Le FFS compte révolutionner la gestion de la cité
Par Ghada Hamrouche, La Tribune
Des listes ouvertes aux citoyens à leur implication dans la gestion des collectivités locales, le Front des forces socialistes (FFS) semble décidé à révolutionner le mode de gouvernance des communes qu’il a remportées.
«L’Assemblée populaire communale [APC] est devenue l’un des rares espaces de l’exercice de la vraie politique puisqu’elle met en interactivité les citoyens, l’administration et les élus. Somme toute, c’est le lieu où les citoyens et le mouvement associatif peuvent entamer un dialogue politique qui pèsera sur la décision», affirme Karim Tabbou, premier secrétaire national du FFS. Il ajoutera qu’en prenant part aux élections locales le FFS n’avait pour objectif «ni un comptage des sièges ni d’APC. Ce qui explique le nombre de listes que nous avions présentées».
M. Tabbou dira que le plus vieux parti d’opposition a remporté trois types d’APC dans lesquelles il compte entamer un nouveau mode de gestion. «Outre la gestion politique, le FFS prévoit un certain nombre d’actions pour démontrer qu’il est possible de faire la politique autrement», soutiendra le responsable du parti de Hocine Aït Ahmed. Il fera remarquer que son parti a remporté des APC dans des régions qui ne lui sont pas acquises. «Il s’agit de deux APC à Jijel, de deux à Khenchela, d’une à Médéa et d’une à El Oued». Pour ce premier type d’APC, le FFS relève que ces APC évolueront dans un environnement hostile et rude car il «s’agit de communes dirigées par un parti d’opposition dans des territoires traditionnellement acquis au pouvoir». Pour ces communes, dira M. Tabbou, «le FFS préconise d’ores et déjà l’assistance des instances nationales du parti pour les soutenir dans leurs tâches et les aider à accomplir, dans les meilleurs conditions, les missions qui leur incombent». Il ajoutera cependant que «ces communes serviront de points d’appui pour le déploiement du parti et de brèche pour s’introduire davantage dans les fins fonds du territoire.» Quant au second type de communes, M. Tabbou les présentera comme étant celles où le FFS a remporté la majorité qui lui permet de gérer sans faire appel à des arrangements avec les autres partis. «En plus des objectifs politiques adoptés lors du 4e congrès, ces communes serviront de modèles de la gestion participative et transparente que nous comptons engager», soulignera-t-il avant de se lancer dans l’énumération des étapes de gestion indiquées pour parvenir au but fixé. Il expliquera : «Nos élus procèderont à un double inventaire : un audit de la commune qui sera le point de départ par lequel le maire FFS listera toutes les informations administratives et financières, les potentialités existantes et la gestion antérieure, quel que soit le parti qui avait la charge de la commune.» Viendra ensuite la seconde étape, celle d’«une écoute large de la population pour recenser les besoins de la population afin de pouvoir quantifier et identifier les besoins et les priorités des habitants de la commune». Ce qui permettra par la suite aux élus de la commune d’«établir le budget participatif». M. Tabbou précisera que, pour le FFS, le citoyen doit devenir un acteur et non être un sujet dans sa municipalité. «Le devoir du maire FFS est de créer l’espace dans lequel il informera la population qui exprimera à son tour ses revendications et l’ordre de ses priorités en fonction des potentialités de chaque commune» et d’ajouter : «Nos élus mèneront des actions de revendication aux côtés de la population. Un dialogue actif sera installé entre élus et électeurs pour une gestion participative de ces communes.» Quant au troisième type d’APC, il convient de relever que le FFS n’y est pas majoritaire. Néanmoins, il figure parmi les forces politiques de la commune. «Des arrangements politiques sont nécessaires pour la gestion des affaires de la cité», notera M Tabbou avant de souligner que «les élus du FFS s’imposent le devoir de ne jamais se dresser contre les intérêts de la population et de ne jamais être un élément de blocage entravant la matérialisation de la satisfaction des besoins des citoyens».
