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Archive pour novembre, 2007

APPEL D’UN PERE de «DISPARU»

algeriealgermanifdisparus7fevrier20072.jpg Mon fils AKKACHE Kamal, 36 ans, demeurant à El Mouradia, marié et père de 3 enfants, employé au marché communal du quartier a été enlevé le 11 septembre 2007 vers 14 heures au niveau de la place Hamid Didouche d’El Mouradia (Alger) par des civils venus à bord d’un véhicule banalisé. Au cours de l’enlèvement, mon fils a tenté de résister, ne connaissant pas ces individus. Des citoyens, témoins de la scène ont tenté d’intervenir, mais les civils auteurs de l’enlèvement ont alors décliné leur identité d’agents du DRS (Amn El Askari).

Mon fils n’étant pas rentré au foyer familial, je me suis présenté le lendemain avec l’un de mes fils au commissariat du 15e arrondissement pour signaler sa disparition. Un PV a été rédigé. Ce n’est que deux jours plus tard que des témoins ont raconté la scène de l’enlèvement dans le quartier.

 

 

Quatre jours plus tard, six hommes se présentant comme étant des agents du DRS, sont venus à notre domicile pour perquisitionner. Les agents étaient corrects. Ils m’ont dit de ne pas m’inquiéter et que mon fils était chez eux pour enquête mais sans me préciser le lieu de détention. Ils ont emporté avec eux, un ordinateur, une caméra vidéo, des livres et un CD de mon fils. Je leur ai donné également les médicaments de Kamal, car il est épileptique.

Le lendemain ils sont revenus pour me faire signer un PV de perquisition. Depuis ce jour, je n’ai plus eu de nouvelles. Après la perquisition des agents du DRS, je me suis présenté à nouveau au commissariat de police du 15e arrondissement pour leur dire que mon fils était détenu par le DRS mais sans savoir le lieu exact.

 

Je me suis présenté à plusieurs reprises au siège de la commission dite des Droits de l’Homme avec la recommandation d’un voisin avocat pour tenter de rencontrer Mr Farouk Ksentini, mais sans succès. J’ai laissé mon numéro de téléphone à sa secrétaire. Il m’a appelé une fois pour me dire de ne pas m’inquiéter et depuis rien. Trois semaines après l’enlèvement, j’ai été convoqué par la gendarmerie de la Colonne Voirol pour enquête.

Cela fait plus de deux mois que mon fils a été enlevé par le DRS et je n’ai aucune nouvelle de lui. Je suis très inquiet car il est épileptique. J’ai frappé à toutes les portes des administrations nationales sans aucun résultat. Il me semble que la loi stipule que la date de garde à vue était de 12 jours. Comment se fait-il qu’il soit gardé au secret depuis plus de deux mois ? Si mon fils a enfreint la loi, il doit être puni mais avec la stricte application de cette dernière, à savoir être présenté à la justice après une garde à vue n’excédant pas 12 jours. J’en appelle aux organisations internationales des droits de l’Homme pour m’aider à retrouver mon fils et pour mettre fin au calvaire que vit sa famille depuis plus de deux mois, craignant pour lui le pire.
Avec tous mes remerciements pour votre précieuse aide.

Alger, le 14 novembre 2007
Le père AKKACHE Mourad
El Mouradia. Alger

Opposition algérienne: Décès confirmé

tombe.jpgLes partis politiques algériens, contrairement à ceux des pays démocratiques sont paralysés. Tant qu’ils sont capables de payer leurs voyages, le loyer de leurs bureaux et les salaires de leurs responsables, ils ne s’intéresseront pas aux vrais problèmes du simple citoyen algérien. L’opposition est considérée morte et chaque parti attend son enterrement. On peut blâmer le régime de ce décès des partis politiques mais l’opposition algérienne n’a jamais été en mesure de passer de la simple politique de protestation (par voix de communiqués et articles dans les journaux ) à celle du ciblage direct du régime en place, bien sûr par la mobilisation de la population dont ils prétendent défendre, l’organisation des manifestations et marches populaires etc.. , d’ailleurs comme c’est le cas dans des pays démocratiques où le pouvoir doit écouter de force les messages de la rue.

