Non à la venue du colonialiste Enrico Macias en Algérie !
Par Zulficar: Mouvement des indigènes de la république
Enrico Macias, le Pavaroti des merguez et de l’anisette « comme là bas dis, purée de mes os» prétend visiter avec tous les honneurs la ville de Constantine en Algérie, à l’occasion du voyage que Sarko doit faire début décembre dans ce pays. Il compte pour cela sur l’amnésie des Algériens quant à son passé colonial et sur leur méconnaissance de son présent : un soutien constant à l’armée israélienne pour lequel il fut même décoré par le ministre israélien de la guerre le 24 janvier 2005 pour, je cite » son soutien à l’Etat d’Israël et à son armée tout au long de sa carrière ». De plus Enrico Macias est de ceux qui ont nié l’assassinat du petit Mohammed Al Dourra par l’armée israélienne allant jusqu’à déclarer lors d’une émission télé de Faugiel sur la 3 en avril 2003 que l’enfant « avait été exposé là par ses parents pour en faire un argument contre Israël ». Quelle preuve plus éclatante d’altruisme pouvait on exiger du pleurnichard aux yeux de cocker qui chante « Malheur à celui qui blesse un enfant » sauf si il est palestinien, tout en caressant la photo de Sharon.
Enrico Macias militant acharné de l’Algérie coloniale ayant soutenu à Constantine de 1956 à 1962 les groupes ultra Algérie française dont son beau père Raymond leiris était un des organisateurs est devenu après guerre en toute logique coloniale, un admirateur acharné d’un Israël surpuissant. Cependant il rêve nous dit on à l’Orient, à son charme, à sa musique, à sa cuisine, à son architecture, à ses vêtements mais il s’agit d’un Orient imaginaire selon la formule d’Edward Saïd ou plutôt imaginé en Occident, où les Arabes seraient juste bons pour la figuration, le service, voire plus si affinités, voire superflus. Reprenons cet article d’un journal israélien Maariv qui nous renseigne sur la drôle d’ambiance qui régnait dans la ville au plus fort de la guerre d’Algérie quand les amis de cet ambassadeur de la paix y pratiquaient la chasse à l’Arabe sous les ordres des services secrets israéliens. Toute cette histoire a été racontée pour la première fois à Jérusalem, lors du premier congrès mondial de la très réactionnaire Association des juifs originaires de Constantine (les 27-28 mars 2005) regroupant les ultras de l’Algérie française. Enrico Macias en tant que président d’honneur, Nicole Guedj ex secrétaire d’État aux Droits des Victimes ( lol ) sous Raffarin de Tarascon, l’historien Benjamin Stora apparemment pas gêné d’être là, comme consultant selon ses termes, y étaient présents.
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