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Archive pour le 14 février, 2008

Pourquoi j’ai adhéré au FFS

je veux seulemement expliquer mon adhésion au F.F.S: pour un ancien militant de la démocratie et ex-président de l’APC de la commune de SOUK-OUFELLA,  je ne paticiperai qu’à la construction de ma commune sous les directives de ma structure. Je veux souligner que la sturcture du F.F.S a toujours été à l’avant-garde des luttes citoyennes et démocratiques. Aujourdhui,  nous sommes unis autour de cette lancée: mettre l’intérêt du citoyen avant tout.

Samir Rabhi.

Commentaire: J’ai connu Samir Rabhi à l’université de Béjaia. J’étais membre du comité des étudiants, je témoigne que Samir était très engagé dans la lutte. Il était militant du RCD. En 2005, il était élu président de l’APC de Souk Oufella sous les couleurs de ce parti. Aujourd’hui, Samir a rejoint le FFS. Je suis certain que son adhésion est sincère. Bienvenu mon ami. El Mouhatarem

Brahim Mohammedi, élu du FFS à LNI

  • Larbaâ Nath Irathen/Suite au blocage de l’APC
    “La situation actuelle met fin au bradage de la collectivité” 

Voilà soixante-dix jours depuis que le maire RCD a été installé à la tête de l’APC. Ce dernier qui demeure sur une corde raide, gère en solo les affaires courantes, tout en restant convaincu que son siège est à tout moment éjectable vu la situation politique locale actuelle. Le groupe des huit (G8) composé des élus FFS/FLN avec trois (3) sièges chacun et indépendants (2) ne veulent plus en démordre et maintiennent toujours la pression. Ces élus contestataires majoritaires qui se sont réunis à plusieurs reprises depuis la proclamation des résultats du scrutin pour la pérennité de leur action sont devenus “allergiques” au du mot “Alliance” avec l’élu RCD en place, Hocine Lounis. Ils considèrent leur acte comme étant un “acte fondateur de la démocratie locale et qui opère une rupture radicale avec les pratiques du passé où l’élu se cramponnait contre vents et mares à son poste”.  Par ailleurs, ces derniers jours, des rumeurs circulent sur le fait que certains élus du groupe tentent de fausser compagnie à leurs collègues et auraient même pris contact avec les élus du RCD pour rallier l’exécutif. Brahim Mohammedi (dit Mustapha) avocat au barreau de Tizi Ouzou, élu tête de liste FFS et qui parle au nom de la coalition (FFS/FLN/IND) a sollicité les colonnes de la Dépêche de Kabylie pour apporter un démenti formel à cette rumeur et en même asséner quelques vérités sur la situation actuelle. Ecoutons-le.   

La Dépêche de Kabylie : L’APC est actuellement bloquée par la majorité et le maire gère en solo. Que dites-vous de cela ? 

Brahim Mohammedi : Pour moi, l’APC de Larbaâ Nath Irathen n’est pas bloquée, bien au contraire, elle est débloquée, et ce pour les raisons suivantes : la population qui a voté pour le changement, a placé toute sa confiance en nous pour la concrétisation de cet objectif. Je suis profondément convaincu que les citoyens refusent le retour à la gestion des années 90. Le blocage est dans l’esprit même des élus installés qui refusent le fait accompli et voir la réalité en face. En termes plus clair, les élus du RCD ignorent l’aspiration de la population. La situation actuelle est bénéfique à plus d’un titre aussi bien pour la démocratie que pour la bonne gestion des affaires de la cité. Nous avons réussi à asseoir de nouvelles mœurs politiques locales qui poussent les partis politiques à choisir l’avenir des candidats intègres, propres, honnêtes, responsables et capables de gérer. En un mot, cela résume que la situation actuelle met fin au bricolage, à l’invective au dénigrement et à l’opportunisme à l’intérêt personnel et surtout au bradage de la collectivité. Le groupe des huit (G8) comme on l’appelle désormais, a opéré une rupture radicale avec les pratiques du passé où l’élu se cramponnait à son siège contre vents et marées, où seul l’attrait de la mangeoire et la soif du pouvoir peuvent expliquer le maintien à son poste. 

Des rumeurs avancent que certains élus issus du FFS, FLN et indépendants veulent rejoindre l’exécutif. Confirmez-vous cela ? 

C’est archi-faux. Il n’y a aucun élu parmi le groupe des huit (8) qui veut et encore moins pense à rejoindre l’APC, en dépit bien entendu de toutes les tentatives entreprises ayant échoué. La décision prise par l’ensemble des élus des formations que vous citez, majoritaires, est définitive, irrévocable et irréversible. Effectivement, nous assistons ces derniers jours à une panoplie de rumeurs et de propagande autour de cette question, lesquelles ne sont que l’œuvre de certaines personnes ayant des intérêts immédiats loin de l’intérêt public. 

