FFS : En quête d’une alternative au système
Malgré un environnement national hostile, où les espaces démocratiques «sont de moins en moins ouverts», le FFS poursuit sa stratégie de ressourcement interne et externe, sa quête inlassable vers la création d’une alternative au système.
Chérif Bennaceur – Alger (Le Soir)- Le siège national du Front des forces socialistes (FFS) à Alger a abrité durant le week-end écoulé des activités culturelles et artistiques, voulues en hommage à la femme algérienne. Des expositions de tableaux de Serge Endrieu et d’étudiants des Beaux-Arts, une projection de photos, un monologue ainsi qu’une conférence-débat, le tout sous une ambiance musicale, ont marqué ces deux journées. Celles-ci devaient se tenir la semaine précédente, à l’occasion de la Journée internationale de la Femme, le 8 mars, mais ont dû être reportées en raison des mauvaises conditions météorologiques prévalant alors. Militants, acteurs du mouvement associatif féminin et autres représentants de la société civile, ont assisté à ces activités. Ces dernières qui s’inscrivent, selon le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, dans le sillage de la démarche de proximité impulsée avec le mouvement associatif, culturel, juvénile, tendant à partager des valeurs communes avec le parti du leader historique Hocine Aït- Ahmed. Dans un contexte national où, selon Karim Tabbou, rencontré en marge des ces activités, «les espaces sont de moins en moins ouverts» pour l’action militante libre, où il y a recul sur le plan des valeurs politiques et absence d’acteurs politiques dignes de ce nom. Et où les règles constitutionnelles et institutionnelles sont bafouées et le pouvoir s’exerce en dehors de la Constitution, le cercle de l’archaïsme et les comportements maffieux et claniques dominant. Nonobstant cet «environnement très hostile», le FFS poursuit sa stratégie de ressourcement, à l’interne mais aussi à l’externe, sa quête vers la création d’une alternative au système. Et c’est dans ce sens que s’inscrit l’initiative politique lancée, l’année dernière, par le président du FFS, Hocine Aït- Ahmed, l’ancien premier ministre, Mouloud Hamrouche et l’ancien secrétaire général du FLN, Abdelhamid Mehri. Une initiative qui a, selon Karim Tabbou, reçu un écho, beaucoup d’écoute dans la société, certains demandant qu’elle soit clarifiée davantage dans son contenu. Et une initiative encore en maturation, en enrichissement, avec des rencontres de concertation régulières entre ces trois personnalités. Cela même s’il n’est pas fait état d’un calendrier précis, le FFS voulant agir selon sa propre géographie politique.
C. B.
il faut d abord quil permette une alternance democratique ds son propre parti,ce qui fait defaut au ffs et qui fait fuire les cadres du parti,ces militants qui croyait que le ffs et le seul cadre democratique ds le pays sont partis deçu,combien ils sont,des centaines et la seignée continue, alors mr ait ahmed la democratie au ffs c est pour quand? moi je suisq convaincu tant que vs etes à la tete du parti vs ne permettrez ps son existance, c est un probleme de culture d une generation qui a fait son temps .cest malheureux on croyait que vs etes lexception,domage pour lalgerie,apres vs peut etre…..
bravo,il n ya plus de censure!apparament tu es en disgrace avec la direction,tout depend du moment ou l article tombe,on fera avec, bon courage et à bientot.