Empêcher les affairistes de faire main basse sur les biens des APC
Cela étant dit, le premier secrétaire national du FFS dira que «des arrangements arithmétiques et non politiques seront passés en quête de possibilités de gestion des affaires des citoyens dans les meilleures conditions». Ce qui ne l’empêche pas de reconnaître qu’il y aura indéniablement des oppositions et des divergences puisqu’il s’agit d’«un programme politique confronté à des logiques sectaires et affairistes qui conduiront au blocage de certaines APC. Dans ce genre de situation, nous nous imposerons le devoir d’informer la population et de réclamer son arbitrage» et d’ajouter : «Les électeurs ont le devoir de protéger leurs voix et nous devons cesser d’être des saisonniers de la politique. Les citoyens qui nous ont mandatés doivent arbitrer les situations de blocage.» Quant aux communes où le FFS ne dispose ni d’une majorité absolue ni d’une majorité relative, le parti d’Aït Ahmed exprime des préférences envers les formations politiques qui ont des approches voisines des siennes même si, à l’échelle politique, il existe d’importantes contradictions. «Nous ne donnons pas de consignes précises, car nous ne sommes pas un appareil politique central mais nous réagirons de manière pragmatique et au cas par cas.» Il dira que «le FFS se fera un point d’honneur de mener une bataille contre la corruption et le bradage du patrimoine des Algériens. Nous explorerons toutes les formes de lutte légales et imaginables pour empêcher les affairistes de faire main basse sur les biens de la collectivité». Il ajoutera que le FFS mènera une action de sensibilisation et de revendication auprès de la population chaque fois qu’il sera question de défendre l’intérêt général des citoyens. Le premier secrétaire national du FFS ne manquera pas de reconnaître que, mis à part les entraves administratives et la fraude caractérielle qui ont marqué les locales du 29 novembre, il est conscient que, dans certaines APC, le vote de la population a été un vote sanction contre les élus FFS qui ont eu à gérer ses affaires par le passé. «La situation difficile en Kabylie depuis les événements d’avril 2001 et, dans certains cas, l’absence de stratégie au niveau local et parfois la mauvaise gestion des élus du parti ont conduit les électeurs à sanctionner la gestion du parti et à expérimenter la gestion d’autres formations politiques», avouera M. Tabbou. Il ajoutera : «Ceci est en soi est un bon signe sur le degré de maturité des électeurs» avant de préciser que «le parti a décidé d’imposer à ses élus une action cohérente à l’échelle nationale. Une action de solidarité entre élus avant de matérialiser le projet de constituer l’assemblée intercommunale nationale des élus du parti avant d’envisager des jumelages avec les municipalités du pourtour méditerranéen géré par des partis membres de l’IS. Petit avantage dont dispose le FFS qui en est lui-même un membre actif».
M. Tabbou insistera spécialement sur la nécessité de tisser des liens étroits avec la population à travers notamment les instances nationales du parti et ses élus pour combler le fossé qui s’est creusé entre les deux parties.
G. H.
Bravo!! Une nouvelle révolution s’annonce. Ce qui devrait en 1997 lors du ras de marée du FFS aux élections locales est programmé pour 2007, hellas!! avec le résultat qu’on connait. l’experience laissée par le FFS lors de son passage dans les (APC, APW) a été un desenchantement pour la population, la commune chef lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou en est une parfaite illustration. A cette époque, le parti avait un poid politique avec ses milliers de militants et pouvait bien révolutionner le mode de gestion. Niet, le Parti a été gangréné par une caste d’élus qui ont dévoyé la lettre et l’esprit de leur mission.
Alors peut-on réaliser ce qu’on a raté il ya Dix ans?? Le FFS a perdu presque toutes les communes qui ont des potentialités de développement et un degré d’autonomie fiancière vis à vis de la « tutelle ». Mais disons CHICHE.
Compter sur l’assistance internationale pour une aide à l’echelle locale est une pure illusion, il ne faut surtout pas créer encore une fois de faux espoirs à une population déjà maintefois grugée.
L’impératif pour le Parti est la consolidation de la structure à travers un appel solennel à tous ce qui ont porté le FFS dans les moments difficiles ( Dr Hallet, S. Khelil, S. Hamdani, H. Ouazar, D. Zennati…
écoutez, toute cette litterature on la connait car c’est le discours du ffs depuis une eternité mais n’a jamais été appliqué, et nous avons perdu beaucoup de terrain à cause deça. à la charge de monsieur tabbou d’infirmer ça et rendez-vous est donner dans quelques mois pour voir les travers de la gestion de certain élus si ce n’est la majorité.
quelle belle strategie ti conni la chanson » j’ai voulu voir Paris et j’ai revu Virzon, j’ai voulu voir ta soeur et j’ai revu ta mere » taa Jacques Brel yaaa lhabess ….ou l’autre qui a dit j’ai voulu prendre Oran et j’ai perdu Draa-el-Mizan tech falou chkoun yaaa lhabess… donc rak ghir tbalaaaat
tous ca c’est bien mais ou est passé la charte des élus, le chargé national des élus doit etre bien placé pour s’occuper des élus. et pour les élus apw éparpillés un peu partout entre des majorités écrasantes ou relatives du FLN et du RND quelle strategie vont-ils adopter et quel est le role de la direction du parti si direction il y aura?
