Archive pour avril, 2008

Hocine Aït-Ahmed bientôt en Algérie

Le président du Front des Forces Socialistes (FFS) rentrera bientôt en Algérie, a affirmé le premier secrétaire du parti, Karim Tabbou, lors d’une conférence qu’il a animée samedi passé à la salle Issiakhem de la ville de Bouira. « M. Hocine Aït-Ahmed animera des meetings populaires dans plusieurs wilayas du pays», a souligné le conférencier.

Le pouvoir réel en Algérie

medienemohamed.jpgA chaque fois que le FFS et son président évoquent l’existence en Algérie d’un pouvoir réel qui désigne les présidents, des journalistes et les relais du pouvoir répliquent pour expliquer à qui veut les croire, que le peuple algérien choisit librement ses dirigeants et que les élections sont libres et transparentes.

Dans un article paru aujourd’hui dans le quotidien El Watan, intitulé « Le troisième mandat ne fait plus recette/ La succession de Bouteflika ouverte ? », nous pouvons lire ce qui suit: « Les décideurs disposeront ainsi d’une marge de manœuvre pour préparer le successeur de Bouteflika. Ils auront tout le temps de « décongeler » une personnalité du sérail, d’adouber une personnalité nationale consensuelle – on parle de Hamrouche – ou alors de populariser Ahmed Ouyahia ». No comment.

Déclaration du jour…

« Nous sommes dans un pays qui fonctionne à deux vitesses. Le pays avance pour mieux reculer. Un pays qui offre la liberté personnelle sans la liberté collective. Un pays où l’on reconnaît constitutionnellement tamazight comme langue nationale mais où on refuse d’inscrire des prénoms amazighs à l’état civil. Certes, la négation n’est plus au chapitre, mais la reconnaissance effective n’est pas non plus à l’ordre du jour ».

Brahim Tazaghart, animateur du MCB au Soir d’Algérie

Le docteur Kamel Daoud de la LADDH à Midi Libre :

«Les harragas fuient la malvie»

 

 

Midi Libre : Quels sont les résultats auxquels vous avez abouti au terme de votre enquête sur le phénomène des harragas au niveau de la côte est du pays ?

 

Kamel Daoud: D’abord, il faut savoir que mon enquête repose sur des faits réels, vérifiés sur le terrain et auprès des parties concernées, à savoir les gardes côtes, la Gendarmerie nationale, mais aussi sur les témoignages de harragas, de rescapés, des familles et d’autres sources encore liées à ce phénomène. Cette enquête ne concerne, cependant, que les harragas interceptés au large des côtes est du pays et les témoignages recueillis auprès des harragas et leurs familles dans les wilayas de l’Est du pays.
Les résultats auxquels j’ai aboutis donnent froid au dos. Il y a lieu de souligner que le phénomène harraga a pris des proportions alarmantes au niveau des côtes est du pays, surtout depuis 2007. Selon le chiffre qui m’a été communiqué par les gardes côtes, il y a environ un millier de harragas qui ont été interceptés au large de nos côtes, bravant la mort pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée. Il faut savoir également que pas moins de 400 harragas sont portés disparus, tandis qu’une centaine ont été repêchés morts par les gardes côtes ou retrouvés morts, rejetés par la mer.
Il y a aussi un grand nombre d’émigrants clandestins qui échouent dans des prisons libyennes ou tunisiennes. Ces derniers, pour rappel, ont été interceptés au large par les gardes côtes libyennes ou tunisiennes et ont été ensuite conduits tout droits vers des centres d’internements. De ce fait, il convient de dire qu’il y a plusieurs centaines d’Algériens qui croupissent, aujourd’hui, dans des prisons libyennes et tunisiennes. D’ailleurs, il est à signaler que plusieurs familles veulent aller demander des nouvelles de leurs enfants auprès des autorités libyennes ou tunisiennes.

 

Avez-vous un chiffre exact du nombre de Harragas d’origine algérienne qui sont, à l’heure actuelle, incarcérés dans des centres d’internement libyens ou tunisiens ?

 

Je sais que le nombre global d’émigrants clandestins, détenus dans des centres d’internement libyens ou tunisiens s’élève à 60.000 issus de différentes nationalités, des Maghrébins et notamment des subsahariens. Ces derniers ont été arrêtés entre 2000 et 2008 par les gardes côtes notamment libyens, mais aussi tunisiens.
En Tunisie, ce sont 60 harragas qui sont enterrés sous X dans un cimetière créé à l’occasion. A ce propos, il est à signaler que nos tentatives auprès des autorités tunisiennes ou libyennes pour avoir les noms des personnes incarcérées n’ont donné aucun résultat du fait du refus catégorique des autorités de ces pays à communiquer la moindre information au sujet des émigrants clandestins qui se trouvent dans leurs prisons.
Nous avons interpellé, au nom de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme, les pouvoirs publics sur l’ampleur du phénomène des harragas et surtout sur le cas des Algériens qui sont incarcérés dans les prisons des pays voisins, sans qu’une quelconque nouvelle de ces derniers parvienne à leurs familles. Nous avons initié au sein de la ligue un projet pour la création d’un comité national chargé de suivre de plus près le phénomène des harragas afin de créer une banque de données précises.

