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Archive pour le 17 décembre, 2007

Adieu camarade

osman.jpgDifficile d’y croire ! Je te dis adieu en essayant de me convaincre que je pourrais encore te croiser dans la rue ou t’appeler sur ton téléphone. Et pourtant ! Ton cœur n’a pas pu supporter plus. Un cœur tourmenté, et ô combien surmené, qui n’a pu être à la hauteur de ton ardeur, de ton engagement. Tu as rendu l’âme au champ de bataille, dans ton milieu naturel, au milieu de tes élèves. Ceux-là mêmes qui venaient nombreux assister à chacun de tes procès. Preuve de leur soutien, leur attachement et leur amour à leur professeur.

Tu étais l’homme de tous les combats et de toutes les causes justes. Des luttes syndicales embrassées très jeune, à l’université au sein du SNEA-AD et au sein d’une UGTA déjà sclérosée et verrouillée, que tu as fini par quitter, du combat pour les droits de l’homme et pour la démocratie au sein de l’historique MCB, de celui contre la torture au lendemain des événements d’octobre 1988, de celui pour le multipartisme et la liberté d’expression, ou encore de celui contre les ajustements structurels injustes imposés à notre pays par le FMI et consorts, contre le libéralisme sauvage de l’économie nationale qui causait déjà et génère encore d’énormes misères à de larges couches de la société, du combat contre l’intégrisme et le terrorisme, du combat pour la vie et la dignité et de celui pour la vie dans la dignité. Pour la vie dans une société juste et équitable. Tu as toujours été désintéressé et imperméable à toute tentation. Ton combat, ou tes combats pour être juste, n’avaient de motivations que tes convictions et la sincérité de ton engagement. Tu es l’incarnation de cette généreuse idée du renouveau syndical dans une Algérie désarticulée. La malheureuse condition de cadavre récalcitrant qu’est devenue l’UGTA t’écœurait et te révoltait. Tu n’avais pas hésité à claquer la porte et tu as su ressusciter l’idée syndicale et la faire renaître de ses cendres. Tu as su redonner espoir à des milliers, pour ne pas dire à des millions, de travailleurs sapés par le rouleau compresseur du libéralisme et des compressions d’effectifs. Tu as su leur redonner confiance et semer en eux le courage de se battre. Tu agissais comme si tu avais une éternité devant toi. Chaque bataille que tu engageais avait son importance dans la longue marche vers ton idéal de justice et de démocratie. Mais malgré ton ardeur et ton empressement de voir aboutir ta cause, tu étais toujours loyal et savais attendre et accompagner le rythme des luttes. Entre une grève et un procès, tu avais toujours un énorme travail à entamer ou à finaliser. Tu répondais présent partout où tu étais sollicité. Tu étais un véritable porte-drapeau et un infatigable défenseur des opprimés. Ton souvenir demeurera. Ton empreinte et ton combat aussi. Adieu Redouane, adieu l’ami, adieu le frère, adieu camarade !

Par Boudjemaâ Medjkoun

Les attentats d’Alger : une population prise en otage par les luttes de clans

Par Lahouari Addi, François Gèze, Salima Mellah, Algeria-Watch, 16 décembre 2007

 

 

 

Le 11 décembre 2007, Alger vient encore une fois d’être le théâtre de deux attentats meurtriers – ciblant le Conseil constitutionnel et un bâtiment de l’ONU – qui ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés. Une fois de plus attribués aux islamistes, ces attentats ne feront l’objet d’aucune enquête policière ou judiciaire : les auteurs des explosions ayant été tués, comme d’habitude, aucune instruction digne de ce nom ne suivra. Jusqu’à nos jours, aucune enquête sérieuse n’a été diligentée à propos des massacres de Raïs (300 morts), Bentalha (477 morts), Ramka (1 000 morts) et d’autres perpétrés en 1997 et 1998. Dix ans plus tard, la grande majorité de la population algérienne est convaincue que ces tueries ont été le fait d’islamistes manipulés par les chefs du DRS (la police politique), dans le cadre de la lutte de clans qui les opposait alors à celui du président Liamine Zéroual (1). De même aujourd’hui, la revendication des derniers attentats par Al-Qaida du Maghreb (AQMI, ex-GSPC) n’est pas prise pour argent comptant par l’opinion, qui pointe derrière ce groupe des commanditaires au sein du pouvoir algérien – notoirement traversé depuis 2006 par une nouvelle lutte de clans, opposant les chefs du DRS aux forces (dont certains chefs de l’armée) rassemblées derrière la figure du président Bouteflika.