On n’a jamais vu une gigantesque manifestation ou une vraie marche populaire s’opposer à ce pouvoir qui continue de gérer le pays par les mensonges et les magouilles. Malheureusement, certains partis politiques, au lieu de s’opposer au régime, ils s’opposent aux opposants du régime. Cette connivence flagrante de certains partis politiques avec le pouvoir actuel va mener l’Algérie vers un avenir qui ne sera pas porteur de bonnes nouvelles. Des contrats économiques d’une grande importance sont entrain d’être signés entre un pouvoir corrompu et plusieurs firmes étrangères sous les yeux de cette pseudo-opposition et personne n’a demandé des comptes au gouvernement algérien. Personne ne s’est soulevé contre l’importation d’une pomme de terre pourrie destinée au citoyen algérien sauf quelques titres de journaux . Les mines d’or seront exploitées par des firmes étrangères et qui va bénéficier de cette rente ? certainement pas le citoyen algérien.

 

Des que le coup d’envoi a été donné à la compagne électorale pour les élections municipales, les partis politiques se sont donnés la peine d’aller rencontrer le citoyen pour lui subtiliser son prochain bulletin de vote afin de mettre leurs amis à la tête des mairies. Ce divorce entre l’opposition et le citoyen est d’autant plus un signe que l’Algérie ne changera jamais. Une armée de partis politiques existe en Algérie qui ne sert pas à démocratiser, mais qui sert à donner l’impression au monde entier que l’Algérie est un régime pluraliste. Heureusement, il y a un nombre minime de journalistes algériens intègres qui ont pris des risques afin de dénoncer ce pouvoir dont bien sur, le journaliste Mohamed Benchicou, la bête noire de Bouteflika. Un seul homme et il faut le dire, avec un site internet, il est entrain de rendre des services à son peuple. Or des partis politiques, avec un financement, avec des bureaux et avec des députés à l’assemblée nationale sont la et ne font rien.

 

Il faut le noter que l’expérience a montré que ce pouvoir corrompu refuse d’obtempérer devant les articles des journaux ou les communiqués, mais ce pouvoir a toujours peur de la rue. Le 5 octobre 1988 et les manifestations massives des militants de l’ex-FIS dans les années 1990 l’ont démontré. La question est qui va mobiliser les citoyens ??

 

Enfin , l’Algérie a toujours désespérément besoin d’une “vraie” opposition, qui écoute et qui répond à son peuple, mais en attendant, le pouvoir continue à piller le pays.

 

Par AT www.tigha.unblog.fr

Preuves de la collusion Aït Ahmed, Israël, Salazar

zehouane2.jpgConférence de presse du frère Zahouane hier au bureau politique

 

Documents irréfutables saisis lors de l’arrestation du traître
Collusion avec l’impérialisme étranger

 

Répondant ensuite aux questions des journalistes, le frère Zahouane précisa que l’arrestation avait apporté des éléments nouveaux.

«D’abord, c’est le résultat de la maîtrise du terrain par les militants et les djounouds, grâce au soutien total de la population qui a collaboré pleinement avec les milices populaires et notre armée et leur ont fourni au jour le jour des renseignements sur les activités de la contre révolution». Ensuite, le frère Zahouane aborde un second élément nouveau; «d’après les documents saisis lors de l’arrestation, la collusion entre Aït Ahmed et l’impérialisme étranger. Une correspondance échangée entre le traître et ses agents de l’extérieur démontre que les services d’Israël et de Salazar accordent un intérêt particulier à la contre révolution et ont essayé de la contacter». Troisième élément nouveau: la confusion qui règne au sein de la contre-révolution et qui ressort également des documents saisis. «Ainsi, des éléments extérieurs contre-révolutionnaires exigeaient d’Aït Ahmed qu’il change son sigle. D’autre part, certains agents du traître proposaient la liquidation physique de Boudiaf notamment, déclare Hocine Zahouane qui rappelle par ailleurs que l’on a trouvé une caisse de bouteilles de bière.
 

