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Archive pour le 30 décembre, 2007
La version française d’El Khabar censure le président Chadli
رأى البعض في القرارات التي اتخذتموها بعد تسلّمكم الحكم محاولة للانقلاب على سياسة بومدين… ما تعليقكم؟
« قبل رحيله كان بومدين يفكر جديا في إحداث تغييرات جذرية في السياسة المنتهجة في الزراعة والتصنيع والتأميمات، بل انه صارحني في العديد من المرات انه ندم على بعض الإجراءات التي اتخذها وكان مصمما على الدعوة إلى مؤتمر للحزب لتقييم كل جوانب السياسة الوطنية لتحديد السلبيات وتسطير اختيارات جديدة. أما أولئك الذين يتهمونني بمحو آثار فترة بومدين، فهم بالتحديد من كان مستفيدا من الوضع أو ما يسمى ببارونات النظام وأقلية يسارية حاولت مساومتي، لكنني رفضت ذلك. وحين شرعت في الإصلاحات بدأوا يتحدثون عن سعي الشاذلي إلى محو آثار بومدين. إن كل ما قمت به هو محاولة إصلاح نظام وصل إلى طريق مسدود كنا كلنا، وليس بومدين وحده، مسؤولين عما آلت إليه الأمور. كانت نيتي حسنة وصادقة، وللتاريخ الكلمة الأخيرة عن فترة حكمي. وهؤلاء الذي تحدثوا عن محوي لآثار بومدين هم نفس الأشخاص الذين وصفوا فترة حكمي بالعشرية السوداء. واغتنم فرصة هذا اللقاء لأقول إن الذي ابتدع عبارة العشرية السوداء هو مسؤول أراد الاستيلاء على فيلا هي ملك للدولة مصنّفة ضمن إقامات الدولة التاريخية رفض إخلائها بعد إنهاء مهامه. وحين هددته بإخراجه بالقوة العمومية بدأ يروج لفكرة العشرية السوداء وتلقفتها الصحافة… فعن أية عشرية يتحدون؟ هل حلّلوا موضوعيا فترة الشاذلي؟ هل قيموا الإنجازات في الاقتصاد والمنشآت القاعدية؟ من يتجرأ اليوم على القول إن مؤسس التعددية السياسية وفتح المجال الإعلامي والتأسيس لثقافة حقوق الإنسان هو شخص آخر غير الشاذلي؟ أقول فقط نوكل عليهم ربي«
Version française
Chadli Bendjedid : Avant sa disparition, Boumediene pensait sérieusement à introduire des changements radicaux dans la politique agricole, la politique industrielle et les nationalisations. Ceux qui m’accusent d’avoir effacé les traces de l’ère Boumediene sont précisément ceux qui ont le plus bénéficié de la situation et qu’on appelle les barons du régime, ainsi qu’une minorité de gauchistes qui ont voulu obtenir des privilèges au prix de quelques marchandages mais j’ai refusé, et lorsque j’ai entrepris les réformes, on a dit que je voulais effacer les traces de Boumediene. On a aussi parlé de décennie noire. De quelle décennie parlent-ils ? Ont-ils analysé objectivement l’époque Chadli ? Ont-ils évalué les réalisations dans le domaine de l’économie ? Qui oserait dire aujourd’hui que l’instigateur du pluralisme politique, de l’ouverture du champ médiatique et de la culture des droits de l’Homme est une autre personne que Chadli ?
Commentaire: La technique du quotidien El Khabar consiste en la traduction sélective vers le français des textes sensibles.
Je vais tenter de traduire le passage écrit en rouge qu’EL Khabar n’a pas jugé nécessaire de traduire. Pourtant le passage est très important !
Chadli Bendjedid: « Je profite de cette rencontre pour dire que l’expression « la décennie noire » a été inventée par un responsable qui voulait s’accaparer une villa appartenant à l’Etat. Alors qu’il n’était plus en fonction, ce responsable ne voulait pas quitter la villa classée « résidence historique de l’Etat ». C’est lorsque j’ai brandi la menace de recourir à la force publique pour le faire évacuer que ce responsable a commencé à propager cette idée de « la décennie noire ».
