Le quotidien algérien Liberté a craché son venin sur l’ONU et son Secrétaire général. Dans un long article du journaliste « spécialiste » des questions sécuritaires, Mounir.B, le journal de Rebrab s’est attaqué à l’ONU et à son SG qui a décidé d’envoyer une commission d’enquête sur l’attentat perpetré contre le siège de l’ONU à Alger le 11 décembre 2007. « Tout le monde savait que les attentats kamikazes étaient possibles. Est-ce par faute de budget que l’ONU n’a pas pu déménager dans un siège, en dehors de la capitale, hypersécurisé, comme l’a relevé un des participants à cette réunion devant le silence gêné de l’envoyé de Ban Ki-Moon », a écrit Mounir B.
Pour le journaliste « l’Algérie se doit de sécuriser les sites, mais à l’extérieur des bâtiments, du moment que le droit international ne lui confère aucune intervention à l’intérieur des chancelleries ». A ma connaissane, l’attentat ne s’est pas produit à l’intérieur de la chancellerie mais bel et bien à l’extérieur ! Il est vrai que ce qui intéresse nos décideurs c’est de surveiller ce qui se passe à l’intérieur. En on a oublié l’extérieur.
En riposte à la décision de l’ONU, Mounir B s’est permis d’attaquer le Secrétaire général adjoint à la sécurité, David Veness qui a remis un rapport à M.Ban Ki-moon sur l’attentat d’Alger. L’auteur de l’article est allé jusqu’à remettre en cause la qualité d’expert de M. Davis Veness. « Un Britannique présenté comme un “expert” reconnu, mais dont le passé sulfureux laisse présager des doutes quant aux conclusions du rapport qui a conduit à une telle décision », écrit Mounir B et d’ajouter que « David Veness n’est autre que l’ancien assistant de l’ex-chef de Scotland Yard, qui avait mené l’enquête sur la mort de Diana. Veness était accusé par le père de Dodi Al-Fayed, le milliardaire égyptien, d’avoir dissimulé des preuves à la justice britannique quant aux “menaces de mort” dont avait fait part Diana à Scotland Yard, pour dédouaner cette dernière dans son incapacité à protéger la princesse ».
En effet, Mounir B reproche à Davis Veness ce que reproche le SG de l’ONU à l’Algérie « d’avoir dissimulé des preuves à l’ONU quant aux “menaces” dont avait fait part son siège à Alger ». El Mouhtarem