 

 

 

Étonnamment, plusieurs journalistes de la presse algérienne, pourtant farouchement hostiles aux islamistes, se sont faits en partie l’écho de ces questionnements de la population. De fait, dans les jours qui suivent les attentats, en lisant la presse et en recoupant les déclarations de certains officiels du « clan Bouteflika », on relève de nombreux indices montrant que la thèse de la lutte des clans au sommet du pouvoir est la plus plausible et que ses protagonistes ont tenu à le faire savoir. Évidemment, les indices ne sont pas des preuves, mais leur concordance est pour le moins surprenante.

 

 

 

Le premier est rapporté par le quotidien El-Watan qui, dans son édition du 12 décembre 2007, s’étonne de l’acharnement d’un officier supérieur du GIS (une police dépendant du ministère de la Défense nationale) à éloigner les journalistes des lieux des attentats. L’auteur de l’article y voit « une volonté délibérée de cacher la vérité à l’opinion publique ». Mais quelle vérité les militaires du GIS voudraient-ils cacher ? Un autre indice est une phrase lancée par le ministre de l’Intérieur, Noureddine Zerhouni, lors de sa conférence de presse, avançant que les attentats sont liés à la question du troisième mandat présidentiel : le ministre pointait ainsi du doigt ceux qui refusent que Bouteflika soit candidat à sa propre succession en 2009, péripétie politicienne pourtant parfaitement étrangère aux discours mortifères affichés par l’AQMI-GSPC sur ses sites Web.

 

 

 

Refusant de reconnaître la pertinence de la dénomination « Al-Qaida au Maghreb » et continuant de citer le GSPC (comme pour mieux souligner l’origine strictement algérienne des responsables des attentats), le ministre de l’Intérieur en a rajouté lors de sa visite sur les lieux des deux drames : d’une part, a-t-il déclaré, « les services de sécurité savaient, depuis des mois, que le siège du Conseil constitutionnel figurait parmi les cibles des groupes terroristes » ; et, d’autre part, ces derniers « ont acquis une grande capacité d’infiltration des groupes terroristes, et ils sont parvenus à affaiblir un grand nombre de ces groupes ». D’où les questions implicites (en fait transparentes pour le « sérail algérois ») : s’ils sont si efficaces, pourquoi ces services de sécurité n’ont-ils pu déjouer un tel attentat, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas de cibles anodines ? Ses chefs les auraient-ils laissés se commettre (voire les auraient commandités) po ur prouver que Bouteflika aurait échoué dans sa politique de réconciliation et que, par conséquent, il n’aurait pas à se porter candidat pour la troisième fois ? Autre indice : un reportage organisé à chaud par la radio nationale Chaîne trois, dans lequel de nombreux citoyens interrogés ont demandé… la démission du président. Quand on sait le contrôle total qu’exerce le DRS sur la radio et la télévision publiques, ce reportage parle de lui-même.

 

 

 

Une autre « anomalie » flagrante concerne les cibles des attentats – hautement symboliques – et leur mode opératoire. L’immeuble de l’ONU est situé à Hydra et le Conseil constitutionnel à Ben-Aknoun : deux quartiers hautement sécurisés d’Alger, sièges, pour le premier, des résidences des plus hautes autorités du régime et, pour le second, de nombreux établissements militaires (dont des casernes du DRS). Rappelons que le 11 avril 2007, le Palais du gouvernement et un important commissariat, dans des quartiers tout autant quadrillés, avaient été ciblés de la même manière, faisant 30 morts et plus de 200 blessés. Comment croire que des véhicules bourrés de près d’une tonne d’explosifs – selon la version officielle et celle donnée par l’AQMI – auraient pu se déplacer tranquillement sans être interceptés par des forces de sécurité omniprésentes et attentives au moindre fait suspect, à moins d’un « relâchement » programmé de ces dernières (selon un sinistre scénario largement attesté lors des massacres de 1997) ? Comment croire qu’un groupe terroriste réputé être au bord de l’agonie (du fait des « coups de boutoir » de la répression antiterroriste, selon le leitmotiv de l’« information sécuritaire ») aurait pu aussi facilement mener à bien de tels attentats, qui demandent des moyens matériels et humains, ainsi qu’une capacité d’organisation difficilement concevables de la part d’un groupe « en pleine déliquescence » ?

