Le syndicat du personnel de l’ONU relance l’enquête sur les attentats d’Alger
Le syndicat des personnels des Nations unies du siège de New York entend relancer l’enquête sur les attentats qui avaient ciblé, le 11 décembre 2007, le siège du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) d’Alger et qui avaient fait une cinquantaine de victimes.
Selon le quotidien américain The Washington Times, les syndicalistes se sont déclaré non convaincus par l’action du groupe officiel nommé par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon baptisé « groupe indépendant chargé de la sûreté et de la sécurité du personnel et des locaux de l’ONU dans le monde » et dirigé par le diplomate algérien Lakhdar Brahimi. Les syndicalistes ont décidé, fin mars 2008, de reprendre l’investigation et dégagé, à cet effet, une somme de 150 000 dollars pour financer l’enquête. « La date du début de l’investigation alternative du syndicat des staffs sur les explosions d’Alger n’est pas encore précise. Comme ne l’est pas l’identité des personnes qui vont y travailler », souligne The Washington Times. Le président du syndicat, Stephen Kisambira, s’est refusé à tout commentaire.
The Washington Times souligne que le groupe Brahimi n’a pas pour mission de savoir pourquoi les attentats d’Alger, revendiqués par ce qui est appelé Al Qaïda au Maghreb, « n’ont pas été prévus pour être contrés ». (Sources El Watan)
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