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Archive pour janvier, 2008

On dénonce la fraude et on participe à l’élection !

avocat.jpgLes six têtes de liste engagés dans la course à l’élection du conseil de l’Ordre d’Alger, qui se tiendra jeudi 24 janvier, ont accusé le bâtonnier Sellini, candidat pour un troisième mandat, de :

1- n’avoir pas respecté le principe de transparence et d’impartialité, garanti par le règlement, en refusant à ce jour de rendre public le nom du président de la commission électorale,

2- de ne pas avoir pris en compte leur revendication de les faire participer à l’organisation des élections.

3- d’avoir diffuser le tableau de l’ordre en retard. Le tableau comporte de nombreuses anomalies.

4- d’avoir rendu publique la liste d’avocats à quelques jours seulement du vote

5- d’avoir signer 520 dérogations à quelques mois de l’élection. Pis, des cabinets d’avocats apparaissent avec au moins 20 stagiaires.

6- d’avoir diffuser une liste des avocats qui ne comporte, dans de nombreux cas, ni adresse ni références des électeurs. Cela empêche les candidats de mener leur campagne.  

En dépit de toutes les anomalies qui entourent l’élection, les candidats vont tout de même participer à « la mascarade électorale ». On dénonce une fraude et on participe à l’élection. Cela ne se passe qu’en Algérie.  

Réunion du Conseil national du FFS, demain jeudi

Le Conseil national du Front des Forces Socialistes (FFS) se réunira jeudi 24 et vendredi 25 janvier au siège national du parti. Lors de cette session, le premier secrétaire, Karim Tabbou, va procéder, selon nos sources, à l’annonce de la composition du secrétariat national. 

Patrick Parisot nouvel ambassadeur du Canada en Algérie

parisotpatrick.jpgLe ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a reçu, aujourd’huii à Alger, M. Patrick Parisot, qui lui a présenté les copies figurées des lettres l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada, auprès de la République algérienne.  Diplômé du baccalauréat en science politique de l’UQAM en 1984, M. Parisot est devenu attaché de presse du premier ministre en 1993 et conseiller spécial en matière de politiques en 1999, poste qu’il a occupé jusqu’en 2001, année où il a été nommé ambassadeur au Chili. Avant son entrée au gouvernement, M. Parisot a été journaliste à Radio-Canada et à Télévision Quatre-Saisons. De 2003 à 2007, il a été ambassadeur au Portugal.

Le MDS: « Bouteflika doit partir »

«Sur tous les fronts, politique, social, économique, sécuritaire, c’est la faillite de la politique initiée par le pouvoir depuis l’intronisation de Bouteflika », indique le MDS, version Hocine Ali,  dans un communiqué. Le MDS s’oppose « énergiquement » à un autre mandat. « Plus que cela, compte tenu du bilan catastrophique, le MDS considère que Bouteflika doit partir. »

Commentaire: A la lecture du communiqué du MDS, nous avons l’impression que les Algériens,  avant l’intonisation de Bouteflika, mangeaient de la crevette et passaient leurs vacances à la Côte d’Azur. Pourtant, c’est durant les années 1990 que les décideurs ont bradé les entreprises publiques et licencié des milliers de travailleurs.

Déclaration du jour

A. O. M., 18 ans, classe scientifique (lycée Ameziane Ben Heddad de Bachedjarrah) : « Le ministère nous dit que les sujets du bac ne porteront que sur les cours réalisés. Mais je ne sais pas si ces responsables de l’éducation sont au courant qu’il y a certains profs qui ont commencé le programme par les derniers chapitres. Comment comptent-ils (les responsables du ministère) unifier les sujets du bac dans ce cas-là ? Nous voulons que le ministère arrête dès maintenant la liste des programmes à réaliser pour nous éviter toute mauvaise surprise à l’avenir. »

ANNULATION D’UNE CONFERENCE DE BEN BRIK: »L’Algérie devient un duplicata de la Tunisie »

benbrik.jpgTaoufik Ben Brik est empêché de présenter son dernier livre, « Je ne partirai pas », à Alger. Le journaliste et écrivain tunisien dénonce la solidarité qui prévaut entre les régimes arabes et affirme que « l’Algérie devient un duplicata de la Tunisie ». Entretien exclusif. 