Aït Ahmed comparaîtra devant la Cour criminelle révolutionnaire
Abordant la question du châtiment d’Aït Ahmed, le frère Zahouane précisa que l’affaire serait «instruite selon la juridiction du pays». «Il comparaîtra devant la Cour criminelle révolutionnaire. Dès qu’il aura été présenté aux magistrats (cela demande évidemment quelque temps car il a été pris en pleine montagne et son acheminement s’entoure de certaines précautions. Il sera inculpé officiellement et l’inculpation sera rendue publique».

 

Démoralisation et de la contre-révolution
Quant aux autres contre-révolutionnaires, le frère Zahouane ajouta : « Ils ne se manifestent plus beaucoup depuis un certain temps déjà. Ainsi, les services de sécurité ne signalent aucune activité de Sadek, et il n’est pas impossible qu’il soit effectivement parti à l’étranger. Pour ce qui est de Hassani, nous e pouvons évidemment pas le situer de jour en jour car il est difficile de suivre les évolutions de quelqu’un qui se promène dans la montagne». D’une manière générale, le frère Zahouane explique que les quelques petits groupes restant encore dans le maquis avaient une vie de plus en plus difficile, étant donné la mobilisation de l’ANP et le soutien confiant des masses envers les autorités.

Ces éléments donnent des signes de découragement certains lors de leurs contacts avec leurs parents et amis.
 

Ramener tous ceux qui ont été trompés
A ce sujet, le frère Zahouane rappela la position du pouvoir révolutionnaire. «La politique du Parti et du gouvernement est de ramener à la légalité tous ceux qui ont été trompés et qui ne sont pas réellement criminels ». Il mentionna à ce sujet, le retour de deux ex-députés, Ben Brahim et Ali Chérif, qui, revenus de leur erreur, s’étaient d’eux-mêmes mis à la disposition de la justice.
« L’arrestation d’Aït Ahmed, qui était la cheville ouvrière de la réaction extérieure comme le démontrent les documents provoque une démoralisation accentuée des contre-révolutionnaires qui peuvent constater la…simple dont il a été pris. C’est un coup sévère pour la contre-révolution », conclut le frère Zahouane.
Journal Le Peuple du mercredi 21 octobre 1964

APPEL AUX ALGERIENNES ET ALGERIENS

sidhoum1.jpgNotre frère, le Docteur Salah Eddine SIDHOUM vient de proposer sur «El Nikach El hour» d’«Algérie Politique» (www.ffs1963.unblog.fr), l’avènement d’un projet politique. Un rassemblement de tous les Algériens de bonne volonté dans le cadre d’un FORUM de la DIGNITE et du CHANGEMENT. C’est une idée qui a profondément germé chez un certain nombre de volontés intellectuelles et politiques depuis quelques années. Le moment est venu pour ces forces qui se lèvent de concrétiser les espérances de tout un peuple, avec et pour leur peuple. Pour l’instauration d’un Etat de Droit.Dans le préambule de son intervention sur « Algérie Politique », le Docteur SIDHOUM déclare : «C’est le début, In Cha Allah, d’une véritable résurrection qui permettra d’abord aux Algériens de dialoguer sereinement dans un profond respect des différences, puis de se rassembler et s’organiser autour d’un compromis politique historique en vue d’un changement radical et pacifique de régime et de la remise du pouvoir aux représentants authentiques du peuple élus démocratiquement. »De nombreuses personnalités algériennes de haute moralité, venant d’horizons politiques divers, de sensibilités et d’ancrages politiques qui représentent les aspirations de tous les Algériens, dans leur diversité et leurs différences, sans exclusion aucune, seront sollicitées pour contribuer à la discussion, puis à l’enrichissement du MANIFESTE pour la DIGNITE et le CHANGEMENT.
Nous sollicitons l’intervention de tous les Algériens pour discuter et débattre des sujets importants et graves qui nous concernent, avant même que les personnalités pressenties ne soient invitées à rédiger le projet du Manifeste. L’implication massive et directe des Algériens dans ce projet sera un facteur de première importance dans la démarche du projet et aura valeur d’exemple pour l’avenir politique du Forum pour la Dignité et le Changement, où la volonté populaire ne sera plus jamais un vain slogan.