 

 

 

Ces attentats font ainsi douloureusement écho aux massacres de 1997, qui avaient fini par pousser le général Liamine Zéroual à la démission un an plus tard. Aujourd’hui, c’est son successeur – ou plutôt le clan de ceux qui se cachent derrière lui – Abdelaziz Bouteflika qui semble à nouveau visé par ceux qui l’avaient fait élire en 1999 (le clan du général Mohamed « Tewfik » Médiène, chef inamovible du DRS depuis 1990) et dont il a voulu s’émanciper. En atteste, parmi bien d’autres drames, celui du 6 septembre 2007 à Batna : alors que le président se trouvait encore à 20 km de la ville, un attentat suicide a visé la foule qui l’attendait sur le chemin qu’il devait emprunter, faisant 22 morts et plus de 100 blessés . Le souvenir de l’assassinat du président Mohammed Boudiaf en juin 1992, en direct à la télévision – dont tous les Algériens savent qu’il a été orchestré par les chefs du DRS –, ne s’estompe pas si facilement…

 

 

 

Le président Bouteflika a pourtant globalement mené à bien la mission que lui avaient assignée ses mentors du DRS : il a rendu l’Algérie fréquentable (même si les pétrodollars y sont aussi pour beaucoup) et il a fait passer en 2005 une loi dite « de la paix et la réconciliation ». Celle-ci équivaut à une amnistie totale des crimes des années 1990 (perpétrés par les forces de sécurité comme par les groupes armés se réclamant de l’islam) et a instauré l’interdiction de parler des années de sang sous peine de prison. Néanmoins, surtout depuis 2006, en s’appuyant sur les adversaires du « clan Tewfik » (dont les chefs de l’armée écartés par ce dernier), il a tenté d’élargir son influence dans d’importants secteurs du pouvoir algérien. Et, la conjoncture internationale aidant, il a pris, grâce à ses alliés, plusieurs décisions directement contraires aux intérêts des chefs du DRS et de leurs alliés civils : abrogation, en juillet 2006, des dispositions de la loi sur les hydrocarbures qui auraient permis – pour le plus grand profit des généraux liés aux Américains et touchant des commissions sur ces transactions – l’attribution de concessions aux entreprises pétrolières étrangères et bradé la propriété des réserves de pétrole et de gaz ; annulation de gros contrats avec des firmes américaines (dont un projet de quelque 3,5 milliards de dollars avec Anadarco) et liquidation de la société mixte algéro-américaine Brown & Roots Condor ; arrêt de la construction, déjà largement avancée, d’une importante base militaire américaine près de Tamanrasset ; intensification de la coopération militaire (et des grands contrats d’armement) avec la Russie ; etc. (2)

 

 

 

Dans ce contexte, le choix des cibles des attentats du 11 décembre peut être compris comme la délivrance de sinistres « messages » au « clan Bouteflika », mais aussi à d’autres destinataires. Aux membres du Conseil constitutionnel : l’attaque contre leur siège vise à les dissuader de parrainer la révision de la Constitution nécessaire pour un troisième mandat du président Bouteflika. À la communauté internationale ( dont les services connaissent parfaitement la vraie nature de l’AQMI-GSPC ) : l’attentat contre le siège de deux organismes de l’ONU est une manière pour les chefs du DRS de lui faire savoir que le clan Bouteflika ne peut assurer la sécurité des étrangers en Algérie et qu’ils doivent s’en remettre à eux seuls. C’est bien ce que semblait confirmer , le lendemain même des attentats, l’éditorialiste – réputé très proche du DRS – du quotidien Liberté : il écrivait que, pour le GSPC, le fait d’avoir ciblé un immeuble de l’ONU était une « manière de signifier aux étrangers que l’État algérien est incapable de protéger ses hôtes ».