Vous deviez tenir une conférence à Alger le 22 janvier. Pourquoi est-elle finalement annulée ?- La rencontre portait sur la sortie de mon nouveau livre, « Je ne partirai pas », qui vient de paraître en Algérie aux éditions Chihab. J’ai été invité par cette maison d’édition et le Centre culturel français d’Alger, qui organisait une rencontre pour promouvoir le livre maghrébin. Dimanche, Pierre Barrot, l’attaché culturel de l’ambassade de France en Algérie, m’a appelé pour me dire que la conférence était annulée. C’est la présidence algérienne qui a contacté l’ambassade pour empêcher ma venue. J’étais pourtant prêt à partir, j’avais mes billets.

Est-ce le thème du livre qui posait problème ?

- Il parle de ce Tunis qui n’existe plus et qui est devenu Manhattan. C’est un ouvrage humoristique et littéraire. Je n’ai d’ailleurs pas pu le publier en France, parce que les maisons d’édition le jugent trop littéraire.

Comment expliquez-vous la décision de la présidence algérienne ?

- Tout a commencé en 2000. Abdelaziz Bouteflika a déclaré qu’il n’était pas question que je me rende en Algérie. La présidence algérienne affirme que ma venue dans le pays constituerait un incident diplomatique. Je suis déjà interdit de séjour au Maroc, en Egypte et au Liban. La solidarité arabe entre les régimes prévaut. En interdisant mon allocution, l’Algérie devient un duplicata de la Tunisie. Par ailleurs, il y a eu, en plus d’une solidarité algéro-tunisienne, une solidarité franco-algérienne.

En quoi gênez-vous les pays arabes ?

- Je suis trop libre, je ne mâche pas mes mots. J’ai l’expression avant d’avoir la liberté. Un régime démocratique, on le critique, moi j’abhorre le gouvernement tunisien, qui est un régime despotique. Il a fait de mon pays une prison sans barreaux.

Seriez-vous prêt à être moins virulent pour ne plus être rejeté ?

- Je ne suis pas virulent. Je ne peux simplement pas ne pas être en colère. Comme je l’ai déjà dit dans Le Nouvel Observateur, je suis un parrain dans une prison sicilienne. Je suis incapable de quitter ce pays, même si je dois être sans le sou.

Interview de Taoufik Ben Brik par Bérénice Rocfort-Giovanni
(le lundi 21 janvier 2008)
 

Manipulation, dites-vous ?