Dans ce cadre, « Tahia Bladi », organise un forum de discussion et de débats autour du projet politique pour un FORUM DE LA DIGNITE ET DU CHANGEMENT. Tous les Algériens, quel que soit leur sensibilité politique sont invités à y participer. Aucune censure ne sera pratiquée, aux seules conditions pour les intervenants du respect de l’Ethique politique et de la dignité humaine.

Pendant la période qui sera réservée à la discussion sur ce projet politique, «Tahia Bladi» www.esperal2003.blogspot.com sera consacré exclusivement à cette activité. Le Docteur Salah Eddine SIDHOUM sera le principal animateur des débats. Toutes les personnalités intellectuelles et politiques qui souhaiteraient s’exprimer et apporter leur contribution sont invitées à intervenir également.

Voici le programme des thèmes qui seront abordés dans un premier temps :
- Les principes fondateurs.
- La démocratie.
- La place de la religion dans la République.
- La place de l’Armée dans la République.
- La question de l’identité et de la langue tamazight.
- La vision économique

Ces thèmes étant intimement imbriqués, nous ne les proposerons pas séparément. Les intervenants pourront livrer leur opinion ou, éventuellement, poser leurs questions, sur l’un ou l’autre de ces sujets.

Le forum sera ouvert le 1er novembre 2007.
Le 1er novembre 54 a été le début de la libération du patrie. Que le 1er novembre 2007 soit le début de la libération du citoyen !

Nous prions tous nos amis et visiteurs de relayer l’information pour permettre à un maximum de nos compatriotes d’y participer. Il ne tient qu’à nous de changer l’atroce situation dans laquelle se débat notre peuple. Le temps est venu pour l’Algérie et les Algériens de se hisser au rang qui est le leur. Celui d’une grande Nation. Celui d’un Peuple digne.

GLOIRE A NOS MARTYRS !
VIVE L’ALGERIE ! 

Réponses de Salah-Eddine Sidhoum

Mon cher Smaïl, Toutes mes excuses d’abord pour ce retard à vous répondre, car j’étais et je suis toujours absorbé par l’activité du Forum de la Dignité et du Changement que nous mettons en place et dont les débats ont commencé symboliquement le 1er novembre dernier sur le blog de notre compatriote et frère Djamaleddine Benchenouf « Tahia Bladi ». Je n’avais pas fait attention à votre question dans ce chapitre. Pour revenir à votre question, ma réponse est connue. C’est une erreur monumentale que de participer à ces « carnavals fi Dechra » que sont les élections algériennes à tous ses niveaux (du local au national). Participer à ces mascarades c’est s’inscrire dans la stratégie du pouvoir qui impose les termes et les limites du débat. Donc tout est faussé d’avance et ne fait que discréditer un peu plus l’activité politique. Je ne suis pas d’accord avec certains frères qui disent que la participation aux élections locales permet de maintenir le contact de proximité avec les populations. Nous savons tous que depuis fin 90, les prérogatives des élus sont très limitées, ce qui est fait volontairement pour stériliser toute initiative des élus. Les APC sont devenues des chambres d’enregistrement communales au même titre que la pompeuse APN, au niveau national. Toutes mes excuses encore une fois pour ce retard. Fraternelles et respectueuses salutations. SE. Sidhoum

 

Très chère soeur Leila, le débat a lieu actuellement sur le site de notre compatriote Djamaleddine Benchenouf « Tahia Bladi » et non en France. Je vous invite cordialement à y participer. Respectueusement. ​SE.​ Sidhoum

NB/ Je vous informe que le débat avec M. Salah-Eddine Sidhoum continue sur le blog Tahia bladi www. esperal2003.blogspot.com

