« Conférence de presse de la direction de la LADDH le 05 novembre 2007 au siège central de l’organisation, 05 rue Salah Boulahrat, Alger.»
Plusieurs organes de presse notamment des plus en vue en l’occurrence : El Watan, Le Soir d’Algérie et El Khabar, avaient rapporté dans leur édition de samedi 03 novembre l’information selon laquelle, une réunion du conseil national de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme se serait tenue au siège du FFS de la rue Lebib à Alger et qu’il y aurait été procédé à un changement de direction de l’organisation.
L’information aurait été prise pour une opération cocasse et risible si malheureusement les organes en question n’avaient par un apparent et manifeste parti – pris dans leur présentation transformé l’événement en opération de désinformation. Nous considérons qu’il y a là une véritable offense à la déontologie de l’information et nous entendons aujourd’hui à travers cette conférence de presse rétablir la vérité toujours selon la règle académique de la réalité des faits, de leur qualification et ensuite de leur interprétation.
De quoi s’agit-il ?
Depuis le mois de mai dernier, une tentative de déstabilisation de la LADDH avait été engagée à travers plusieurs opérations criminelles de l’extérieur en rapport avec la démission d’un jeune responsable de l’organisation (démission acceptée). Il s’agit de pratiques sordides et honteuses qui ont consisté en la diffusion de tracts et de lettres anonymes émanant de présumés membres du conseil national appelant à la destitution du président en exercice Hocine Zehouane.
Manifestement, cette procédure visait à imposer le retour du responsable démissionnaire par tous les moyens, lequel soulignant le en passant « s’était arrogé des prérogatives exorbitantes » Trois responsables du conseil de direction avaient relayé visiblement l’opération en exigeant le retour du démissionnaire, au mépris de toute règle déontologique qui rend pitoyable le fait d’exiger le retour d’un démissionnaire volontaire dont la démission a été acceptée. La dignité la plus élémentaire, devait faire récuser une telle exigence par le démissionnaire lui – même.
L’explication de ces réactions, apparemment absurdes est à rechercher dans le fait que le dit responsable avait accumulé des pouvoirs tels au sein de l’organisation qu’il est devenu le pourvoyeur d’avantages en tous genres, qu’il distribuait à sa convenance notamment en matière de voyages à l’étranger. L’intransigeance du président de la ligue, concernant sa décision d’acceptation de la démission devint donc un objet d’opposition et d’hostilité de la part de nos trois compères.
Des informations recoupées, de petits indices de comportement faisaient état de réunions clandestines visant tout simplement à créer au sein de l’organisation une situation d’ingérabilité de nature à provoquer l’écoeurement du président et probablement sa démission . Lui qui avait affirmé haut et fort que les droits de l’homme devaient être un sacerdoce pourrait – il s’accommoder d’une telle situation ?
Une chefferie politique relayait à l’extérieur à travers ses réseaux Internet et ses centres d’influence. Il se précisa petit à petit que nous étions en face de répliques des tentatives de Boumerdes au congrès du 22 / 23 / 2005 nul ne pouvait prévoir ni même imaginer une telle situation sur un terrain où l’on ne peut en toute bonne foi relever d’enjeux politique, sinon celui qui tient à une vocation de naufrageur envers le mouvement associatif.
Considérant la situation suffisamment préoccupante et, après avoir mis la main sur le réseau de communication de ces naufrageurs, le président décida de curer l’abcès en provoquant un congrès extraordinaire en vertu des prérogatives qui lui sont conférées par les dispositions de l’article 09 des statuts et la loi régissant les associations.
Nous avons découvert que le responsable primesautier des relations extérieures avait fait circuler un torchon de statuts où il avait falsifié l’article 09.
Le congrès extraordinaire a été convoqué pour la vendredi 26 octobre en raison des commodités de circulation pour les participants de l’intérieur et de la disponibilité offerte par le congé hebdomadaire.
La convocation, l’organisation, les travaux du congrès se sont faits dans les règles de l’art. Toutes les dispositions réglementaires ont été respectées méticuleusement. Le congrès avait d’abord entendu le président dans la présentation du rapport moral, du rapport d’activités couvrant la période du 2éme congrès 2005 à ce jour et finalement du rapport financier. Les décisions et l’adoption totale ou avec réserve de ces rapports sont consignés dans les minutes authentifiées par un officier ministériel désigné par ordonnance du président du tribunal de Sidi M’Hamed.