Editorial, La Tribune du 21 janvier 2008

Par Chafaa Bouaïche

L’année 2008 commence mal pour l’Algérie. Dans son rapport annuel, la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) a évoqué la situation du front social, qu’elle a qualifiée d’«alarmante». Le président de la commission, Farouk Ksentini, a indiqué qu’une tension importante est perçue en ce qui concerne les droits sociaux, avant d’ajouter que les responsables «sont conscients de la gravité de la situation». En effet, la paralysie du secteur de la fonction publique, suite à l’appel à la grève générale lancé par les syndicats autonomes, ne fait que conforter M. Ksentini dans ses propos. Ce dernier a, par ailleurs, prévenu contre une explosion sociale.
Le front social est en ébullition. Les fonctionnaires sont mécontents de l’aggravation de leurs conditions de vie. Au lieu de convier les syndicalistes à un dialogue, le gouvernement cherche plutôt à savoir qui se «cache» derrière le mouvement. En d’autres termes, il veut connaître qui manipule les fonctionnaires. Cette manière de procéder contribue à jeter le doute sur les initiateurs du «mouvement» et leurs intentions.
En psychologie, la manipulation signifie obtenir de quelqu’un qu’il fasse quelque chose qu’il ne veut pas faire, sans qu’il s’aperçoive qu’on la lui fait faire. Les fonctionnaires ont-ils été obligés d’observer la grève ? Les syndicats ont-ils empêché les fonctionnaires de rejoindre leur poste de travail ? Il faut reconnaître que seule l’aspiration à «une vie meilleure» a «obligé» les fonctionnaires à suivre l’appel des syndicats. Affirmer que les fonctionnaires font l’objet d’une quelconque manipulation, c’est mépriser leur intelligence et piétiner leur conscience. Les enseignants ne sont pas des marionnettes ! Ils sont chargés d’éduquer les enfants. Ils décident de leur avenir.
Ces derniers jours, la grogne a gagné les lycéens. Ils emboîtent le pas aux adultes. Si ces derniers réclament l’augmentation de leur salaire, les lycéens, quant à eux, réclament l’allégement des programmes scolaires. Déterminés à faire entendre leur voix, les lycéens sont allés jusqu’à braver l’interdiction des manifestations publiques, décrétée par le ministre de l’Intérieur au lendemain de la marche du 14 juin 2001.
Dans le cadre du dialogue, le secrétaire général du ministère de l’Education, M. Khaldi, a pris l’initiative de recevoir une délégation lycéenne. La poursuite du mouvement de protestation après cette rencontre révèle l’échec des «négociations». «Il faut faire attention à la manipulation à des fins politiques des doléances des élèves», aurait déclaré M. Khaldi à l’adresse de la délégation. A court d’arguments, le responsable de l’éducation a préféré mettre en garde les lycéens contre la manipulation politique de leurs doléances. Mais comment ose-t-on parler de manipulation politique à des adolescents dans un pays où même les adultes ne connaissent pas le sens de la politique ? Le mouvement des lycéens est-il spontané ? Il n’y a aucun doute. La manipulation, par contre, risque d’intervenir au cours des manifestations.
Après l’assassinat de Guermah Massinissa en avril 2001 par un gendarme à Beni Douala, les lycéens avaient organisé des marches pacifiques pour exprimer leur colère. Ce n’est que plus tard que des apprentis sorciers se sont greffés au mouvement pour le dévier de sa trajectoire. La suite, tout le monde la connaît. Aujourd’hui, le même scénario risque-t-il de se reproduire ? Alléger un programme scolaire pour éviter des dérapages, ce n’est pas la mer à boire.

C. B

Bouteflika le 31 janvier à Addis Abéba

abdelazizbouteflika4.jpgLe président Abdelaziz Bouteflika se rendra à la fin du mois de janvier à Addis-Abéba (Ethiopie) où il participera à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l‘Union Africaine.

L’ouverture du capital d’Algérie Télécom est maintenu

haichour.jpgLe ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Boudjemaâ Haïchour a déclaré,  au sujet de l‘ouverture du capital d’Algérie Télécom (AT), programmée dans le cadre des réformes du secteur de la poste et des technologies de l’information et de la communication (TIC), que ce projet « est maintenu » et qu’il ne s’agit pas d’une privatisation mais plutôt d’ »une ouverture qui permettra de bénéficier de l’expérience de géants mondiaux des TIC ». « Il y a deux mois et demi le chef du gouvernement nous a demande de revoir ce dossier en prenant en considération les évolutions au niveau mondial », a-t-il précisé, ajoutant que « dans tous les cas la majorité du capital d’AT restera en possession de l’Algérie ». 

Il a relevé, dans ce contexte, qu’une banque espagnole a été sélectionnée, suite à un avis d’appel d’offre international, pour réaliser une étude sur la planification de cette ouverture qui , selon lui, permettra à AT de décrocher des marchés à l’étranger notamment en Afrique.

100 entreprises publiques concernées par la privatisation durant le premier semestre 2008

temar.jpgLe ministre de l’Industrie et de la promotion des investissements M. Hamid Temmar a annoncé, ce matin, que 100 entreprises publiques seront concernées par la privatisation durant le premier semestre de l’année en cours. Dans une allocution prononcée devant le 3ème forum économique d’Alger, rapporte l’APS, M. Temmar a souligné que « l’opération de privatisation a connu un développement rapide depuis 2005, avec l’ouverture du capital de 350 entreprises et la programmation de 100 autres à la privatisation durant le premier semestre 2008″

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