je veux juste répondre a monsieur AVOUADOU qui cherche a devaloriser notre cher camarade TABOU..Tu sais quand on possède un grand monsieur comme TABOU dans sa région il faut jamais essayer de le briser, je ne sais pas est ce que c’est la jalousie qui te fais parler ou quelques chose d’autre, moi je sais une chose vous les gens de ath vouadou vous verrez jamais naitre un gars comme KARIM parmi vous… de toutes les façons, chez nous a ath yanni, il a sa place parmi nos élites. bon courage karim .merci
Tout ça est une aberration, après ces résultats médiocres et la gestion catastrophique de la campagne en plus du passage télévisé raté avec Mme OUKAZI ont continu à faire confiance à M.TABOU, y a qu’a voir ses moments d’humeur quant il s’est emporté comme un amateur politique à la question de OUKAZI: Pourquoi avez vous fermé les portes de votre congrès aux frondeurs? vous n’êtes pas entrain de reprendre les mêmes pratiques du pouvoir? à cette question malheureusement notre cher premier secrétaire n’a trouvé de réponse que de s’énerver et de gesticuler avec ses mains sans donner un élément de réponse valable et sans sauter sur l’occasion qui lui a été offerte par cette dernière (qui ont connait proche des services) de lui répliquer que par sa propre question elle reconnait alors que y a pas de démocratie en Algérie et qu’elle reconnait les pratiques extras judicaires du pouvoir!!! Mais hélas TABOU n’a pas répondu de la sorte!!! Alors SVP comment voulez vous révolutionner la gestion des communes avec des élus parachuter par M.TABOU qui n’a même pas été capable de répondre intelligemment à une question comme celle là. En passant par la qualité des élus!!! Sans mètre tout le monde dans le même sac car j’en connais personnellement certains qui son sincères et convaincus par les idéaux du partis, à ceux la je souhaite une bonne réussite dans leur mission.
SALAM
bonjour à toutes et à tous
l’Algerie a besoin de tout ces enfants de bonne volontè,j’espère que le mode de la gestion de la citè est la première ètape de dèmocratie dans une sociètè .le mode de getion que presente le FFS est une première en algerie je lui souhaite le courage ,car il trouvera toujour des brebis boiteuses .notre sociètè vit dans un esprit de tribalisme et anarchiste.je pense que le grand chantier de l’èducation et de la pèdagogie est prendre en main avant toute autre initiative .je suis trés fière de voir à quelle point il ya aussi des jeunes tres mure comme KARIM TABBOU .car le système educative algerien forme des automates et non des personnes autonomes quelque soit son degrès instruction .
a ya yavviw dis moi pourquoi dans ton cher village le ffs n’est pas passé? pourtant je sais pertinemment que 99,99 pour cent des citoyens de ce merveilleux village sont ffs . pour ta gouverne je ne suis pas de ath vouadou pour lesquels j’ai beaucoup de respect, laissons les tranquils et parlins de ton cher tabou qui parle d’avoir « conquis » jijel, khenchla, medea, el oued ce qui n’est que le résultat d’un vote de sanction de quelques citoyens courageux qui ne peuvent plus supporter ceux qui les ont méprisés , alors qu’il vient de perdre ALGER-TIZI-BGAYRTH-TOUBIRETS – BOUMERDES-TIPAZA- tu en veux encore? d’ailleurs quel est le motif de sa demission? eH OUI TU PEUX le remercier car tu es de ceux qui veulent la mort du ffs
Camarades,les insultes et les critiques à travers les blogs c’est comme les lettres anonymes qui sont bien sure des actes de lachetés .
le fait de dire tout bas ce que vous pensez(à travers des declarations anonymes) ,c’est une des causes de l’emergence de l’incompetence et du bricolage dont les conclusions c’est les listes de candidatures d’Alger.
O Combien de personnes ont acquis de la notoriété dans leur village,quatier,travail…,en etant des militants ou cadres du FFS; alors ce parti mérite un minimum de respect.
Le FFS n’est pas une propriété privé ,c’est un parti de matyrs et de resistants .
Les elections s’est du passé,parlant de l’avenir,cessant ces pratiques de denonciation derriére les rideaux,,retenant les lecons.
Farid militant d’Alger
selem, un grand salem pour Mr ayetahmeh je ve seulement des documentations de archives national ( histoire d’algerie ) mé je ve pa se que je sé je ve l’autre realité dans l’histoire (je suis etudiante fin d’etude mon theme est de crier un site de la gestion des archives et je ve votre aides SVP pour la virité