Archive pour avril, 2008

Le FFS soutient la grève générale

greve.jpgLe FFS soutient les revendications légitimes des travailleurs et l’appel unitaire émanant des syndicats autonomes pour un mouvement de grève et de protestation les 13, 14 et 15 avril 2008. Le FFS partage l’analyse de la situation économique et sociale faite par ces syndicats, se félicite de l’esprit de compromis et des convergences graduelles qui s’élaborent et se concrétisent par cette action unitaire entre les différents syndicats. Le FFS pense que cette action de protestation et cette unité d’action sont de nature à faire barrage aux forces qui veulent organiser l’échec de la société politique et l’échec de la société civile dans le pays. Le FFS dénonce les menées répressives et les harcèlements judiciaires au nom de «l’ordre et de la légalité» contre les mouvements sociaux autonomes. Le peuple algérien ne doit pas payer le prix des politiques aventureuses qui compromettent l’avenir du pays et qui se décident en dehors et contre la population. Le pouvoir est installé dans une logique d’affrontement et de répression des mouvements sociaux. Il n’organise que des simulacres de dialogues et de consensus social. Dans ces conditions, les appels au compromis avec le pouvoir ne sont que des compromissions.   

Idir Benyounes, l’ami de tous

arton662.jpgDans un entretien à l’hebdomadaire El Mohakik, Idir Ben younes, directeur de publication de La Dépêche de Kabylie, a déclaré à propos de l’homme d’affaires Issad Rebrab: « …Après un an à Béjaia, mon ami Issad Rebrab, m’a proposé de l’aider dans la gestion de l’hebdomadaire  Le Pays».

A propos de Mohamed Benchicou : «La chose qui m’a marqué, à l’époque où j’étais responsable du bureau du Matin à Tizi Ouzou, c’était le professionnalisme de Mohamed Benchicou… »

A propos de Matoub Lounès:  »Matoub était un ami et un frère. Nous étions liés par une relation très forte durant de longues années ».

« Belaid Abrika est un ami pour qui j’ai un profond respect. « 

« L’expérience de mon ami Ali Yahia Abdenour le rend proche de moi. Nous sommes issus d’une même région. »

« Mon amie Khalida Toumi n’a pas renié ses pricnipes.. Nous devons être fiers de cette dame.

Khaled Nezzar : C’est l’amitié qui me lie avec cet homme. Je respecte Si Khaled »

« Matoub a été assassiné par les islamistes »  Pour Idir Benyoues: « Les terroristes qui ont tué cet homme (Matoub) n’ont pas visé l’artiste, mais le militant qui croyait aux principes de liberté et de démocratie…Matoub avait une appartenance politique et idéologique opposée au courant islamiste…Son assassinat par les terroristes était un fait naturel. Les partisans qui « qui tue qui? » ont des doutes sur les parties qui ont tué Matoub…. Je ne comprend pas pourquoi démentir les déclarations des terroristes qui affirment avoir assassiné Lounes? « 

Commentaire: Contrairement à Idir Benyounes qui affirme que les assassins de Matoub sont des terroristes islamistes, un journaliste de La Dépêche de Kabylie a posé la question suivante en 2006 à la soeur de Matoub: « Huit ans après, on ne sait toujours pas qui a tué Matoub… »