Le MAK rejette les prochaines élections locales

ferhat.jpgL e Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) de Ferhat Mehenni rejette les élections locales prévues pour la fin du mois en cours. Selon Ferhat Mehenni, porte-parole du MAK, qui a tenu, hier matin, une conférence de presse dans la ville de Tizi Ouzou, cet appel au boycott “pacifique” est motivé par le fait que “ceux qui briguent aujourd’hui des mandats municipaux ou régionaux n’auront à gérer demain, dans le meilleur des cas, que la misère à travers des budgets squelettiques et sur lesquels ils n’auront aucun pouvoir de décision”. Cela d’autant plus que, pour le leader autonomiste, “les codes de la commune et de la wilaya réduisent les assemblées élues au rôle de chambre d’enregistrement, leur président à celui de simple facteur des chefs de daïra et des walis”.
Questionné au sujet de la tolérance dont semble jouir le mouvement autonomiste de la part des pouvoirs publics, notamment depuis la tenue de son congrès constitutif à Ighil Ali (Béjaïa), le 14 août dernier, M. Mehenni précise que “le MAK représente un casse-tête juridico-politique pour le pouvoir. Et si une certaine tolérance est manifestée à notre égard, je ne peux que m’en réjouir”. Sur ce même plan, le conférencier affirme l’existence de “milieux politiques agissant dans l’optique de mon arrestation”. In Liberté

Mais pourquoi avoir peu de l’autonomie?

mak.gifJe n’arrive pas à comprendre pourquoi le mot autonomie vous fait-il peur! Pourtant, autonomie ne signifie pas indépendance, encore moins séparation. La Kabylie comme Ain Salah, Djanet ou Tindouf est une partie de l’Algérie. C’est seulement quand on définit une gestion de cette partie ou d’une « autre »- pour substituer le mot « Kabylie »- qui dérange.

Je reviens à mon explication. La gestion socioculturelle ? Soyons sérieux! D’une région à une autre, les coutumes, les mœurs, la langue diffèrent. Pourquoi les mettre toutes dans le même sac ? Laisser les personnes s’épanouir, laisser les gens vivrent, laisser les individus imaginer. Pourquoi mettre tout le temps des obstacles ? Nous avons bien vu ce qui s’est produit en Algérie avant et après l’Indépendance. Alors un peu de maturité ne fait certainement pas de mal ! Pour la gestion économique en Kabylie ou d’ailleurs dans chaque région du pays, on reçoit annuellement le budget que l’Etat lui alloue. Ce budget est le fruit de revenus de la richesse NATIONALE.

Chaque région gère selon l’urgence ou la situation qui prédit de la région. C’est une sorte de gouvernants indépendants de la sphère du pouvoir central. Ces gouvernants (gouverneur de la région décidera des orientations économiques, culturel et éducatif). Seule la défense est exclue de ses prérogatives. Celle-ci revient au Chef de l’Etat. Avec ce système, il y a une compétition des régions et l’ALGERIE produira de l’excellence. J’espère que le projet au fait est une autonomie régionale entière, mais je suis sûr que Ferhat Mehenni pense de la même manière que moi. J’espère, que cela ne se limitera pas à la seule Kabylie ! Peut-être que Ferhat veut d’abord lancer comme une expérimentation dans cette région ?

 

Mourad

NB/ ce texte a été corrigé.

Docteur Salah-Eddine Sidhoum: « Ce qui se passe actuellement à la LADDH est lamentable et désolant »

sidhoum.jpgJ’écrivais le 8 octobre 2007 comme commentaire sur ce blog et suite à l’article : LADDH : la guerre des clans :

« C’est triste de voir des militants des droits de l’Homme théoriquement unis pour défendre la Dignité Humaine s’entre-déchirer sous les yeux amusés des criminels contre l’Humanité qui ont mis le pays à feu et à sang.
J’en appelle à la sagesse de tous les protagonistes de ce conflit d’un autre âge.
L’Algérie meurtrie a besoin aujourd’hui du rassemblement de tous ses enfants sincères pour venir à bout de ce régime criminel. »

