Archive pour mars, 2008

À propos de pub et… de Hamid Grine

On croyait savoir que Djezzy était l’ami de la presse. Du moins, c’est le sentiment que procure toute rencontre avec son premier patron Hassan Kabbani. Un homme affable dégageant une sincérité naturelle, parfois même naïve. Malheureusement, chez Djezzy, ces qualités font gravement défaut dans l’entourage du directeur général. Tout le monde ne déteste pas la presse mais, il s’en trouve d’aucuns qui nourrissent à l’égard des médias des sentiments hostiles, fruit d’une rancœur ancienne née d’une non réussite professionnelle. 

Sinon comment expliquer les tentatives de «marocanisation» dont se rend responsable quasi quotidiennement le chargé des médias d’OTA, confondant entre un partenariat commercial et un larbinisme éhonté, au point de faire carrément dans le chantage en brandissant le spectre de la publicité ? Nous avons, au moins, le droit de publier les communiqués de la concurrence dans le cadre de notre mission de service public, non ! C’est bien que Hamid Grine défende les intérêts de Djezzy face à la concurrence et qu’il cherche à faire le vide autour de lui pour plaire à son employeur. C’est bien aussi que Hamid Grine se rapproche davantage de la presse, c’est de bonne guerre. En ce qui nous concerne, nous trouvons mesquin que Hamid Grine personnalise un peu trop les relations entre Djezzy et certains journaux au point de se faire incontournable dans ce partenariat. 

Pour les grands tirages, la question ne se pose même plus, depuis la réaction d’un rédacteur en chef d’El Khabar qui a déversé un chapelet de noms d’oiseaux à son interlocuteur inquisiteur. Tant pis, s’il est encore des titres de la presse nationale qui se plaisent à faire les courtisans. Le schéma est pourtant clair : d’un côté, une compagnie OTA avec un patron Hassan Kabbani, responsable du pire comme du meilleur de son entreprise, et de l’autre, des patrons de presse soucieux du devenir de leurs journaux. 

On y voit mal la place du zèle dont fait preuve Hamid Grine. A fortiori quand les relations entre les deux entités se voient envenimées pour des considérations d’amour-propre. Que Hamid Grine comprenne définitivement que nous, Le Courrier d’Algérie et Nass Bladi, ne serons jamais à la solde de qui que soit. Notre fierté d’Algériens vaut beaucoup mieux que quelques pages de publicité dont il use et abuse pour attenter à la liberté d’expression et par-delà, nuire à l’image de marque de son employeur. 

Dommage, Djezzy mériterait mieux. Il fallait que quelqu’un le dise. Maintenant, c’est fait ! 

Ahmed Toumiat

Belkheir, Touati, Khdiri et le critère de taille

Existerait-il un critère de taille qui lierait ces trois noms ? demandons-nous à de hautes personnalités. «Ils sont tous les trois de ou proches de l’armée.» Ce qui ne serait pas pour dire que les décideurs qui ont marqué l’histoire nationale des pouvoirs gardent intact leur statut de «faiseurs de président», beaucoup d’équilibres à ces niveaux ayant été cassés par les soins de Bouteflika. Ce serait plutôt ce qu’en penseraient les grandes puissances qui est mis en avant dans ces discussions. Les grandes puissances, ce sont bien sûr les Etats-Unis et la France. Pour ce qui est de Belkheir, il a toujours été soutenu dans les hautes sphères des pouvoirs «qu’il a la caution des deux, des Américains et des Français.» Pour Touati, il est plutôt dit que «ce sont les Américains qui le soutiennent au cas où… ». Reste Khdiri, «l’homme qui a parlé à l’avion», qui suscite curiosité. Mais c’est peut-être parce qu’il a parlé à l’avion koweitien détourné dans les années 80 sur Alger, qui lui vaudrait ce genre d’attention. A ce propos, les Américains étaient «tout ouïe» aux échos en provenance d’Alger. Khdiri aurait-il marqué leur esprit à ce point ? L’on ne saura rien de tout cela d’autant que rien ne dit que Bouteflika serait prêt à céder la place. Il serait d’ailleurs malheureux qu’il le fasse seulement sous ce genre de pressions. D’autant qu’il semble que pour l’instant, il se tourne vers Moscou même si l’affaire des MIG 29 a quelque peu troublé l’atmosphère entre les deux capitales.