Il est clair que cette situation pénalise le citoyen. N’est-ce pas ? 

La situation est loin de pénaliser le citoyen, car celui-ci a été tout le temps pénalisé, voire ignoré et marginalisé depuis plus d’une décennie. Le citoyen doit comprendre justement que l’heure est venue de rétablir la vérité et réhabiliter la citoyenneté, l’honneur et la dignité. 

Ne craignez-vous pas une désaffection populaire pour les prochains rendez-vous électoraux? (les citoyens se diront que finalement à quoi bon de voter ?) 

Les élections du 29 novembre 2007 démontrent largement que le citoyen est “libéré”. Il faut reconnaître que nous avons réussi aussi à mettre un terme au sectarisme, au tribalisme qui rongent notre localité depuis l’ouverture démocratique  ; d’ailleurs la population l’a prouvé dans les suffrages exprimés. Ceux qui croient que Larbaâ Nath Irathen est acquise à  un seul parti politique se trompent toujours de société. En dépit de toutes les tentatives de pressions et de harcèlements exercés par certaines forces occultes locales qui ont la main-mise sur l’administration, la population locale a résisté et a dit son dernier mot. Nous sommes profondément persuadés (mes collègues et moi) que les citoyens ont tiré des enseignements et leur détermination sera plus que jamais inébranlable dans les prochains rendez-vous électoraux. 

Les électeurs toutes tendances pensent que le G8 est drivé par  M. Mohand Amiri du FLN et que vous ne faites qu’exécuter ses directives. Qu’avez-vous à dire aux citoyens ? 

Ce n’est pas de notre faute si la position du FLN et celle des indépendants coïncide parfaitement avec celle du FFS. Les décisions sont prises démocratiquement dans un débat contradictoire, sincère et sans tutelle. La position du FFS s’inscrit dans le cadre du principe directeur du parti et à la limite, c’est une question d’hommes.  M. Amiri, que je respecte beaucoup, n’est qu’un élu parmi les autres. 

Trois (03) sièges pour le FFS, est-ce une victoire ou une défaite selon   vous ? 

Le FFS en tant que parti d’opposition, contrairement à d’autres partis qui adoptent la politique de l’entrisme, explique que les résultats obtenus à Larbaâ Nath Irathen sont satisfaisants et encourageants. Nous avons réussi à nous positionner et échanger le paysage politique local. Il est vrai aussi que le FFS qui adopte le principe démocratique et qui respecte le choix de la volonté populaire pouvait faire mieux. En tout cas, je suis convaincu que Larbaâ Nath Irathen demeure le bastion du FFS, pour peu qu’il n’y ait pas de fraude. 

Certains disent que la gestion précédente a laissé des casserole sale s au niveaude la municipalité.  Une opinion là-dessus ? 

Le citoyen de Larbaâ Nath Irathen n’est pas dupe. Il voit tout et entend tout. Les responsables locaux doivent le savoir. Le citoyen en fait est au courant de tous les détails concernant la gestion de sa commune. Je vous cite quelques exemples que vous n’êtes pas sans ignorer, et qui ont laissé des séquelles. La distribution des logements sociaux dans les années 90 est parfaitement illustrative. Ces logements ont été attribués par les responsables de l’époque à leurs familles, amis et proches. Il y a aussi l’iniquité dans la répartition des projets communaux qui sont souvent attribués aux “petits copains” et qui n’ont aucune notion d’entrepreneur. La gestion d’une collectivité ne devrait pas se résumer à l’organisation de banquets inutiles dépassant tout entendement avec l’argent du contribuable. Voilà ce que le citoyen a toujours dénoncé, en disant que l’APC n’est pas une propriété privée. C’est bien beau d’organiser des voyages à l’étranger prétextant que c’est dans le cadre d’un jumelage avec les communes françaises, mais faudrait-il que ces séjours apportent un intérêt particulier au citoyen. On peut citer l’exemple suivant : investissement, création d’emploi, savoir-faire au lieu et place de voyages de villégiatures et d’affaires personnelles.   

Tout le monde constate, ces derniers jours que le “maire” est à pied d’œuvre, malgré cette situation d’isolement. Que pensez-vous de ça ? 

Si vous faites allusion au bitumage du tronçon de route du dépotoir, de l’arrêt des fourgons de Tizi Ouzou et encore la route du village de Taourirt Mokrane, ces travaux sont loin d’être l’œuvre de l’actuel élu. Ce sont des projets qui ont été inscrits en 2007 et malheureusement n’ont pas été réalisés en leur temps par l’équipe sortante. Voilà. Sachez qu’en l’absence d’un exécutif, comme c’est le cas actuellement, aucun projet ne peut être exécuté et réalisé. 