La seule ligue des droits de l’Homme autonome qui est née au milieu des années 80 dans la douleur est en train, à Dieu ne Plaise, d’imploser. Tout cela est le fruit de sérieux dysfonctionnements qui ne datent pas d’aujourd’hui. Des militantes et militants de valeur dont mon ami le regretté Mahmoud Khelili, Rahimahou Allah, avaient depuis plusieurs années quitté cette structure en raison justement de ces dysfonctionnements. Je sais que de nombreux militants sincères sont outrés par ce qui se passe. L’un d’eux, membre du bureau directeur me disait dernièrement : « qu’on laisse les militants de base travailler. Qu’ils ne nous paralysent pas l’activité de la ligue. Leur conflit de za’ama (leadership) ne nous intéresse pas ».

Personnellement je n’ai jamais été membre de la ligue. J’ai toujours été un militant libre et indépendant. Tout comme je suis allergique au clanisme ravageur qui a fait tant de mal au pays. Donc je m’interdis de soutenir, un quelconque «clan». Ce n’est pas ma nature de soutenir des Algériens contre d’autres Algériens. Nous avons toujours tenté humblement de rassembler mais jamais de diviser. Abdenour Ali Yahia et Hocine Zahouane sont des amis pour lesquels j’ai beaucoup d’estime et de respect, mais je ne cache pas ma colère et ma révolte de les voir, à leur âge dans cette situation de lutte fratricide. J’en appelle encore une fois et avec insistance à la sagesse de tous les protagonistes afin de se réunir autour d’une table et de mettre à plat tous leurs problèmes pour permettre à la ligue, débarrassée des luttes intestines et des conflits de personnes, de redémarrer sur des bases saines au service des Droits de l’Homme. » In Libre débat ffs1963

Malika Matoub :«Matoub est un sujet qui fait peur»*

malika.jpgAnnoncé pour aujourd’hui puis reporté, le procès de l’affaire de l’assassinat de Matoub Lounès aura-t-il lieu ? En attendant d’être édifié sur ce que tout le monde appelle une affaire politique, ici en Kabylie, la sœur du Rebelle revient encore avec d’autres vérités et met à nu des contradictions qui montrent et démontrent que cette affaire est plus que compliquée.

Quelle lecture faites-vous des dernières manipulations médiatiques au sujet du procès de l’assassinat de votre frère ?