Il est affirmé dans les milieux diplomatiques que Bouteflika continuera d’être aux yeux des Russes l’homme par qui l’idée de la création d’une OPEP du gaz pourrait avancer sûrement. Les dernières déclarations du ministre de l’Energie, Chakib Khelil, sur la question ne sont pas passées inaperçues. Il faut croire que Moscou a réussi à convaincre les grands producteurs de gaz de la faisabilité et de la nécessité d’un tel regroupement, même le Qatar, ce petit pays aux importantes réserves de gaz mais qui abrite la plus grande base militaire américaine. La participation du président de la République au sommet arabe qui se tient aujourd’hui à Damas – sauf imprévu de dernière minute – ne trompe pas sur son rapprochement avec Moscou et son scepticisme à l’égard de Washington. La Russie, faut-il le rappeler, a poussé tous les Arabes à assister à ce sommet. Elle tente même de forcer la main aux Américains en imposant son idée d’organiser une conférence internationale sur la paix au Moyen-Orient.

Il est désolant que les souverains arabes, notamment le saoudien et l’égyptien, continuent de réfléchir et de réagir à de si importants événements en fonction de l’humeur de leurs parrains occidentaux.

La crise des subprimes dont les conséquences sur l’économie mondiale pourrait être cette carte que l’Amérique de Bush jouerait pour tenir en haleine le reste du monde. Il faut croire que l’entêtement de l’Iranien Ahmedinedjed à enrichir l’uranium, les multiples réactions de Moscou pour contrecarrer la politique américaine, la fulgurante expansion de l’économie chinoise et les changements politiques en Amérique latine cachent mal l’intention de ce reste du monde à vouloir changer l’ordre mondial. «Le monde ne peut plus continuer à fonctionner ainsi, il faut que ça change», nous avait dit le président iranien lorsqu’il nous avait reçus en juillet dernier à Téhéran. 

Ghania Oukazzi, Le Quotidien d’Oran  du 26 mars 2008

Algérie : appel à la création d’une chaîne de télévision religieuse

Les participants au colloque scientifique organisé à Dar El-Imam à Mohamadia (Alger) à l’occasion de la semaine nationale du Coran, ont rappelé jeudi la nécessité de lancer une chaîne de télévision religieuse.   

Les participants au colloque ont recommandé la création d’une chaîne thématique spécialisée dans les affaires religieuses en vue de consolider et protéger l’identité nationale et l’unité religieuse.

Cette chaîne sera appelée à diffuser et à mettre en valeur les préceptes de la religion islamique et les vertus du prophète (QSSSL).

La phrase du jour…

«Si le président actuel (Abdelaziz Bouteflika) se présente, il n’y aura pas de place pour un autre candidat, sauf pour ceux qui veulent jouer le rôle de lièvre »

Ahmed Benbitour in El Khabar 

Révision de l’article 74 de la Constitution en juin ?

constitutionweb.jpg«Le président Abdelaziz Bouteflika aurait décidé de procéder à la révision de la Constitution après l’élection présidentielle de 2009», a écrit le quotidien du FLN Sawt El Ahrar dans son édition d’aujourd’hui. Par ailleurs, ajoute le quotidien, le président Bouteflika aurait décidé de réviser l’article 74 de la Constitution en juin prochain. «Une révision constitutionnelle nécessite l’ouverture d’un large débat avec la société et les partis politiques», souligne le journaliste. « Bouteflika va soumettre l’amendement de l’article 74 au Parlement, car l’organisation d’un référendum autour de la question n’a pas de sens du moment où la revendication émane de la société et des grands partis politiques».

Abdelkader Merbah casse un téléviseur pour protester contre l’ENTV

fache.gifLe président du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, n’a pas pu retenir sa colère contre l’ENTV qui boycotte les activités de son parti.  En effet, lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier à la maison de la presse Tahar Djaout, M. Merbah a surpris les quelques journalistes présents dans la salle en procédant à la casse d’un téléviseur en signe de protestation contre l’entreprise que dirige HHC. « C’est ce que mérite la télévision algérienne», a déclaré M. Merbah avant d’ajouter que «Les funérailles ne sont pas pour aujourd’hui». Pour le conférencier « la télévision algérienne ne sera pas enterrée dans le carré des martyrs au cimetière d’El Allia, mais au niveau de la décharge de Oued Smar». 

Sid Ahmed Ghozali traite Ouyahia de mercenaire politique

eradicator.jpgL’ancien chef du gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, a traité, hier, 25 mars, dans un entretien accordé au quotidien Le Soir d’Algérie, Ahmed Ouyahia de mercenaire politique.

