C’est vrai que la confusion a beaucoup régné;
C’est vrai que le flou ne cesse d’être entretenu.
Le régime dictatorial qui sévit en Algérie depuis 1962 ne fait que consacrer la primauté du militaire sur le politique: (traiter en secret avec des chefaillons militaires: Accords de 1997, « wiaam de 1999; charte d’amnistie de 2005) les Benaicha, Madani Mezrag, ect…… représentent les partenaires privilégiés de l’Arépublique des blindés de 1962.
Par contre, quelle que soit l’initiative qui émane des politiques et de sages, et notamment de l’opposition à ce régime, elle est manu militari rejetée « globalement et dans le détail »; quitte à l’instrumentaliser, par la suite, en vue de la pervertir. Ex: le mot « PAIX » était banni du langage officiel entre 93 et 95; mais vu l’écho favorable reçu par le Contrat de ROME: OFFRE de PAIX dont les clauses furent co-élaborées par des Politiques qui ont pris leur responsabilité à l’époque où entendait dans la TV que les partis et les politiques n’ont rien fait de bon, il n’ont apporté que malheur au pays…. et toute la propagande du régime visant à fermer la parenthèse d’octobre 88.
Malgré toutes les diatribes staliniennes que recevra cette offre de paix de la part des « Décideurs », ils ne s’empêchèrent pas d’utiliser « la colombe » dans l’affiche de la campagne présidentielle de ZEROUAL : novembre 1995.
Pour finir: le contrat de Rome représente une vrai charte proposée à enrichissement au pouvoir et autres partis qui se sont opposés, dans le giron du pouvoir, aux vrais partis d’opposition.
Nombre de ces « partis du sérail » ont fini, progressivement, à une décade ou deux, près à lifter leur discours sur celui de l’opposition, en se démarquant de la logique du 11 janvier 1992 et ont fini par proposer: L’OPTION DU DIALOGUE SANS EXCLUSIVE Y COMPRIS AVEC LES ISLAMISTES.
Il est vrai qu’entre temps, il y a eu plus de 200.000 morts, vingt à trente mille disparus, un à deux millions de déplacés par la terreur; je ne veux pas m’attarder sur les milliards de pertes matériels; car la perte d’une vie humaine, la dislocation et le déracinement des familles, et la déstructuration des milieux sociaux représente pour moi, et j’en suis sûr, pour vous aussi plus que tout au monde.
Il est vrai aussi que le pouvoir réel, au delà de sa version de Oudjda, Tlemcen, Batna, etc.., et au delà de toutes ses vitrines successives, s’est renforcé d’avantage par l’instrumentalisation des:
-Intégristes religieux: qu’il s’était juré de combattre implacablement: l’intégrisme religieux est dans les institutions; il a de beaux jours devant lui.
- Intégristes de « Gauche » et des démocrates version « blindés » qui se retrouvent laminés et cantonnés dans des espaces réduits ( région, salons,….) et qui attendent impatiemment leur prochaines missions.
- l’exacerbation des antagonismes stériles qui opposent des chapelles politiques, on s’oppose le plus souvent les uns aux autres que de trouver des dynamiques unitaires à même d’imposer un changement radical et pacifique.
- les émeutes et à les canaliser en vue recomposer par la violence et la terreur le champs politiques.
Le FIS et ses contraires demeurent un alibi -moyen privilégié qui permettent à ce pouvoir de se pérenniser.
Dans le monde arabe et musulman on n’a que des HHoukkam collés à leur chaises, avec violence et matraques. Ils assujettissent leurs peuples et n’y voient dans leurs citoyens que des sujets (raîiya) et se considèrent comme leurs tuteurs divins (Ouli amrina raghma anfina) malgré la volonté des citoyens. Ces HHoukkam ont même inventé le concept de république héréditaire (Syrie, bientôt l’Egypte et la Libye).
Aujourd’hui, il y a nécessité de se doter de Houkamae (Nas El Hikma: sages lucides)
Llah yerzeqna menhoum ou bkethra.
Avec mes salutations fraternelles.
Youcef Mimouni
Casbah Alger.