 

Quelles sont les catégories sociales affectées par ce phénomène et quelles en sont les motivations ?

 

Mis à part les personnes âgées, je dirai que toutes les catégories sociales sont tentées par le phénomène. D’ailleurs, dans les wilayas de l’Est, toutes les familles ont leurs « quotas » en matière de harragas.
El harga est une tentative d’évasion due essentiellement au mal de vivre, au désespoir, à la perte de repères, au chômage, à la corruption qui règne dans le pays, la hogra, le mode de vie et d’autres facteurs encore aux yeux des harragas ou ces damnés de la mer, selon des témoignages recueillis auprès des différents harragas et de candidats qui sont subjugués par le phénomène, l’Algérie est comme une prison.
Les mettre aux arrêts entre quatre murs constitue pour eux une prison dans une prison : ce qui risque d’avoir des conséquences graves sur leur équilibre psychologique.
Je me préoccupe de la santé de mes concitoyens. Il faut que l’Etat algérien prenne en charge ce phénomène de manière assez rigoureuse et adéquate, en ouvrant un débat serein avec des spécialistes en la matière et toutes les parties de la société civile, et revoie les différentes méthodes entamées jusque-là pour trouver les solutions en mesure de mettre un terme à ce phénomène dont les signaux sont au rouge depuis déjà quelques années.

 

Par : Kamel Lakhdar Chaouche

Déclaration du CCDR

brerhi2.jpgDans un contexte marqué par la répression aveugle des libertés d’expression et d’opinion ainsi que par la non-reconnaissance de l’autonomie syndicale, le CCDR, épris de paix et de justice sociale, s’incline, avec respect, à la mémoire de toutes les victimes du Printemps amazigh et du Printemps noir, printemps de toutes les libertés bafouées, de la démocratie muselée et d’une jeunesse martyre, que le pouvoir continue à ignorer. Le bureau national du CCDR/ Abdelhak Brerhi

Commentaire: Mais que se passe-t-il dans ce pays? Abdelhak Brerhi ose parler du 20 avril ? A-t-il oublié que la décision d’interdire la conférence de Mouloud Mammerdi, du 10 mars 1980 à l’origine du printemps berbère, a été prise par son administration ? Le 20 avril 1980, Abdelhak Brerhi était ministre de l’enseignement supérieur !

Des syndicalistes suspendus de l’UGTA

sidi.jpgAprès la suspension la semaine dernière du SG du syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation (SETE), Bekhouche Malek, l’Union de wilaya de Béjaia a procédé à la suspension du chargé de l’organique de l’union locale, Tarik Aïdli, et un membre du même SETE, Mazi Mahmoud. Les trois syndicalistes ont été suspendus pour des déclarations faites à la presse à l’issue du dernier congrès qu’ils ne se sont pas empêchés de qualifier d’antidémocratique. 

Ouyahia à la tête de la délégation algérienne aux travaux de la CNUCED lundi à Accra

boutef2.jpgLe président Abdelaziz Bouteflika a chargé Ahmed Ouyahia, ancien chef du gouvernement, en qualité de représentant personnel, de conduire la délégation algérienne à la 12ème Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui se tiendra lundi à Accra (Ghana). Dans ce cadre, Ouyahia prendra part lundi à la réunion de haut niveau, qui regroupera une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon et qui sera consacrée à l’examen du thème central de la conférence « commerce et développement pour la prospérité de l’Afrique: actions et orientations »

Commentaire: Encore une mission africaine pour Ouyahia.

L’Algérie en colère? Et après?

Le ministre Moctar Ouane aurait remis sine die la visite qu'il s'apprêtait semble-t-il à effectuer en Algérie cette semaine. La raison, selon toute vraisemblance est que le pays de l'ancien colonel Abdel Aziz Bouteflika serait ''très fâché'' contre le Mali. Et comme pour le lui signifier, il aurait  décidé de ne plus intervenir dans le bordel -appelons le chat par son nom- entretenu dans le septentrion de la république du Mali, le long de sa frontière avec l'Algérie, par la bande à Bahanga.     

Un bordel qui se traduit par la violation de toutes les lois de la république du Mali avec son cortège d'innocents blessés, handicapés à vie, tués, séquestrés, torturés physiquement et moralement. Avec son cortège de rapt, d'enlèvement de biens privés et publics. Tout cela pour des causes plus que douteuses.   

L'évidence, c'est que ceux qui commettent ces crimes contre le Malien et les Maliens ne sont pas sortis des cuisses de Jupiter, encore moins tombés du ciel. Tout comme l'arsenal militaire dont ils disposent.     