« Qu’il le pense sincèrement ou qu’il ne fasse que répéter ce que l’on veut qu’il dise, cet ancien chef de gouvernement (Ouyahia NDLR) se trompe quand il fustige les «hommes politiques que l’on entend jamais qu’une seule fois tous les cinq ans à l’occasion des échéances électorales». De tels propos dénient l’existence dans notre société d’autres façons d’être que le mercenariat politique, dont il a par ailleurs ce mérite qu’il s’en revendique auprès des députés ou des militants de son parti. Ils détonent dans la bouche du chef d’un chef de parti prodige, il fait le croire, puisque deux mois à peine après sa création, ce parti a contrôlé une majorité de plus des deux tiers des sièges à l’Assemblée nationale en 1997. C’est pour dire combien est grande la confusion que l’on instille dans les esprits à propos de la vie politique nationale ». Fin de citation de Sid Ahmed Ghozali

Une médiathèque pour Amara Benyounès !

amara1.jpgL’ancien membre de la direction nationale du RCD, ancien ministre de la Santé, candidat malheureux aux élections législatives de juin 2007 et actuel secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et la République (UDR), parti non agrée, est sur la voie d’ouvrir une médiathèque à Alger. Le lieu ? Amara a décidé de transformer le siège offert gracieusement par l’APC d’Alger-centre à La Dépêche de Kabylie (Boulevard Bougara El Biar) en médiathèque.   

Le P-APW de Béjaia exige l’annulation de la restitution des terres aux héritiers BENALY CHERIF

République Algérienne Démocratique et Populaire 

Assemblée Populaire de Béjaia 

Déclaration 

La justice est-elle un vain mot ? 

«TAMURTH» en Berbère, qui nous renvoie en même temps à  la désignation de la terre et du pay, a toujours véhiculé le patriotisme du peuple algérien. D’ailleurs, les colons, dés le début de l’occupation, ont utilisé le séquestre de la terre comme moyen d’encouragement des colonies de peuplement d’une part, et d’autre part, comme moyen de représailles à  l’endroit des Algériens, propriétaires de cette terre. 

Les Tribus des «ILLOULAS OUSSAMEUR» comme on les appelait à  l’époque, en ont payé chèrement. Après qu’elles aient participé à la révolte de 1871, les colons, en représailles, ont déporté en Nouvelle Calédonie les plus irréductibles d’entre eux et séquestré toutes leurs terres qu’ils offraient gracieusement au Caïd BENALY CHERIF. 

En 1963, au lieu qu’elles soient restituées à  leurs propriétaires légitimes, en réparation du préjudice du séquestre, ou alors nationalisées carrément, l’Etat algérien ne les a que protées (sous protection de l’Etat). 

Contre toute attente, ce même Etat, 35 ans après, remue la blessure de la déportation et du séquestre de ces populations, en restituant les dites terres aux mêmes donataires des colons en 1871. Etrange perpétuation des pratiques. 

C’est pourquoi, ces populations mobilisées, plus que jamais comme le témoignent leurs actions pacifiques, ne trouveront que le soutien de l’Assemblée Populaire de Wilaya, ainsi que celui de tous les nationalistes de ce pays. 

Devant la dilapidation immorale de ces terres, les plus fertiles de notre région, qu’entreprennent une multitude de barons au grand jour, nous alertons, mettons en garde toutes les autorités du pays contre tout développement et exigeons l’annulation immédiate de cette indue restitution. 

Fait à Béjaia, le 25 mars 2008 

Le Président de l’Assemblée Populaire de Wilaya 

H. FERHAT

Ould Abbès honore Rina Sherman

lejour3.jpgLe ministre de la Solidarité nationale et de l’Emploi, Djamel Ould Abbès, a honoré, lors de la clôture du colloque international sur le terrorisme tenu à Alger, Rina Sherman, la compagne du journaliste français Didier Contant. 

Par ailleurs, dans un entretien accordé au quotidien Le Jour d’Algérie, Rina Sherman a exprimé sa solidarité avec l’armée et les services de sécurité algériens et sa haine envers le lobby  du « qui tue qui? » « L’armée algérienne a reconnu que des dérapages ont été commis. Elle n’a rien caché. J’ai vu la même chose en Afrique du Sud. Ce lobby (qui tue qui ?) a amplifié les choses en donnant un caractère démesuré dans le traitement d’informations, l’amplifiant et versant dans le mensonge lorsqu’il s’agit de critiquer l’Algérie, son armée et ses services de sécurité, et passant sous silence les informations ne servant pas les intérêts de ce lobby », a déclaré Sherman.

Commentaire: Est-ce que M. Ould Abbès peut nous parler du lobby de « qui vole qui? »

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