Malika Matoub : Cette question me fait sourire. Y a-t-il autre chose que des manipulations médiatiques dans notre pays à partir du moment où le pouvoir a la mainmise sur toute forme de communication, notamment l’audiovisuel et la presse écrite. Celle dont vous voulez certainement parler, c’est celle des quotidiens qui ont annoncé la tenue du procès des présumés assassins de Lounès, pour le 11 novembre. Il y a certainement manipulation, mais je ne saurai dire si elle vient des quotidiens ou d’ailleurs. Dans le premier cas, ces quotidiens ont donné une information erronée qui n’est toujours pas officielle auprès de la cour de Tizi-Ouzou, dans ce cas-là, aujourd’hui, il n’y aura pas de procès sur cette affaire. Dans le deuxième cas, le procès se tiendra et j’y serai, actuellement, c’est la raison de ma présence en Algérie. Ces quotidiens auraient dit vrai et donc détiendraient des sources «sûres». Certainement pour des raisons occultes, «ils» veulent ou pas alerter l’opinion sur la teneur de ce procès. Soit par peur du ridicule en rendant publique une mascarade qui n’a pas de sens, soit parcequ’ «ils» auront des «garanties» pour se débarrasser d’une affaire aussi embarrassante, en sacrifiant deux innocents qui avaient été désignés par celui qui devrait répondre devant la justice pour ses propos et ses actes dans cette affaire. Rappelons que ces deux présumés «assassins», Medjnoun et Chenoui, auraient été d’après leurs dires, tous les deux désignés et livrés par l’actuel vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN).
De plus en plus, on qualifie l’affaire Matoub Lounès de politique, il ne s’agit plus de la tenue d’un procès d’une affaire d’assassinat ?
Vous avez tout à fait raison, cette affaire a été subtilisée à la justice pour être gérée politiquement, et ce, dès les premiers jours qui ont suivi l’assassinat. C’est ce qui fait la difficulté de cette affaire mais c’est aussi ce qui confirme que cet assassinat ne peut être attribué à un banale groupuscule de terroristes islamistes comme l’ont tellement rabâché certains «démocrates» de service. S’ils avaient raison, il aurait été si simple de répondre aux revendications de ma famille en procédant à une reconstitution du crime, à une enquête balistique, à une audition approfondie des témoins, à une instruction depuis bientôt dix ans avec tous les éléments que nous avons mis à la disposition de la justice. Il est évident aujourd’hui, que tout cela ne peut avoir lieu sans une volonté politique.
Quelle lecture faites-vous du retard inédit de la tenue de ce procès, presque dix ans après l’assassinat, le procès n’a toujours pas lieu ?
Pour aboutir à un procès, il faut passer par l’étape d’une enquête sérieuse sur le pourquoi et le comment. Le mobile du crime déterminera les pistes à suivre et les personnes suspectes. Si nous en arrivons là, nous aurons fait un grand pas en avant. Il est évident que si la justice met sept années pour juger deux présumés assassins qui présentent tous les deux un alibi, il faudra encore de nombreuses années avant de juger les véritables assassins qui courent toujours dans la nature. Effectivement, presque dix ans après l’assassinat, le procès n’a toujours pas lieu et ce, grâce à un choix dès le départ, de ne pas aboutir. Si un jour, le procès des assassins de Matoub devait avoir lieu en Algérie, je suis sûre qu’il sera la locomotive de beaucoup de procès d’assassinats politiques, (BOUDIAF, Mekbel, Djaout, Boucebci…) et fera la lumière sur la crise politico identitaire dans notre pays. Pour ma part, au terme de ces dix longues années, devant l’inertie de l’institution judiciaire dans mon pays, bâillonnée par des forces occultes ou autres, je me donnerai le droit de juger l’incompétence de cette justice et de faire recours aux institutions internationales pour que justice soit rendue.
Plusieurs irrégularités et anomalies sont relevées dans cette affaire, pouvez-vous nous en parler brièvement ?
En plus des irrégularités et anomalies constatées dans ce dossier, se rajoutent anathèmes et dérives de certains responsables politiques qui ont avancé des conclusions prématurées sur les auteurs de ce crime. Ils ont même été jusqu’à en faire un livre dans lequel ils relatent «des échanges téléphoniques» qui auraient été interceptés le lendemain de l’assassinat, sans que les auteurs de ce livre ne soient entendus par le juge chargé du dossier. Dans ce même livre, rappelons que le 2 juillet 1998, au siège du RCD d’Alger, « des centaines de personnes se regrouperont…La sono perchée sur les balcons faisait vibrer le quartier au rythme de Kassaman, version Matoub ». Rappelons que la seule copie de cet enregistrement, en dehors du Master mis à l’abri et en sécurité, se trouvait dans le véhicule de Lounès, copie subtilisée par les auteurs de l’assassinat selon le témoignage de ma belle-sœur. Beaucoup d’anomalies sont à constater dans cette affaire, comme par exemple, le rapport de la gendarmerie que j’ai rendu public en juin dernier par le biais de votre journal. Ce rapport est précis sur l’identité des personnes se trouvant en compagnie de Lounès ce jour-là. Avec un tel rebondissement, aucune réaction n’est à constater, ni de la part de la justice, ni de la part de la personne concernée, la sœur aînée de Nadia ma belle-sœur. Les pressions qu’ont subies Nadia et ses petites sœurs, avant et après l’assassinat, doivent faire l’objet d’une enquête approfondie (des lettres prouvant ces pressions ont été retrouvées au domicile de Lounès et ont été mises à la disposition du juge d’instruction. Nous jugeons aujourd’hui, utile de rendre public ces lettres qui sont suffisamment troublantes.
Est-ce que la famille de Matoub est soutenue par des partis ou des organisations dans sa quête de vérité ?…
Hormis les mercenaires de l’intox et de la désinformation qui se sont dévoyés eux-mêmes, tous les partis, organisations et personnalités éprises de justice et de réparation nous portent leur soutien dans cette quête de vérité. La plupart sont eux-mêmes victimes du système qui verrouille toute libre expression et qui a érigé l’impunité en mode de gouvernance. Les cas sont nombreux : les disparus, les victimes du terrorisme, Arezki Aït-Larbi, Mohamed Benchicou, le Matin et la tragédie du Printemps noir… Même si ces organisations n’expriment pas aujourd’hui leur soutien de manière apparente, l’apparence est le contraire de l’évidence. Tout le monde aime Matoub pour son authenticité, son courage, sa justesse, sa bravoure, toutes ces qualités qui lui sont reconnues, mais comme nous en avons parlé précédemment, Matoub est un sujet qui fait peur, il dérange nos dirigeants qui ont des comptes à rendre sur sa disparition. Beaucoup d’erreurs ont été commises de la part des responsables politiques, il est grand temps d’y remédier. Tous les responsables politiques qui ont occupé une fonction durant cette décennie, auront des comptes à rendre devant l’Histoire. L’impunité ne pourra jamais effacer les crimes commis. Malgré toutes les tentatives, les multiples facettes du pouvoir ne peuvent pas vous empêcher d’aimer Matoub et de soutenir la quête de vérité sur son assassinat, mais il se doit de vous interdire de l’aider parce que si vous l’aidiez, vous contribueriez à la chute du «système » qui les protège. Système pour lequel Lounès a durant toute sa vie, combattu. Je pense qu’il y a, encore des hommes et des femmes qui refusent la soumission et la compromission et je reste optimiste quant aux jours meilleurs que connaîtra notre pays. Comme l’a écrit Lounès dans un de ses textes inédits, « Quand l’Etat trahit, le peuple doit monter au créneau. »
Entretien réalisé par La Dépêche de Kabylie