Le congrès a pris les mesures nécessaires pour juguler la crise et balayer les obstacles devant la nouvelle orientation stratégique pour l’acculturation, l’enracinement le développement des droits de l’homme. Il s’agit d’un projet ambitieux qui prend en considération dans ses fondements le donné social algérien (nous en perlerons)
Les réactions de ceux qui volontairement, sciemment avaient boycotté les travaux du congrès alors qu’ils étaient convoqués étaient certes prévisibles, mais pas au point de sombrer dans une opération pitoyable et indigne qui consiste à annoncer une mystérieuse et clandestine réunion d’un prétendu conseil national dans un local d’une chefferie naufrageuse que tout le monde à présent démasque.
Des circonstances tout à fait fortuites avaient permis d’éventer l’avant-veille à peine le projet de nos conspirateurs. La jeune organisation RAJ avait sollicité au cours de la semaine la possibilité de disposer du centre de documentation sis au 05 rue Belarbi pour une réunion qui devait couvrir tout le week – end, jeudi et vendredi. Renseignement pris auprès des deux permanents qui activent au centre, il fut curieusement répondu que le centre ne serait pas disponible. L’un des permanents en question n’est personne d’autre que le neveu d’Ait Ahmed. Intrigué, le président de la ligue fit une visite sur place. C’est alors qu’il constata un changement de serrure. Dans la soirée, l’information se précisa, le projet de nos conspirateurs devait se dérouler au centre même pour s’assurer une légitimité domiciliaire et ce, grâce aux services du neveu d’Ait Ahmed en personne. Le lendemain, le président pris les dispositions nécessaires pour maîtriser la situation. Les serrures nouvelles qui offraient à l’agent félon la possibilité de mettre le centre à la disposition des comploteurs furent remplacées. Les membres de la section d’Alger furent convoqués pour une réunion au même endroit.
C’est ainsi que le vendredi matin on assista à ce scénario aussi pitoyable que grotesque : que l’on observe ! A 8 h30 mn les premiers éléments de la section d’Alger arrivèrent sur place. Le temps de s’installer et de commander des cafés, l’agent félon Khelil Moumen pointa à l’entrée de l’immeuble, ayant observé l’ouverture du local et la présence de personnes imprévues, il se sauva vers la rue Asselah Hocine. Les jeunes employés de la ligue qui le connaissaient bien avaient signalés son arrivée. Le président descendit du 1er étage pour s’enquérir de la suite. L’intéressé fuya du coté du commissariat Cavignac. Un petit instant après, c’était N. Benissad qui arriva ; à son tour surpris par la présence des membres de la section d’Alger, il fuya par la rue Lebib parallèle à la rue Asselah. Alerté, le président essaya de le rattraper ; c’est alors qu’il détala comme un voleur pour s’engouffrer dans un local qui s’avéra être le siège de la fédération FFS de la rue Lebib.
Un bref instant, la porte s’entrouvrit le temps de saisir la mine de Benissad décomposée, livide puis elle se referma. De retour au siège le président le contacta au téléphone : qu’est-ce que ce cirque Noureddine ? Viens donc au centre pour explication. Non, non je ne viens pas, j’ai une réunion.
Le contact fut interrompu. Un peu plus tard, ce fut M. Bouchachi qui fut signalé ; il ne descendit pas de voiture et redémarra immédiatement vers une destination inconnue. Quelques silhouettes furent signalées après, mais elles s’effacèrent rapidement.
A noter seulement que quelques temps après, un jeune homme se présenta au centre s’annonçant comme le frère de la secrétaire de Bouchachi pour s’enquérir s’il y avait bien une réunion. A 13h tout était fini et chacun rentra à la maison. Ainsi se déroula ce scénario aussi ridicule que rocambolesque. Pour le reste, c’est la presse qui a relayé une scandaleuse mystification de donner des explications.
Commentaire: Cette déclaration démontre toute la haine de Zehouane Hocine (ZH) pour Hocine Aït Ahmed. Pourquoi ZH a tenu à souligner que le permanent de LADDH est le neveu de Aït Ahmed ? Cela relève de la malhonnêteté ajoutée à de la mauvaise foi d’un homme connu pour son arrogance, sa haine et son mépris à l’égard de tout le monde. ZH veut-il insinuer que Moumène Khelil agissait sur instruction de son “oncle” Aït Ahmed ?
Au moment où ZH tenait son “congrès”, en présence d’un représentant du ministère de l’intérieur, le président du FFS se battait pour la libération de Mohamed Samraoui, ancien colonel du DRS, détenu en Espagne.
ZH n’a pas honte de traiter Moumene Khelil de félon ! Il a usé du même langage ordurier de certains journalistes, aux ordres, ayant traité Mohamed Samraoui de colonel félon.
Enfin, que peut-on attendre d’un ancien membre du bureau politique de Ben Bella ! Le congrès organisé par ZH au CIP lui rappelle, sans doute, une réunion tenue à la salle de cinéma Le Majestic…il y a de cela plus de 40 ans !