Affaire Mécili: Le nom de l’assassin tenu secret
Deux mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés par le juge parisien, Baudoin Thouvenot, contre les assassins présumés de Me Ali Mecili, tué le 7 avril 1987 à Paris… Ces mandats d’arrêt ont été signés le 7 décembre dernier par le même juge, contre l’avis du parquet de Paris selon lequel la délivrance de ces mandats «ne s’impose pas». Ils visent Abdelmalek Amellou, exécutant présumé de l’assassinat, et Mohamed Ziane Hassani, un ancien agent de la sécurité militaire qui en aurait été le commanditaire, selon une information de l’hebdomadaire parisien Le Canard enchaîné.
Le 7 avril 1987, Ali Mecili, 47 ans, avocat de sont état, avait été assassiné de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris. Il avait été recruté par la Sécurité militaire juste après l’indépendance de l’Algérie et travaillait comme agent de renseignements. De nationalité française, il a délaissé son vrai prénom André pour s’appeler Ali. Il avait travaillé comme agent des renseignements à la Sécurité militaire jusqu’à l’année 1966 où il rejoint son pays d’origine, la France. Il s’établira définitivement sur le sol français et se consacrera à ses études de droit. Il rencontrera, lors de ses études, le leader du FFS, Hocine Aït Ahmed qui, comme lui, poursuivait les mêmes études de droit. Ils se lièrent d’amitié et c’est tout naturellement qu’ils commencèrent à faire de l’opposition au régime de Boumediène. Ce fut d’ailleurs Ali Mecili qui fut à l’origine du rapprochement des deux leaders de la Révolution, Ahmed Benbella et Aït Ahmed, lors d’une rencontre à Londres en 1987, ponctuée par une déclaration politique commune. Dès l’annonce de son décès, Hocine Aït Ahmed, alors exilé en Suisse, avait accusé «les services spéciaux» algériens d’avoir commandité l’assassinat. Ali Mecili, réfugié en France depuis 1965, faisait office de porte-parole de Aït Ahmed. Deux mois plus tard, les policiers français, disposant de renseignements, arrêtaient à Paris l’auteur présumé de l’assassinat, Abdelmalek Amellou, sur lequel était retrouvé un ordre de mission de la Sécurité militaire algérienne signé du capitaine Hassani. Mais, à l’issue de sa garde à vue, le suspect sera expulsé de France vers l’Algérie avec sa concubine Fatima Beliati, en vertu de la procédure «d’urgence absolue», à la demande du ministère de l’Intérieur alors dirigé par Charles Pasqua et Robert Pandraud. En 2003, le juge Thouvenot a recueilli le témoignage accablant d’un ancien officier de la Sécurité algérienne, réfugié politique en Allemagne, le colonel Mohammed Samraoui, qui affirme avoir assisté en Algérie à la remise, par le capitaine Hassani, d’une grosse somme d’argent à Amellou pour l’assassinat d’Ali Mecili. «La délivrance aujourd’hui des deux mandats d’arrêt représente le début de la réparation de la forfaiture française qui a consisté à renvoyer l’assassin à ses commanditaires», a expliqué à l’AFP Me Antoine Comte, avocat d’Annie Mecili, la veuve de Ali Mecili. Interrogé sur les chances de voir les mandats exécutés, l’avocat a rappelé que ces mandats valaient mises en examen. «Normalement, si la procédure va à son terme, les deux hommes seront un jour jugés par une cour d’assises à Paris, qu’ils soient présents ou non (par contumace, ndlr)». Or, et selon des sources algériennes très au fait du dossier de Ali Mecili, l’auteur du meurtre de l’avocat franco-algérien n’est pas Abdelmalek Amellou mais une troisième personne dont l’identité est tenue secrète. Abdelmalek Amellou ne serait alors que l’intermédiaire entre le capitaine Hassani et le meurtrier de Mecili. Saïd Farhi, La Voix de l’Oranie
Commentaire: Cet article est un tissu de mensonges. L’auteur qui affirme que l’assassin de Ali Mécili n’est pas Abdelmalek Amellou ignore tout de la vie de Ali Mécili. A ce jujet, Said Farhi a écrit que Mécili a été recruté par la SM en 1962…C’est en France qu’il a connu, lors de ses études, le leader du FFS, Hocine Aït Ahmed qui, comme lui, poursuivait les mêmes études de droit. Tout le monde sait que Ali Mécili était au Malg durant la guerre de libération. Tout le monde sait que Mécili a rejoint le FFS dés sa création. Tout le monde sait que Mécili a été arrêté en 1964 en compagnie de Hocine Ait Ahmed. Je me demande comment un journaliste qui ignore tout sur la vie de la victime puisse affirmer que l’auteur de l’assassinat est tenu secret.