 

Le roi d’Espagne à Hugo Chavez : «Pourquoi tu ne te tais pas ?»


Le roi d'Espagne à Hugo Chavez : «Pourquoi tu ne te tais pas ?» dans Monde tbcs63 Visiblement furieux, le roi d’Espagne, Juan Carlos, a lancé publiquement, hier, samedi, au président vénézuélien Hugo Chavez : «Pourquoi tu ne te tais pas ?», juste avant la clôture du sommet ibéro-américain qui s’est déroulé à Santiago (capitale du Chili). Chavez, qui avait traité l’ancien président du gouvernement espagnol Jose Maria Aznar de «fasciste», s’en est pris à l’actuel chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, qui exigeait du «respect» pour un Espagnol. Le bouillant président vénézuélien a ensuite réaffirmé que, selon lui, M. Aznar n’était qu’un «fasciste» qui avait approuvé un coup d’Etat contre lui. «Il peut être Espagnol (…) mais c’est un fasciste», a insisté M. Chavez. Le roi Juan Carlos, nerveux, a tenté d’intervenir, a-t-on pu voir à la télévision de la salle de presse, en lançant visiblement furieux à l’adresse du président vénézuélien : «Pourquoi tu ne te tais pas ?» En fin de session, Chavez, qui avait délaissé le costume et la cravate de la veille pour une chemise bleue foncée, a demandé la parole et commencé à attaquer les Etats-Unis pour avoir renversé l’ancien président Salvador Allende en 1973 au Chili. Ensuite, il a fustigé Washington et l’Union européenne pour avoir approuvé un coup d’Etat contre lui en avril 2002. Enfin, après avoir attaqué les multinationales ainsi que l’oligarchie, l’église vénézuélienne et le pape, Hugo Chavez est revenu à la charge contre Jose Maria Aznar.


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