 

 

 

C’est cette toile de fond, bien plus que les élucubrations des pseudo-experts internationaux ès terrorisme sur Al-Qaida, qui donne la trame explicative des dramatiques attentats frappant des civils innocents depuis le printemps 2006 (3). Et pendant ce temps, cette guerre larvée continue de prendre en otage une population broyée par l’insécurité, la pauvreté, le chômage et la malvie. En un mot, la hogra .

 

 

 

 

 

1. Salima Mellah, Les massacres en Algérie, 1992-2004 , Dossiers présentés au tribunal par le Comité Justice pour l’Algérie, mai 2004, http://www.algerie-tpp.org/tpp/pdf/dossier_2_massacres.pdf .

 

 

 

2. Voir Hocine Malti , « Les Américains en Algérie : pétrole, magouilles et terrorisme », 13 octobre 2007, http://www.algeria-watch.org/fr/article/analyse/malti_americains_algerie.htm .

 

 

 

3. Voir François Gèze et Salima Mellah , « “Al-Qaida au Maghreb” et les attentats du 11 avril 2007 à Alger. Luttes de clans sur fond de conflits géopolitiques » , Algeria-Watch, 21 avril 2007,http://www.algeria-watch.de/fr/article/analyse/attentats_110407.htm

Nous resterons inconsolables ; Adieu Camarade REDOUANE

osmane1.jpgLa nouvelle de la disparition de notre ami et camarade Osmane Redouane , nous attriste au plus haut point et nous rend inconsolable.

Redouane notre ami, notre camarade, tu va nous manquer jusqu’ à la fin de nos jours . Encore un combattant de la liberté, des droits des travailleurs et des plus démunis et des sans grades qui s’en va . Ton combat et ta contribution dans le mouvement des étudiants et des travailleurs et du peuple pour les libertés ont été sans conteste fondatrices de mouvements progressistes que souvent il fallait réinventer. Infatigable, toujours aux côtés des opprimés et des causes justes, tu as été de tous les combats , tu as milité pour l’émancipation de la calasse ouvrière, pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Tu as été cet arabophone qui a défendu avec vigueur la cause Amazigh et tu as toujours répondu présent quant il s’est agi de défendre les droits de l’homme, les libertés démocratiques et les libertés syndicales.

En ces douloureuses circonstances, nous présentons à sa famille, ses camarades, ses amis et à tous ceux qui l’on connu nos condoléances les plus attristées.

Repose en paix.

Pour la lutte car seule la lutte paye.

Khelifa Hareb (Montreal)

Mohamed Arroudj (Montreal)

Soraya Benadda (Montreal)

Ali Ihaddadene(Montreal )

Ouahiba Rabah (Montreal)

Boualem Aouarane (Montreal)

Mebrouk Rabahi (Montreal)

Babderdine Djahnine (Montreal)

Sabiha Bahbah (Montreal)

Achour Amis (Montreal)

Hassane Chiballah (Montreal)

Hmimich Ait Mouloud (USA)

Mazouzi Djemmaa (Montreal)

Omar Zeggane (Montreal)

Salim Amkhoukh (Montreal).