Alors, d'où tirent-ils tous ces moyens pour défier arrogamment l'Etat malien au point de chercher à le mettre à genou ? Selon un adage bien de chez nous, qu'aimait d'ailleurs répéter le général Moussa Traoré, ''si tu vois les tripes du poulet tendu, c'est parce qu'il y a un bâton dedans''.   

L'Algérie a-t-elle été accusée officiellement par le Mali d'être ce bâton ? Non ! Seulement, à en croire une certaine presse, les autorités algériennes auraient piqué une noire colère pour la simple raison qu'elles seraient la cible d'un confrère qu'elles pensent proche du pouvoir.     

Alger mettrait-elle en avant un article de presse pour dissimuler les jalousies qu'elle éprouve chaque fois que la Grande Jamahiriya pose un acte quelconque dans le grand nord ?   

Il faudrait se rappeler que l'origine du bordel remonte à l'affaire du consulat libyen à Kidal il y a deux ans. Comme par hasard ! Si l'ouverture de ce Consulat à Kidal paraissait porteuse d'espoirs pour nos frères du nord, elle était par contre perçue par le puissant voisin algérien comme une provocation. Voire comme une gifle, un affront qui ne devrait rester impuni de notre part. A  ce sujet, nous avions exprimé nos appréhensions à l'époque à travers la question suivante : ''Pourquoi un Consulat libyen alors qu'une frontière n'existe entre notre pays et celui de Kadhafi ?'' C'est vrai que la Libye fait beaucoup d'actions en faveur de notre pays dans le cadre d'une coopération bilatérale bien appréciée en général par Bamako et Tripoli. Ce qui n'est pas le cas avec l'Algérie, en dépit de son énorme poids économique. Ce qu'on pouvait craindre ne tarda pas effectivement à se produire sous la forme d'une nouvelle rébellion armée, revendiquée par ''l'Alliance du 23 mai'' date à laquelle les rebelles ont attaqué par surprise deux villes de la région.     

Amadou Toumani se trouvait alors dans le Kaarta, à Diéma pour être plus précis. Dans le feu de l'action et des négociations ouvertes à Alger entre ladite alliance représentée par Hamada Ag Bibi et l'Etat malien à travers le Général Kafougouna Koné, la Libye fut contrainte de renoncer à son projet de consulat. En avait- elle vraiment besoin? Ne pouvait-elle pas se contenter d'une agence d'investissements pour le nord-Mali ou quelque chose du genre? C'est vrai que les politiques et les Etats ont souvent la mémoire courte. Ils oublient très vite les enseignements tirés des situations douloureuses.   

Les ténors de l'affaire apparemment rentrés dans les rangs, voilà les seconds couteaux à l'image de Bahanga et Fagaga !     

Retour à la case départ ! Revendications, crapuleries, négociations….la roue tourne. Le forum de Kidal ? Les bandits n'ont rien à cirer. A la vérité ce n'est pas leur bataille même s'ils en tirent de substantiels bénéfices.   

Pendant ce temps, l'Algérie -encore et toujours elle – assure. Facile de mettre le feu à la poudre sans se salir directement les mains. Nos autorités finiront par s'en convaincre si elles ne le sont déjà. La preuve : les mêmes causes, les mêmes effets. Encore une fois et comme par hasard ! Le guide s'est invité à la table des pourparlers allant jusqu'à prendre la direction  des opérations. L'affaire des premiers otages est  conclue. Seif El Islam, l'enfant chouchou de Kadhafi obtient la libération de nos soldats. Hurrah ! Tout le monde est content… sauf ''nos amis'' les Algériens. Parce que une victoire de la diplomatie libyo -malienne est ressentie comme un camouflet. Revoilà donc le lugubre Bahanga et sa horde de hors-la loi dans leur sinistre besogne : encore du sang d'innocents sur le sable chaud, des morts et d'autres otages.     

L'Algérie, fâchée contre l'Etat malien parce que…épinglée par un journal malien ne voudrait plus lever le petit doigt ? D'accord ! Mais laissera-t-elle le Bandit Bahanga travailler avec la Fondation que dirige Seif El Islam ? Toute la question est là !   

Par ailleurs, selon notre source, nos ''amis algériens'' auraient également leur opinion sur la mort du Commandant Belkheir et son accompagnateur. Soupçonneraient-ils notre armée nationale ? Nous ne tarderons pas à être édifiés.   

Sory Haïdara / Le Challenger du 17 avril 2008

Un blog à visiter

Le débat organisé dans notre blog sur l’OAIC a incité des cadres de cet office à créer un blog: www.oaicccls.centerblog.net.

Meeting du FFS à Tazmalt

A l’occasion du 28ème anniversaire du printemps amazigh, la section FFS de Tazmalt (Béjaia) organise un meeting populaire le jeudi 17 avril 2008 à 16 h00 à
la Maison de jeunes de Tazmalt. 

Le meeting sera animé par Moussa Tamadartaza, secrétaire national chargé de la formation politique, Amara Bouzid, président de l’APC de Tazmalt et Khaled Tazaghart, membre du conseil national du parti. 

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