• Accueil
  • > Archives pour le Vendredi 25 janvier 2008

Archive pour le 25 janvier, 2008

Ben Barka enterré à Paris, près d’une autoroute, selon un livre israélien

mehdibenbarka1040.jpg«Le 29 octobre 1965, Ben Barka est arrivé à Paris en provenance de Genève, avec un passeport diplomatique algérien. Il a déposé ses valises chez son ami Jo Ohanna, un juif marocain, et s’est rendu à pied à la brasserie Lipp pour y rencontrer un journaliste français, quand deux policiers français en civil l’ont interpellé et conduit dans une voiture de location jusqu’à une villa au sud de Paris », a raconté dans un entretien à l’AFP, Shmouel Seguev, journaliste israélien et auteur d’un ouvrage publié vendredi.   

«Nous savons avec certitude que Ben Barka était encore en vie le 1er novembre (…) le général Dlimi ne voulait pas le tuer, mais lui faire avouer son intention de renverser le roi Hassan II », a-t-il ajouté. 

«Ben Barka avait les chevilles entravées et les mains nouées dans le dos, et Dlimi lui a plongé la tête dans un bac rempli d’eau. A un moment donné, il a pressé trop fort sur ses jugulaires, l’étranglant ainsi à mort », a-t-il  poursuivi. 

«Le ministre marocain de l’Intérieur, le général Mohammed Oufkir, chef de la police secrète, est ensuite arrivé à Paris pour organiser l’enterrement, qui s’est déroulé à Paris, quelques jours après le décès, sur une aire en construction, où il y avait du béton et du ciment, aux abords de l’autoroute du sud », a encore indiqué M. Seguev. 

Son livre, préfacé par un ancien chef du Mossad, le service d’espionnage israélien, Ephraïm Halévy, et publié en hébreu par les éditions Matar sous le titre « Le lien marocain », fourmille de détails sur les relations secrètes entre Israël et le Maroc. 

 Le Mossad a ainsi indirectement permis aux services secrets marocains de repérer l’opposant socialiste, puis de le piéger: «Ben Barka, qui voyageait beaucoup à travers le monde, se servait d’un kiosque à journaux à Genève comme d’une boîte postale où il venait récupérer son courrier, et le Mossad a donné cette information à Dlimi », affirme Seguev. 

On apprend aussi que Ben Barka a rencontré en 1960 un haut responsable du Mossad pour lui demander –en vain– une aide financière et en armes afin de renverser le régime chérifien, et que David Ben Gourion, le fondateur d’Israël, en a averti le souverain marocain.

FRONT NATIONAL - Bouches-du... |
Mouvement des Jeunes Social... |
15ème circonscription du No... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Sagvar, le Roman Noir de la...
| Sarkophage
| UES - Claude WEBER