Nourdine hadri (Ottawa

Condoléances des amis de Redouane Osmane

osmane21.jpgNotre ami Osmane Redouane, enseignant au lycée Emir Abedelkader, membre fondateur du CLA, est mort ce samedi 15 decembre 2007 suite à un arrêt cardiaque. Cette nouvelle a attristé tous les amis qui l’ont connu notamment les enseignants qui gardent de lui le souvenir d’un syndicaliste combatif, sensible, digne et intègre, rétif à toute forme de pouvoir ou de promotion personnelle. Jusqu’à la dernière minute, Redouane a suivi le combat pour la sauvegarde des lycées techniques. Allié précieux du syndicalisme, cet écorcheur de la nuit, ce fidèle ami restera vivant dans les cœurs de ceux qui l’ont connus. Le CLA présente à ses parents, ses frères et à toute la famille éducative ses condoléances les plus sincères et partage la douleur de la disparition de cet être cher. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons. La vie est comme la flamme qui se consume tout en éclairant, la flamme s’éteint et l’homme aussi. Il ne reste de notre passage sur terre que ce que nous avons donné aux hommes. Adieu ami, adieu le frère nous ne t’oublierons jamais.

Les amis de Redouane.

Droit de réponse à la haine de Zahouane

zehouane.jpgFaut-il répondre à la haine exprimée par un malade mental ? Après avoir mûrement réfléchi j’ai pris la décision de ne pas alimenter la haine par une réponse sur le fond.

J’ai été qualifié de juif, puéril, roublard,  et maintenant primesautier (je n’ai pas pu m’empêcher de rire en fouillant dans les dictionnaires la signification de ce terme médiéval d’un autre temps, fausse érudition typique d’un autodidacte).

Maintenant il m’attaque personnellement alors qu’il sait que les lettres anonymes ne font pas partie de ma culture comme il sait que c’est lui qui a falsifié les statuts en vue de transformer une assemblée en congrès extraordinaire.

Zahouane échafaude un complot ou une conspiration à partir de mensonges auxquels il finit peut être par croire. Typique comportement paranoïaque. 

Attaqué personnellement dans une lettre aux organisations internationales, je suis bien obligé maintenant de déposer plainte personnellement pour diffamation, en attendant de formaliser une autre plainte pour injures à caractère raciste contre un individu qui a exprimé publiquement et à plusieurs reprises une opinion raciste et antisémite.

Pr Kamel DAOUD,

Membre du Comité Directeur

Chargé des relations internationales

Décès de Redouane Osmane: message de Rafik Khelfaoui

osmane3.jpgLa triste nouvelle du décès de notre camarade et ami Redouane Osmane m’a profondément anéanti.
C’est pendant une quinzaine d’années que je l’ai côtoyé, durant mon exil en Algérie et bien avant, pendant mes années d’étudiant à la faculté de Bouzaréah et les luttes au sein du SNEAD (Syndicat national autonome et démocratique) où il a été le principal animateur. Redouane était toujours présent, la pensée généreuse, le mot consolant.
Militant a fortes convictions, il a toujours déployé ses forces sans ménager le petit souffle pour préparer et organiser les luttes et faire avancer la cause des opprimés. C’était le plus souvent au détriment de sa vie privée.
Désormais, malheureusement, c’est uniquement dans nos souvenirs qu’il continuera à vivre… Mais comme ses camarades, les syndicalistes qui ont milité avec lui, ses amis et tous ceux qui luttent pour des causes justes, nous nous souviendrons longtemps de lui, et nous pourrons s’enorgueillir d’avoir côtoyé le militant infatigable, l’homme intègre et digne qu’était Redouane.
En ce moment de profonde tristesse, je m’incline avec respect devant sa mémoire et je présente à sa famille, à sa soeur Fouzia et à ses camarades et amis mes fraternelles condoléances.
Rafik KHALFAOUI, Belgique

Pourquoi camarade

Mes larmes, camarade
ont le goût amer de la passion.
De tes yeux plein d`éspoir
tu as lancé un dernier regard
Le poing levé, camarade
tu as sauté
dans une dernière lutte
où tes démons
l’ont emporté.
Dans ce monde de mutilation, camarade
mes souvenirs
sont voués
à la destruction.
Pourquoi, pourquoi
sous ce pont
où les flots, couleurs de sang
emportent avec eux
les derniers chants
de la révolution,
porquoi es-tu parti
abandonnant
les drapeaux, l’amour et la vie?
Déjà
je sens le brouillard
envelopper mon corps
et ton cri se perdre
dans le silence
de la mort.

Je presente mes condoleances e toute la famille de notre cher camarade Redouane et a tous les camarades en lutte.

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