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Archive pour le 1 avril, 2008

Les oreilles de Ghania Oukazzi

oreillefull.jpgLa journaliste Ghania Oukazzi ne cesse de surprendre par sa série de « révélations ». En effet, après avoir écrit que les généraux Larbi Belkheir et Mohamed Touati pourraient se présenter à l’élection présidentielle de 2009, la journaliste du Quotidien d’Oran  affirme, cette fois-ci, que du Caire où il est en visite officielle, « le président de la République avait appelé pour exiger de la centrale syndicale de plébisciter Sidi Saïd pour un deuxième mandat de secrétaire général et de renvoyer sine die la désignation de Djnouhet au poste de SG adjoint ». 

Ghania Oukazzi a-t-elle écouté l’appel téléphonique de Bouteflika ? Cette journaliste veut prouver à tout le monde qu’elle est vraiment introduite au niveau du serail, alors que la réalité est tout autre.

Pour ma part, je peux affirmer que le Général Belkheir a envoyé un SMS pour soutenir la candidature de Tayeb El Houari à la tête de l’ONEC, le Général Touati a envoyé un email via hotmail pour soutenir la candidature de Khalfa M’barek à la tête de l’ONEM…et Belkhadem a envoyé un fax pour soutenir la candidature de Bachar El Assad à la tête de la Ligue arabe…  Mais vraiment !

Le chiffre du jour…

14 millions d’Algériens sont atteints de maladies chroniques, soit 38% de la population touchée par diverses pathologies (hypertension artérielle, cancer, hépatite, insuffisance rénale, sida, asthme).

Sidi Saïd, haut fonctionnaire du Ministère du travail

Le congrès 2008 de l’UGTA à l’hôtel El Aurassi. Alors qu’il dispose d’un magnifique siège national qui s’appelait
la Bourse du Travail du temps de la colonisation. Une insulte aux travailleurs et en particulier aux travailleurs licenciés, aux chômeurs, à ceux qui vivent dans la précarité car le fruit de leur travail ne suffit plus à les nourrir.

Ce Congrès a atteint les limites du ridicule dans l’histoire du syndicalisme. L’UGTA, supplétif du ministre du travail, aux ordres du pouvoir, revendiquant une révision de la Constitution et un 3° mandat présidentiel. Un secrétaire général dont les frasques financières avec Khalifa font les gorges chaudes dans les salons d’Alger, dont la compétence à défendre les travailleurs est nulle. Et des participants accourant à la curée, qui député, qui sénateur, qui membre d’une assemblée locale, et tous quémandant une quelconque prébende, logement, terrain, commerce, mission …. Honte aux congressistes 2008 de l’UGTA. Cette étiquette leur restera longtemps collée à leur front, eux qui ont plébiscité un haut fonctionnaire.

Il reste que l’Algérie a bien changé. Loin est le temps où un chef d’Etat se déplaçait à
la Bourse du travail pour annoncer aux travailleurs des décisions historiques. Mais où sont donc les droits des travailleurs, les droits économiques et sociaux ?

L’avenir est maintenant chargé de lourds nuages pour le pays. Il n’est même pas sûr que Dieu saura nous protéger.

Par Kamel Daoud, militant des droits de l’homme.

Le Huitième Mort de Tibhirine : décryptage d’une falsification

couverture.jpgPar François Gèze et Salima Mellah, Algeria-Watch, 31 mars 2008  

Résumé  

Après l'ouverture en France en décembre 2003 d'une enquête sur l'assassinat des moines de Tibhirine en mai 1996, celle-ci n'a toujours pas abouti. En revanche, l'« affaire des moines » a resurgi le 14 mars 2008, à travers l'étrange mise en examen du journaliste Jean-Baptiste Rivoire, suite à la plainte de Rina Sherman, qui fut la compagne de Didier Contant, journaliste qui s'est suicidé à Paris en février 2004.  

Mme Sherman, dans un livre intitulé Le Huitième mort de Tibhirine (publié en février 2007), a prétendu que la mort de Contant serait en réalité un « suicide maquillé », car « il était soumis à une grande angoisse psychologique en raison des attaques dont il était l'objet », après son enquête en Algérie sur l'affaire des moines, laquelle visait le témoignage d'un sous-officier des services secrets algériens, Abdelkader Tigha, impliquant l'armée dans l'enlèvement et la mort des moines. Ces « attaques » auraient été le fait d'une « machination » de Jean-Baptiste Rivoire et de Paul Moreira, alors journalistes à Canal Plus, qui auraient exercé de graves pressions sur Contant pour l'empêcher de publier son enquête, car celle-ci aurait contrarié leur «thèse », celle du « lobby du qui tue qui » réunissant « ceux qui oeuvrent pour le dédouanement des intégristes islamistes » algériens. C'est au décryptage de ce livre mensonger que nous procédons ici, en montrant précisément : a) comment il reprend, volontairement ou non, les méthodes de falsification et de désinformation familières aux services secrets de l'armée algérienne (affirmations sans preuves, manipulation des faits avérés et non-prise en compte de tous ceux qui pourraient infirmer la thèse énoncée) ; b) pourquoi les accusations portées contre J.-B. Rivoire de « violences volontaires avec préméditation sur la personne de son confrère Didier Contant » sont aussi fausses qu'infondées ; c) l'inanité de la thèse centrale du livre, selon laquelle Contant serait mort parce qu'il aurait trouvé des informations inédites invalidant les « thèses du lobby du qui tue qui », alors que ces informations n'étaient aucunement inédites, et que le prétendu « lobby » n'est qu'une invention des services secrets algériens pour discréditer les militants des droits de l'homme -- dont les auteurs de ces lignes -- qui dénoncent depuis des années toutes les violations des droits de l'homme commises en Algérie lors de la « sale guerre » conduite par les forces de répression algériennes à partir de 1992.   

Pour lire la suite: www.algeria-watch.org

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