dit-il.

Il y a une semaine, le quotidien espagnol El Pais a publié un appel en faveur du dissident. Cet appel sera remis aux autorités espagnoles, lundi 26 novembre. Appuyé par des dizaines de personnalités européennes et maghrébines (le président du Front des forces socialistes, l’algérien Hocine Aït Ahmed, figure parmi les signataires), le texte parle de l’accusation « grotesque » à l’encontre du dissident et du « caractère fallacieux du mandat d’arrêt algérien ». Jean-Pierre Tuquoi

 

Rachid Halet tel qu’en lui-même !

« J’ai pris connaissance des commentaires, opinions et parfois critiques voire mensonges qu’ont suscité mes propos dans ce blog. Je remercie les camarades qui témoignent encore de la sincérité de mon engagement. Je remercie aussi ceux qui m’ont critiqué voire même mes détracteurs.

A toutes fins utiles, j’apporte les précisions suivantes et ce seront les dernières :

Lors de la session du Conseil national du FFS du 1er Novembre 1995, j’ai exprimé publiquement mes réserves concernant le Contrat national signé à Rome. Bien qu’ayant participé de façon très active à la rédaction de l’avant-projet de ce Contrat, j’avais notamment déclaré que : «J’aime trop le Contrat national pour le critiquer et je hais trop le Contrat national pour en faire l’éloge». Les camarades présents au Conseil national connaissent les détails de mon intervention. Aujourd’hui, les choses ont changé, la situation politique a changé, des malentendus ont été levés et je préfère regarder vers l’avenir.

Concernant mon retour au FFS, je concède que je ressors d’un concept purement FFS. Je suis un militant de la base la plus haute et nous sommes nombreux dans ce cas. Les militants me connaissent, savent que je n’ai jamais recherché la carrière politique, les honneurs ou la chefferie. Si c’était à refaire, je referai le chemin. Pour moi, je le répéte, le FFS est la voie royale, la voie politique principale qui peut mener à la démocratie et l’avènement d’une société ouverte et tolérante.

S’agissant des Arouchs, je renvoie le camarade qui s’est exprimé sur la question aux déclarations publiées intégralement dans la presse que j’ai faite avec ceux qui sont encore des amis et je l’espère des partenaires politiques à savoir Said Hamdani et Said Khelil. Nous avions notamment déclaré que les actes du pouvoir donnaient la nausée et que la responsabilité du président de la République était entièrement engagée.

Nous avons soutenu initialement ce mouvement quand son but affiché était de mettre fin à l’effusion de sang. Dés que ce mouvement a été noyauté par les services du DRS qu’il s’est mis à discourir sur des plates-formes non-négociables, de la faillite des partis et des élus locaux, nous nous en sommes détachés à l’occasion de déclarations publiques du Mouvement pour la Démocratie et la Citoyenneté (MDC). Nous avons assimilé les Arouchs à une nébuleuse politique avec toutes les dérives que cela implique.

J’assume la constitution du MDC à l’époque c’était un moyen de rester unis avec d’autres militants qui partageaient nos analyses et nos opinions. Il est temps de préserver le capital politique et militant dans ce pays qui est le nôtre et dans cette région qui est la nôtre.

Je tiens à préciser que je n’ai aucun contentieux personnel avec quelque responsable que ce soit au FFS. Ceci est valable pour le présent comme pour le passé. Il est vrai que j’ai eu des divergences et même des polémiques en terme de débat et de stratégie politiques avec nombre de mes camarades. Je revendique encore et toujours la liberté de choisir, je suis toujours prêt à en payer le prix.

Concernant Hamid Lounaouci, je ne suis pas son porte-parole. Adressez-vous à lui. Mes convergences et mes divergences politiques avec Hamid sont du domaine public.

Enfin, s’agissant d’un débat politique, l’éthique politique, l’éthique humaine voudraient que les auteurs des commentaires affichent leur identité. Sinon, il ne s’agirait que d’une éthique provisoire et d’une éthique en carton. Il est du bois dont on fait des flûtes.

Adieu ! Je ne veux pas épuiser mes forces à justifier et à expliquer ou à faire connaitre le militant Rachid Halet. Il y a mieux à faire. » Rachid Halet

 

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