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Archive pour le 13 décembre, 2007

Le chiffre d’affaires de la mafia italienne dépasse 100 milliards d’euros !

mafia.jpgL’Italie veut alerter les pays européens sur le poids de l’argent mafieux dans leur économie, selon le président de la commission parlementaire antimafia Francisco Forgione, commentant un an d’auditions sur la criminalité organisée dans la Péninsule. «L’argent sale tiré des activités criminelles, est investi dans les activités légales à travers toute l’Union européenne», souligne Francisco Forgione. Berlin et Rome ont conclu, mercredi, un accord de coopération destiné à renforcer la surveillance de la criminalité organisée italienne en Allemagne. Cet accord a été signé quatre mois après l’assassinat de six membres présumés de la mafia calabraise, la Ndrangheta, aujourd’hui considérée comme la plus puissante des mafias italiennes, le 15 août à Duisbourg (ouest de l’Allemagne). «Ces hommes n’étaient pas là pour gérer des pizzerias, mais pour investir en grand dans l’économie allemande et aussi dans Gazprom, le mastodonte énergétique russe», avertit Francisco Forgione. Les organisations criminelles italiennes – Ndrangheta, mafia sicilienne et camorra napolitaine – sont devenues, selon lui, «de véritables holdings économico-financiers qui savent tirer profit de la mondialisation». Leur chiffre d’affaires, récemment estimé à 90 milliards d’euros, se monte plutôt, selon lui, «à 100 ou 150 milliards d’euros». Travaux publics, tourisme, immobilier, centres commerciaux, investissements boursiers sont devenus les terrains d’investissement privilégiés, sur la Côte d’Azur comme à Milan, Palerme ou les Canaries.

 

 

 

Commentaire: Les réserves de change de l’Algérie dépassent également l00 milliards de dollars.

« Un officier de police a menti à Zerhouni »

flic.jpgWalid. M, témoin de l’attentat de Hydra, a déclaré au quotidien Echourouk qu’un officier de police a menti au ministre de l’intérieur. En effet, selon Walid, l’officier de police a déclaré à Zerhouni avoir vu le kamikaze et qu’il s’agissait d’un jeune, « alors qu’il s’agissait d’un vieux sans barbe ni moustaches ».

Le martyr des Algériens se poursuit

attentalger.jpgJe m’incline respectueusement devant les victimes des attentats de Ben Aknoun et de Hydra que je condamne énergiquement et sans réserve.
Je constate avec tristesse et colère que la violence n’a pas cessé, au contraire elle prend une tournure grave avec l’apparition récente de la « culture du kamikaze » inconnue jusque là dans le pays en s’attaquant de plus à la représentation internationale.
La responsabilité du pouvoir dans cette violence est entière : elle est politique.
L’opposition politique comme les organisations autonomes de la société civile n’ont pas cessé d’appeler le pouvoir à cesser d’asphyxier la société par un état d’urgence qui dure maintenant depuis 15 ans, qui interdit le débat entre les citoyens et le dialogue entre les différentes composantes de la population. Les Algériens ont besoin de respirer la liberté.
Le respect des droits politiques comme de l’intégrité des droits de l’homme sont la voie de sortie de crise.
Le pouvoir doit prendre le chemin politique pour la solution des graves problèmes que nous vivons malgré la richesse de notre trésorerie qui ne profite pas à la population et qui enrichit la base prédatrice du pouvoir protégée grace à l’oppression des citoyens.
On peut craindre qu’aux attentats terroristes le pouvoir oppose une réponse exclusivement policière. La répression seule ne peut avoir pour conséquence qu’une aggravation de la violence qui a sa propre dynamique, impossible à réduire par la simple répression qui pourrait être aveugle.
Espérons que le pouvoir finira par retenir la leçon de la violence : elle ne mène qu’à la violence qui ne cesse d’endeuiller la population. Il faut exiger du pouvoir qu’il prenne le chemin de la sagesse politique avec la participation de tous et en particulier des structures de contre-pouvoir que sont l’opposition politique et les organisations autonomes de la société civile.
Kamel DAOUD
Membre du Comité Directeur/ Chargé des relations internationales LADDH

 

«J’ai tout vu»

LE CHARGÉ DE LA SÉCURITÉ DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL RACONTE