Malika Matoub: « A win i jebden amrar, ikhfiss a tha da ghuri »
Vous, vous ne le savez peut-être pas, moi si, et je ne suis pas seule à le savoir. La difficulté est de le démontrer avec des preuves tangibles, faudrait-il pour cela, écouter et répondre aux revendications de la partie civile. Quand vous réclamez une reconstitution scientifique du crime et une étude balistique, c’est dans le but de constater d’une manière précise, le nombre d’assaillants, la manière dont ils ont agi, le type et le nombre d’armes qui ont servi à cet attentat. Jusque-là, c’est élémentaire et ne demande rien d’exceptionnel. A la date d’aujourd’hui, cela n’est toujours pas fait. Quand dans un assassinat, il y a des témoins physiques et oculaires adultes et en bonne santé, qui démentent leur premier témoignage recueilli sous la pression et par un chantage, il est du devoir du juge d’instruction de faire son travail, surtout quand des noms sont cités. Quand vous avez des gens connus qui vous annoncent le lendemain du crime, des certitudes quand à l’identité des assassins, il faudrait les auditionner pour savoir d’où proviennent leurs sources. Une de ces personnes connues, déclare que l’avant-veille de l’assassinat, la victime lui aurait sollicité un visa pour sa femme et que, le sachant menacé, il lui aurait conseillé de ne pas sortir de chez lui. Dans ce cas, Il y aurait une  » non assistance à personne en danger « . Dans l’autre cas, qui est plus probable suite aux témoignages de personnes très proches, la victime a tenté à plusieurs reprises de rentrer en communication avec celui qui détenait le passeport de sa femme depuis sept mois, et non pas depuis l’avant-veille, et qui lui promettait un visa pour sa femme. D’après le témoin principal,  » Lounès n’arrivait plus à joindre personne, il tombait sur la secrétaire qui lui disait qu’ils étaient injoignables « . Nous avons la preuve que l’unique demande de visa concernant l’épouse de Lounès, a été déposé le 16 juin, trois jours après son arrivée précipitée et certainement provoquée, auprès des services concernés de l’ambassade de France par la secrétaire du chef d’un parti bien connu, et que cette même secrétaire a reçu un télex le 18 juin, c’est-à-dire 48 heures après, pour l’informer de l’obtention de ce fameux visa. Une des questions que l’on se pose, pourquoi entre le 18 et le 25 juin, Lounès n’a pas été informé de ce visa. Pour moi, la seule explication possible, c’est une volonté de le retenir pour permettre aux assassins d’exécuter leur programme. Et pourquoi cette personne a-t-elle autant menti, si elle n’a rien à se reprocher ? Il y a beaucoup de questions à éclaircir dans ce dossier et tant que les assassins et les commanditaires bénéficieront d’une protection politique ou autre, on ne pourra pas avancer, c’est pour cela que huit ans après, on ne sait pas officiellement qui sont les assassins. (Sans commentaire)

Le Conseil des droits de l’homme examinera-t-il la situation en Algérie en toute indépendance ?

