26 mars, 2008
La phrase du jour…
«Si le président actuel (Abdelaziz Bouteflika) se présente, il n’y aura pas de place pour un autre candidat, sauf pour ceux qui veulent jouer le rôle de lièvre »
Ahmed Benbitour in El Khabar
«Si le président actuel (Abdelaziz Bouteflika) se présente, il n’y aura pas de place pour un autre candidat, sauf pour ceux qui veulent jouer le rôle de lièvre »
Ahmed Benbitour in El Khabar
«Le président Abdelaziz Bouteflika aurait décidé de procéder à la révision de la Constitution après l’élection présidentielle de 2009», a écrit le quotidien du FLN Sawt El Ahrar dans son édition d’aujourd’hui. Par ailleurs, ajoute le quotidien, le président Bouteflika aurait décidé de réviser l’article 74 de la Constitution en juin prochain. «Une révision constitutionnelle nécessite l’ouverture d’un large débat avec la société et les partis politiques», souligne le journaliste. « Bouteflika va soumettre l’amendement de l’article 74 au Parlement, car l’organisation d’un référendum autour de la question n’a pas de sens du moment où la revendication émane de la société et des grands partis politiques».
Le président du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, n’a pas pu retenir sa colère contre l’ENTV qui boycotte les activités de son parti. En effet, lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier à la maison de la presse Tahar Djaout, M. Merbah a surpris les quelques journalistes présents dans la salle en procédant à la casse d’un téléviseur en signe de protestation contre l’entreprise que dirige HHC. « C’est ce que mérite la télévision algérienne», a déclaré M. Merbah avant d’ajouter que «Les funérailles ne sont pas pour aujourd’hui». Pour le conférencier « la télévision algérienne ne sera pas enterrée dans le carré des martyrs au cimetière d’El Allia, mais au niveau de la décharge de Oued Smar».
L’ancien chef du gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, a traité, hier, 25 mars, dans un entretien accordé au quotidien Le Soir d’Algérie, Ahmed Ouyahia de mercenaire politique.
« Qu’il le pense sincèrement ou qu’il ne fasse que répéter ce que l’on veut qu’il dise, cet ancien chef de gouvernement (Ouyahia NDLR) se trompe quand il fustige les «hommes politiques que l’on entend jamais qu’une seule fois tous les cinq ans à l’occasion des échéances électorales». De tels propos dénient l’existence dans notre société d’autres façons d’être que le mercenariat politique, dont il a par ailleurs ce mérite qu’il s’en revendique auprès des députés ou des militants de son parti. Ils détonent dans la bouche du chef d’un chef de parti prodige, il fait le croire, puisque deux mois à peine après sa création, ce parti a contrôlé une majorité de plus des deux tiers des sièges à l’Assemblée nationale en 1997. C’est pour dire combien est grande la confusion que l’on instille dans les esprits à propos de la vie politique nationale ». Fin de citation de Sid Ahmed Ghozali
L’ancien membre de la direction nationale du RCD, ancien ministre de la Santé, candidat malheureux aux élections législatives de juin 2007 et actuel secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et la République (UDR), parti non agrée, est sur la voie d’ouvrir une médiathèque à Alger. Le lieu ? Amara a décidé de transformer le siège offert gracieusement par l’APC d’Alger-centre à La Dépêche de Kabylie (Boulevard Bougara El Biar) en médiathèque.
République Algérienne Démocratique et Populaire
Assemblée Populaire de Béjaia
Déclaration
La justice est-elle un vain mot ?
«TAMURTH» en Berbère, qui nous renvoie en même temps à la désignation de la terre et du pay, a toujours véhiculé le patriotisme du peuple algérien. D’ailleurs, les colons, dés le début de l’occupation, ont utilisé le séquestre de la terre comme moyen d’encouragement des colonies de peuplement d’une part, et d’autre part, comme moyen de représailles à l’endroit des Algériens, propriétaires de cette terre.
Les Tribus des «ILLOULAS OUSSAMEUR» comme on les appelait à l’époque, en ont payé chèrement. Après qu’elles aient participé à la révolte de 1871, les colons, en représailles, ont déporté en Nouvelle Calédonie les plus irréductibles d’entre eux et séquestré toutes leurs terres qu’ils offraient gracieusement au Caïd BENALY CHERIF.
En 1963, au lieu qu’elles soient restituées à leurs propriétaires légitimes, en réparation du préjudice du séquestre, ou alors nationalisées carrément, l’Etat algérien ne les a que protées (sous protection de l’Etat).
Contre toute attente, ce même Etat, 35 ans après, remue la blessure de la déportation et du séquestre de ces populations, en restituant les dites terres aux mêmes donataires des colons en 1871. Etrange perpétuation des pratiques.
C’est pourquoi, ces populations mobilisées, plus que jamais comme le témoignent leurs actions pacifiques, ne trouveront que le soutien de l’Assemblée Populaire de Wilaya, ainsi que celui de tous les nationalistes de ce pays.
Devant la dilapidation immorale de ces terres, les plus fertiles de notre région, qu’entreprennent une multitude de barons au grand jour, nous alertons, mettons en garde toutes les autorités du pays contre tout développement et exigeons l’annulation immédiate de cette indue restitution.
Fait à Béjaia, le 25 mars 2008
Le Président de l’Assemblée Populaire de Wilaya
H. FERHAT