Affaire Mécili: Le nom de l’assassin tenu secret
Deux mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés par le juge parisien, Baudoin Thouvenot, contre les assassins présumés de Me Ali Mecili, tué le 7 avril 1987 à Paris… Ces mandats d’arrêt ont été signés le 7 décembre dernier par le même juge, contre l’avis du parquet de Paris selon lequel la délivrance de ces mandats «ne s’impose pas». Ils visent Abdelmalek Amellou, exécutant présumé de l’assassinat, et Mohamed Ziane Hassani, un ancien agent de la sécurité militaire qui en aurait été le commanditaire, selon une information de l’hebdomadaire parisien Le Canard enchaîné.
Le 7 avril 1987, Ali Mecili, 47 ans, avocat de sont état, avait été assassiné de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris. Il avait été recruté par la Sécurité militaire juste après l’indépendance de l’Algérie et travaillait comme agent de renseignements. De nationalité française, il a délaissé son vrai prénom André pour s’appeler Ali. Il avait travaillé comme agent des renseignements à la Sécurité militaire jusqu’à l’année 1966 où il rejoint son pays d’origine, la France. Il s’établira définitivement sur le sol français et se consacrera à ses études de droit. Il rencontrera, lors de ses études, le leader du FFS, Hocine Aït Ahmed qui, comme lui, poursuivait les mêmes études de droit. Ils se lièrent d’amitié et c’est tout naturellement qu’ils commencèrent à faire de l’opposition au régime de Boumediène. Ce fut d’ailleurs Ali Mecili qui fut à l’origine du rapprochement des deux leaders de la Révolution, Ahmed Benbella et Aït Ahmed, lors d’une rencontre à Londres en 1987, ponctuée par une déclaration politique commune. Dès l’annonce de son décès, Hocine Aït Ahmed, alors exilé en Suisse, avait accusé «les services spéciaux» algériens d’avoir commandité l’assassinat. Ali Mecili, réfugié en France depuis 1965, faisait office de porte-parole de Aït Ahmed. Deux mois plus tard, les policiers français, disposant de renseignements, arrêtaient à Paris l’auteur présumé de l’assassinat, Abdelmalek Amellou, sur lequel était retrouvé un ordre de mission de la Sécurité militaire algérienne signé du capitaine Hassani. Mais, à l’issue de sa garde à vue, le suspect sera expulsé de France vers l’Algérie avec sa concubine Fatima Beliati, en vertu de la procédure «d’urgence absolue», à la demande du ministère de l’Intérieur alors dirigé par Charles Pasqua et Robert Pandraud. En 2003, le juge Thouvenot a recueilli le témoignage accablant d’un ancien officier de la Sécurité algérienne, réfugié politique en Allemagne, le colonel Mohammed Samraoui, qui affirme avoir assisté en Algérie à la remise, par le capitaine Hassani, d’une grosse somme d’argent à Amellou pour l’assassinat d’Ali Mecili. «La délivrance aujourd’hui des deux mandats d’arrêt représente le début de la réparation de la forfaiture française qui a consisté à renvoyer l’assassin à ses commanditaires», a expliqué à l’AFP Me Antoine Comte, avocat d’Annie Mecili, la veuve de Ali Mecili. Interrogé sur les chances de voir les mandats exécutés, l’avocat a rappelé que ces mandats valaient mises en examen. «Normalement, si la procédure va à son terme, les deux hommes seront un jour jugés par une cour d’assises à Paris, qu’ils soient présents ou non (par contumace, ndlr)». Or, et selon des sources algériennes très au fait du dossier de Ali Mecili, l’auteur du meurtre de l’avocat franco-algérien n’est pas Abdelmalek Amellou mais une troisième personne dont l’identité est tenue secrète. Abdelmalek Amellou ne serait alors que l’intermédiaire entre le capitaine Hassani et le meurtrier de Mecili. Saïd Farhi, La Voix de l’Oranie
Commentaire: Cet article est un tissu de mensonges. L’auteur qui affirme que l’assassin de Ali Mécili n’est pas Abdelmalek Amellou ignore tout de la vie de Ali Mécili. A ce jujet, Said Farhi a écrit que Mécili a été recruté par la SM en 1962…C’est en France qu’il a connu, lors de ses études, le leader du FFS, Hocine Aït Ahmed qui, comme lui, poursuivait les mêmes études de droit. Tout le monde sait que Ali Mécili était au Malg durant la guerre de libération. Tout le monde sait que Mécili a rejoint le FFS dés sa création. Tout le monde sait que Mécili a été arrêté en 1964 en compagnie de Hocine Ait Ahmed. Je me demande comment un journaliste qui ignore tout sur la vie de la victime puisse affirmer que l’auteur de l’assassinat est tenu secret.
il est plusqu’indispensable que les militants de la democratie restent vigilents car les manipulations sur l’assassinat de ALI MECILI vont commencer pour faire diversion sur les auteurs de l’assassinat et les circonstances ainsi que sur la vie de ALI MECILI et son parcours et engagement. les laboratoires vont commencer à travailler.
Concernant la biographie de maître Mecili l’article est vrai ratage .Cependant , pour le tueur de Mecili , ce n’est pas Amellou , c’est une autre personne.Le tueur est originaire de la ville d’Oum El Bouaghi dont Hassani Rachid est aussi originaire .Le vrai tueur a été liquidé sur une autoroute de Lyon dans un semblant réglement de compte entre truands , et un journal local lyonnais en a parlé à l’époque.
Hichem Aboud , agent du D.R.S et originaire de la ville d’Oum El Bouaghi, est un grand menteur , il n’a jamais rencontré Hassani Rachid , ils n’ont jamais travaillé ensemble au D.R.S, ils n’appartenaient pas à la même direction au sein du D.R.S.
Hichem Aboud , saute toujours sur l’occasion , pour jouer aux vedettes.
-Bentounsi Radouane.
Une autre affaire pour nous montrer encore que la Justice française n’a rien a envié à celle des Pays dits » voyous » . Le colonel du D.R.S Hassani Rachid rentrera à la base sain et sauve, et le dossier de l’affaire Mecili sera renvoyé encore aux calendes grecques.
La photo Ait Ahmed , Anne Mecili et Kouchner ne veut rien dire , sauf, que c’est encore un autre leurre de la démocratie occidentale.
Hichem Aboud joue aux vedettes comme à son habitude , mais il ne leur vend que du vent.
Cette affaire , oeuvre des services spéciaux des deux pays , l’Algérie et la France , dégage une odeur d’ éléctions présidentielles du côté algérien , et de véritable récession économique du côté français.
- Haider le Blanc