Ali Laskri, ex-premier secrétaire du FFS, à Draâ Ben Khedda
“Il faut un changement radical et pacifique !”
Le FFS a drainé beaucoup de monde dans la salle de cinéma “Le Hoggar” de Draâ Ben Khedda, ce jeudi 22 novembre vers 17 h. La campagne électorale s’achemine vers sa fin et les propos, le langage des uns et des autres deviennent de plus en plus virulents. Il s’agit des trois belligérants : FFS, FLN, RND et à un degré moindre le RCD.
Ainsi, après la présentation des candidats de la liste n°5, celle du FFS, fortement applaudie, la tête de liste (P/APC sortant et reconduit), le jeune Meraoui Mohamed a encore une fois saisi l’occasion de faire passer son message dont il fera d’une pierre, deux coups. D’abord, tout en utilisant des images sur écran, un outil de travail, il fait un large tour d’horizon de l’état des lieux de la commune de Draâ Ben Khedda au lendemain des élections partielles en lançant une flèche en direction des autres adversaires : “Nous sommes un parti sans ministres !” pour dénoncer l’utilisation des biens de l’Etat, donc du contribuable à des fins électoralites pendant que “le peuple s’appauvrit”. L’orateur enchaîne avec un bilan que les élus du FFS “ont réalisé en un temps record : 18 mois seulement.”
Il cite la réhabilitation du marché couvert qui se compose de 74 stands, en R+2 pour une somme de 468 millions de centimes. Les travaux sont à 70% de leur avancement. Le centre commercial avec 66 stands est fin prêt. Il attend sa réception. L’extension de ce dernier (CC) sera prévue de 84 stands. L’avancement des travaux est à 90%. La DNC (ex-Pratos), dont les travaux vont bon train, aura 200 stands. “Avec un total de 424 stands, nous pourrions affirmer haut et fort que le “problème du marché de DBK est enfin résolu. Il a duré plus de 20 ans”. Pour argumenter la mauvaise gestion précédente, l’orateur énumère les lots d’actions entreprises par son équipe au cours de ce laps de temps de gestion qui aura duré 18 mois : l’abattoir communal loué en 2004 à 65 millions, l’est à partir de 2006, à 442 millions (de centimes) ou le parc communal d’une superficie de 5000 m2, récupéré par voie de justice, sera transformé en marché hebdomadaire qui rapportera 1 milliard 600 millions à la commune ; un autre terrain de 1500 m2 est destiné à l’expertise des véhicules et rapportera 120 millions par an : les dépenses de la commune ont été également allégées avec la réduction des avantages des élus et des dépenses superflues (moins de 60%) ; la zone d’autorités réhabilitée pourrait offrir 7000 emplois directs avec priorité aux enfants chômeurs de DBK Ensuite, l’orateur passe aux différents secteurs aménagés ou réhabilités. Education, santé, sport, culture, jeunesse. Antenne de mairie ; assainissement, AEP, aide sociale, auto-construction, etc…
Les dernières inondations ne sont pas occultées par l’ex-premier magistrat de la commune qui, dit“des projets d’aménagement sont prévus pour éradiquer ce gros problème qu’est celui de la cité des 400 logements qui nage dans les eaux à chaque hiver” et d’ajouter “nous ne faisons par des malheurs des citoyens, un fonds de commerce pour axer notre campagne. Nous défions quiconque de démontrer le contraire”.
Quant aux futurs projets, la liste est très longue en leurs réalisations demandent du temps. “En 18 mois, le FFS a démontré ses capacités et ses compétences. En cinq ans, il fera des miracles en s’occupant longuement et de manière sérieuse au développement local et à l’épanouissement des enfants de DBK qui seront sauvés des maux sociaux”.
A son tour, Ali Laskri (ex-premier secrétaire national du FFS) et candidat à l’APW de Boumerdès est venu à Draâ Ben Khedda, en qualité de membre du Conseil national du FFS, apporter sa touche à ce meeting.
Tout au long de son intervention, connu pour son verbe acerbe, il n’a pas ménagé les hauts responsables du pays qui “sont la cause de tous les malheurs que vit le peuple algérien et nous continuons à combattre ce système jusqu’à la fin.
C’est ce régime qui pousse au suicide, à la hogra et à la fuite des cerveaux. Il faut un changement radical pacifique en luttant contre la corruption et autres fléaux et maux sociaux”.
Et de répondre à A. Belkhadem par la question suivante : “Qui a affamé la Kabylie ?” Allusion faite à sa déclaration dans La Dépêche de Kabylie de la semaine dernière.
Mohand n’Tighilt
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