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Archive pour le 29 mars, 2008

Rina Sherman s’en prend à tout le monde.

Dans un entretien paru dans le quotidien La   Nouvelle République du 29 mars 2008, Rina Sherman, auteur du livre Le Huitième Mort de Tibhirine s’en est prise à tout le monde.

A propos de Abdelkader Tigha: «Les habitants de Blida ont révélé les activités de prostitution, de drogue, d’alcool et de voitures «Taïwan» de Tigha et de son entourage (…) un voyou et contrebandier et non pas un héros qui dénonçait les soi-disant méfaits de l’armée algérienne (…)

A propos de Jean-Baptiste Rivoire: «Jean-Baptiste Rivoir commençait à appeler les rédactions pour leur dire qu’il a un e-mail qui confirme que Didier Contant est un agent secret double,  qu’il a harcelé l’épouse de Tigha et que tout ce qu’il avance ne sont que des allégations »

A propos des ONG : « Canal Plus, Amnesty International, Algeria-Watch, FIDH, REMDH, Gèze et d’autres organisations telles que RSF (…) étaient le fonds de commerce de ceux qui prônent la thèse du «qui-tue-qui ?» (…)

A propos du lobbie du «qui-tue-qui?» : une certaine fraction de la gauche française, l’Internationale socialiste, des Verts, une partie du Parti communiste qui ont leurs ramifications un peu partout et aussi les ONG, telles qu’Amnesty International, Anna Butso, la FIDH qui ont fait un travail important d’information au sein de la presse (…)   
A propos des médias français:
«Il est clair aujourd’hui, qu’en France, les médias manipulent l’opinion publique et sont aussi manipulés. Il y a de grands groupes de presse en France qui dominent le paysage médiatique, mais très peu sont indépendants, tels que Le Canard Enchaîné, Charlie Hebdo, Goliath Magazine à Lyon. Les patrons des grands canards, à l’image de Libération, affirment que leurs titres sont libres, mais il n’y a qu’à voir la politique française et ce qui se passe dans ces médias (…) Aujourd’hui, en France, il est demandé au journaliste de ne pas réfléchir mais d’écrire ce qu’on lui dit d’écrire. Autrement dit, en France, il y a un show médiatique permanent qui n’a rien à voir avec la politique ».

DGSE et Jean Baptisme Rivoire: « Les services secrets français sont au courant de beaucoup de choses…Je me suis aperçue (…) que ces services étaient au fait de ce que je faisais comme investigations. Mais des indications tendent à affirmer que la DGSE y est pour quelque chose dans cette affaire. Preuve en est, lors d’un entretien entre Jean-Baptiste Rivoire et Didier Contant, Rivoire a dit à Contant :  «J’ai un ami qui travaille dans les services qui est venu me voir avec ton article qui est publié dans le Figaro, un article qu’il trouve très bien et qu’il veut que tu travailles avec lui.» Cela se voit bien que Jean-Baptiste Rivoire était très bien introduit dans les services secrets français et il était informé de ce que va écrire un journaliste avant même de l’avoir écrit à tel point qu’il monte tout un lobby pour empêcher la publication de l’article en question. C’est pour cela que la thèse que Rivoire est un élément de la DGSE est très plausible. La question qui se pose pourquoi la pré enquête sur le «suicide» de Contant a été menée de manière hâtive et les dépositions de certains témoins contiennent des anomalies que j’ai moi-même soulevées. Il y avait trois procès-verbaux de la même personne qui contenaient des contradictions. Aussi, il y avait un passant qui a apporté une autre contradiction. Pour ne pas s’embourber, on a fait venir le numéro 2 de la brigade antiterroriste pour me signifier qu’il n’y avait aucune contradiction (…)

A propos de François Gèze: « Je pense aujourd’hui que l’objectif du lobby « Qui tue qui ? » visait la déstabilisation du Maghreb, parce que la société de François Gèze  et Canal + appartiennent à Vivendi et que ce dernier a des intérêts au Maghreb.

A propos de RSF: « Au sujet du cas de Didier Contant, Menard, du RSF, a affirmé : «Nous n’avons pas été sollicité d’autant plus que la presse française ne s’est pas saisie de l’affaire Contant.» Donc, Menard n’avait plus besoin de parler et comme il est financé par Publicis — et si on travaille pas avec Publicis on a rien —  il ne voulait pas parler d’une affaire gênante. Pour ce faire, il crie sur tous les toits ce qui se passe en dehors de la France pour monter en créneau très vite afin de s’en démarquer de l’affaire. 

À propos de pub et… de Hamid Grine

On croyait savoir que Djezzy était l’ami de la presse. Du moins, c’est le sentiment que procure toute rencontre avec son premier patron Hassan Kabbani. Un homme affable dégageant une sincérité naturelle, parfois même naïve. Malheureusement, chez Djezzy, ces qualités font gravement défaut dans l’entourage du directeur général. Tout le monde ne déteste pas la presse mais, il s’en trouve d’aucuns qui nourrissent à l’égard des médias des sentiments hostiles, fruit d’une rancœur ancienne née d’une non réussite professionnelle. 

Sinon comment expliquer les tentatives de «marocanisation» dont se rend responsable quasi quotidiennement le chargé des médias d’OTA, confondant entre un partenariat commercial et un larbinisme éhonté, au point de faire carrément dans le chantage en brandissant le spectre de la publicité ? Nous avons, au moins, le droit de publier les communiqués de la concurrence dans le cadre de notre mission de service public, non ! C’est bien que Hamid Grine défende les intérêts de Djezzy face à la concurrence et qu’il cherche à faire le vide autour de lui pour plaire à son employeur. C’est bien aussi que Hamid Grine se rapproche davantage de la presse, c’est de bonne guerre. En ce qui nous concerne, nous trouvons mesquin que Hamid Grine personnalise un peu trop les relations entre Djezzy et certains journaux au point de se faire incontournable dans ce partenariat. 

Pour les grands tirages, la question ne se pose même plus, depuis la réaction d’un rédacteur en chef d’El Khabar qui a déversé un chapelet de noms d’oiseaux à son interlocuteur inquisiteur. Tant pis, s’il est encore des titres de la presse nationale qui se plaisent à faire les courtisans. Le schéma est pourtant clair : d’un côté, une compagnie OTA avec un patron Hassan Kabbani, responsable du pire comme du meilleur de son entreprise, et de l’autre, des patrons de presse soucieux du devenir de leurs journaux. 

On y voit mal la place du zèle dont fait preuve Hamid Grine. A fortiori quand les relations entre les deux entités se voient envenimées pour des considérations d’amour-propre. Que Hamid Grine comprenne définitivement que nous, Le Courrier d’Algérie et Nass Bladi, ne serons jamais à la solde de qui que soit. Notre fierté d’Algériens vaut beaucoup mieux que quelques pages de publicité dont il use et abuse pour attenter à la liberté d’expression et par-delà, nuire à l’image de marque de son employeur. 

Dommage, Djezzy mériterait mieux. Il fallait que quelqu’un le dise. Maintenant, c’est fait ! 

Ahmed Toumiat

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