La trentaine, de taille moyenne, Abdelkrim B., était hier au siège, ou de ce qui en reste, du Conseil constitutionnel où il est chargé de la sécurité. De prime abord, il nous dira : «J’ai tout vu.»
Meriem Ouyahia – Alger (Le Soir) – Avec peine, hésitant et cherchant ses mots, il nous a raconté la journée de l’horreur de ce 11 décembre 2007. Une journée filmée par les caméras de cette institution et dont les films de la bande ont été remis à la police scientifique. Il était 8h30, lorsque Abdelkrim est descendu du bus de transport juste devant le siège du Conseil constitutionnel. «Saïd, le garde républicain, se trouvait devant la porte, et à quelques mètres, se trouvait l’autre Saïd, un agent de sécurité du Conseil constitutionnel. Et aux alentours de la bâtisse, trois ou quatre agents de la sécurité nationale en tenue étaient là», se souvient lentement Abdelkrim. Il ressortira quelques minutes après pour prendre un café. «A mon retour, j’ai rencontré le brigadier chef de la police, ammi Mohamed. Il dessinait, sur la base d’une photo d’un journal, le visage de Djamila Bouhired. Ses cheveux ont été déjà esquissés », relate ce garde républicain avec un triste sourire. Et d’ajouter : «Je lui ai dit qu’il était un vrai artiste avant de me diriger vers mon bureau, de l’autre côté du siège (côté droit, ndlr)». Avec soin, Abdelkrim raconte qu’il a changé sa tenue pour mettre la rouge de la Garde républicaine. «J’ai allumé mon ordinateur tout en surveillant la caméra qui filmait. J’ai vu le bus orange des étudiants, le Cous, en panne», a précisé encore Abdelkrim B. Deux minutes à peine s’écouleront. «C’est à ce moment-là que j’ai aperçu le camion-citerne blanc, un Toyota Jac, qui a été stoppé à l’entrée de l’institution par Saïd, le garde républicain. Quelques secondes s’écouleront avant que l’explosion ne retentisse», raconte Abdelkrim. Il poursuit : «Le camion n’a rien percuté. Je ne sais pas si la bombe a été actionnée de loin ou un autre procédé a été utilisé.» Le faux plafond lui tombant sur la tête, Abdelkrim a réalisé que c’est la réalité. «Le grand portail a été déjà soufflé. J’allais sortir, quand je me suis rappelé qu’après un attentat, des terroristes peuvent tirer. Alors, j’ai rebroussé chemin », dit-il. Abdelkrim s’est heurté aux autres employés qui dévalaient les quatre étages du bâtiment. Ils sortaient en trombe, fuyant la mort. «Je me suis dirigé alors vers le parking. C’était un vrai carnage. Le chauffeur de M. Bouchaïr agonisait. Un membre du Conseil l’aidait à réciter la Chahada», se souvient ce garde républicain. Il explique la présence du chauffeur : «Chaque mois, il venait récupérer sa paie ici, car M. Bouchaïr l’a pris avec lui. Et comme son salaire tardait à être viré, il est venu s’enquérir.» «Il est venu pour mourir», n’a pu s’empêcher d’ajouter ce témoin. «A ses côtés, un autre chauffeur gémissait à cause de ses blessures. Et à quelques mètres, gisait dans son sang ammi Mohamed. Il avait les deux jambes coupées», continue cet agent de la sécurité, la gorge nouée. «Il est maintenant dans le coma. Et dire qu’il devait prendre sa retraite dans quelques mois. Il avait fait des projets dans ce sens, en pensant qu’il aurait une promotion», précise encore Abdelkrim. Rebobinant le film de cette fatidique journée, il continue : «J’ai trouvé Saïd de la garde républicaine complètement déchiqueté à près de 60 mètres de son poste. Il a été propulsé». Sans parents, Saïd rejoint ainsi sa mère morte il y a de cela quelques mois, laissant dans ce bas monde sa fiancée avec qui il devait se marier le mois de mars prochain. L’autre Saïd, agent de sécurité du Conseil constitutionnel, est toujours porté disparu, comme Abbas, un autre chauffeur. «Nous avons trouvé des corps calcinés. Mais, nous ne les avons pas encore identifiés », ajoute Abdelkrim.
M. O. Le Soir d’Algérie

Rassemblement d’étudiants contre les attentats d’Alger

Des étudiants de l’université d’Alger se sont regroupés, hier, à l’intérieur de leurs instituts respectifs pour condamner le double attentat terroriste ayant fait, mardi dernier dans la capitale, des dizaines de morts et de blessés. Les étudiants de l’Institut des sciences administratives et juridiques de l’université d’Alger se sont regroupés dans la cour centrale de l’institut pour scander, tous ensemble, «non au terrorisme. Non au retour du chaos en Algérie». A cette occasion, une minute de silence a été observée par les présents.

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