Un dernier mot ? 

Je voudrais lancer un appel à tous les citoyens de Larbaâ Nath Irathen  pour leur dire que les élus dont je fais partie n’ont aucun intérêt personnel à défendre, comme certains le prétendent si ce n’est ceux de la collectivité. Comme le dit si bien un Président américain : “Il faut penser  à donner pour son pays et non pas à recevoir”.  

Je rend hommage à tous les citoyens qui ont placé leur confiance en nous et se sont exprimés contre vents et marées et nous les rassurons sur notre abnégation pour déloger définitivement l’opportunisme et mettre fin à cette mascarade. Les affaires sur le dos des citoyens sont terminées.  Entretien réalisé par S. K. S

Algérie – Rapport annuel 2008 de RSF

logorsf.gifLes journalistes algériens ont bénéficié en 2007, d’une relative accalmie. Les poursuites judiciaires et les violences n’ont pas atteint les niveaux connus précédemment. La liberté de la presse est-elle pour autant respectée en Algérie ? L’absence de pluralisme dans le secteur de l’audiovisuel et les pressions indirectes subies par les professionnels des médias sont loin de le confirmer.

Une dizaine de journalistes ont été déférés devant la justice, c’est peu en comparaison des années précédentes où le tribunal d’Alger avait été rebaptisé « la rédaction », parce que les journalistes y passaient de très longues heures chaque semaine. Mais ceux qui se sont retrouvés devant la justice en 2007 ont eu affaire à des juges qui n’ont pas su démontrer leur indépendance vis-à-vis du pouvoir. Omar Belhouchet, directeur de publication du quotidien El Watan, un habitué des tribunaux, et le chroniqueur Chawki Amari ont été condamnés, le 27 mai, à deux mois de prison et à une amende d’un million de dinars (l’équivalent de 10 635 euros). Les deux hommes étaient poursuivis pour « diffamation » par un préfet qu’ils avaient accusé de corruption. C’est souvent pour avoir dénoncé les malversations de fonctionnaires puissants que les journalistes algériens rencontrent des difficultés. C’est le cas de Noureddine Boukraa, du quotidien national Ennahar, qui a été interpellé le 14 novembre et placé en garde à vue pendant 24 heures. Le journaliste avait publié, deux jours auparavant, un article dans lequel il avait mis en cause les liens entre les forces de l’ordre de la ville d’Annaba et la mafia locale. Par ailleurs, deux journalistes du quotidien Ech-Chorouk ont été condamnés, le 4 avril, à six mois de prison avec sursis suite à une plainte en « diffamation » déposée en 2006 par le président libyen Mouammar Kadhafi. En revanche, Arezki Aït-Larbi, correspondant de plusieurs journaux français, a été acquitté après dix ans de procédure, suite à une plainte en « diffamation » déposée en 1997 par un fonctionnaire de l’administration pénitentiaire.

Un status quo préjudiciable

Les journalistes algériens ont un statut fragile. Les autorités continuent de faire la sourde oreille aux demandes répétées de réforme du code de l’information qui permet d’emprisonner des journalistes pour des délits de presse. L’Etat continue de vouloir contrôler les médias, mêmes privés. La manne publicitaire représente un levier de pression très puissant. La répartition des budgets publicitaires de l’Etat et de ses entreprises a été déléguée à l’Agence nationale de l’édition et de la publicité qui tend à distribuer des fonds plus importants aux journaux proches du gouvernement. Par ailleurs, les médias audiovisuels restent sous le contrôle exclusif de l’Etat, qui ne cesse de repousser l’éventualité d’une libéralisation prétextant une « concurrence étrangère de plus en plus rude » dans ce domaine.

Les journalistes qui ont couvert les attentats survenus en Algérie en 2007 ont dû faire face à des agents de sûreté manquant parfois de discernement. Le 16 mai, Jamal Belkadi, correspondant d’El Watan à Constantine, a été brutalisé par le chef de la sûreté de la préfecture alors qu’il prenait des photos sur les lieux d’un attentat. Son matériel a été confisqué. Poursuivi pour avoir « franchi le périmètre de sécurité », le photographe a été condamné un mois plus tard à une faible amende.

Enfin, le ministère de la Communication a rejeté au cours de l’année 2007 les demandes de visas de plusieurs équipes de télévision étrangères, à l’instar de la chaîne française M6 qui souhaitait réaliser un reportage sur les enfants du terrorisme nés dans le maquis.

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