Algeria-Watch, 12 avril 2008

La question énoncée dans le titre est permise suite à l’expérience faite le 8 avril 2008 lors des débats consacrés à la situation des droits de l’homme en Tunisie et au Maroc. Les organisations de défense des droits de l’homme se disent «choquées» des appréciations exprimées par les représentants des Etats présents lors de l’examen. La Tunisie est considérée par l’un comme un modèle de démocratie, l’autre y voit une justice totalement indépendante. Pourtant il est bien connu qu’en Tunisie comme au Maroc au nom de la lutte contre le terrorisme des opposants sont arrêtés, détenus arbitrairement, torturés et jugés lors de procès iniques. Les Etats se ménagent mutuellement sachant très bien qu’à leur tour ils seront évalués.  La situation des droits de l'homme en Algérie fera elle aussi l’objet d’un examen par le Conseil des droit de l’homme le 14 avril 2008. Dans ce cadre, Algeria-Watch a présenté le 20 novembre 2007 un rapport consacré exclusivement à la question des massacres. Ce problème reste d’actualité tant que les crimes commis ne sont pas élucidés ni jugés. Avec l’interruption des élections législatives en janvier 1992 et l’interdiction du FIS (Front islamique du salut) sorti vainqueur de ces élections, la « lutte contre le terrorisme » est lancée. À partir des années 1993, des quartiers et des villages dont les habitants étaient soupçonnés de sympathie et de soutien au FIS ou aux insurgés ayant pris le maquis sont bouclés et ratissés. Pendant le couvre-feu, des unités de l'armée ou combinées (militaires, gendarmes, policiers, forces spéciales), accompagnées souvent à partir de 1994de milices, embarquent les suspects par dizaines ou les liquident sur place. Les personnes enlevées sont tuées après torture, puis jetées mortes sur les routes ; et d'autres, « enterrées sous X ».  C'est à partir de fin 1996 que les massacres de villageois, puis de citadins, se sont multipliés. Ces carnages, qui ont fait chaque fois entre dix et plusieurs centaines de victimes, ont connu leur apogée entre l'été 1997 et le début 1998. Leur ampleur s'est ensuite réduite, mais ce n'est qu'à partir de 2004 que leur fréquence comme le nombre de victimes ont vraiment baissé. Ces massacres sont souvent revendiqués par les GIA (Groupes islamiques armés) mais la nature exacte de ces groupes ainsi que la véritable identité de leurs commanditaires ne sont à ce jour pas établies. De graves présomptions pèsent toujours quant à la probable implication des services secrets (DRS, Département du renseignement et de la sécurité) dans l’organisation de ces massacres. Depuis, il n'y a eu que quelques rares semblants de procès de certains suspects. La plupart – selon les versions officielles – auraient été tués dans des accrochages avec les forces armées. Il n’y a jamais eu d’enquêtes indépendantes pour faire la lumière sur ces massacres malgré les demandes insistantes et de l’ONU en 1997 et des organisations de défense des droits de l’homme. Jusqu’à nos jours des massacres sont commis dans le cadre des offensives militaires contre des groupes armés retranchés dans lesquels périssent des civils dont des femmes et des enfants. En mai 2006, une action militaire s'est déroulée dans les monts Seddat dans la wilaya de Jijel.  Elle s’est achevée par l’attaque au gaz toxique d’une grotte de laquelle ont été extraits trente-sept cadavres, parmi lesquels vingt-deux enfants (dont le plus âgé n'avait pas quatorze ans), neuf femmes et six hommes. Lors de l'examen du dernier rapport périodique algérien, l'un des experts du Comité des droits de l'homme de l'ONU, Sir Nigel Rodley, a qualifié ces graves violations des droits humains de « crimes contre l'humanité ». Il a estimé que ces milliers d'enlèvements, de décès et les massacres « ne se font pas par hasard ou par accident », considérant qu'il y a là une « pratique  ystématique ». Dans ses observations publiées en novembre 2007, le Comité des droits de l'homme constate une nouvelle fois que le gouvernement algérien n'a pas respecté ses engagements et que des enquêtes indépendantes doivent être engagées pour faire la lumière sur les massacres et les responsables de crimes graves, qu'il s'agisse d'agents de l'État ou de membres de groupes armés, afin qu'ils soient poursuivis et condamnés.  Non satisfaits d'occulter les multiples responsabilités dans les graves violations des droits de l'homme commises durant la décennie de sang, l'État algérien a promulgué en février 2006 une loi dite de « réconciliation nationale ». Celle-ci pousse le déni de Justice encore plus loin, puisque « aucune poursuite ne peut être engagée, à titre individuel ou collectif, à l'encontre des éléments des forces de défense et de sécurité ». Et, en conséquence, « toute dénonciation ou plainte doit être déclarée irrecevable par l'autorité judiciaire compétente ». La loi interdit aussi toute dénonciation de l'État et de ses agents pour les crimes commis sous peine d'un emprisonnement de 3 à 5 ans. 

Algeria-Watch demande au Conseil des droits de l’homme de se pencher sur ce douloureux chapitre de l’histoire récente de l’Algérie et de recommander à l’Etat de faire la lumière sur les graves crimes commis jusqu’à ce jour. Aussi faut il suggérer au gouvernement algérien d’abroger les dispositions de la loi dite de « réconciliation nationale » qui codifient l’amnistie pour les responsables de crimes et criminalisent toute critique de la situation des droits de l’homme en Algérie. 

www.algeria-watch.org

Le chiffre du jour…

« 75 000 nouveaux policiers seront formés d’ici à l’horizon 2010 pour combattre la criminalité en Algérie », Zerhouni.

Complément d’informations concernant ce dossier évoqué par le Ministre de l’Intérieur

Nature du projet: recrutement de l’Unité de Suivi et d’Assistance Technique au Programme (USAT). Programme d’appui à la réhabilitation des zones affectées par les actes de terrorisme Algérie.
Le marché consiste à fournir l’assistance technique, coordonnée au sein de l’Unité de Suivi et d’Assistance Technique au Programme (USAT), qui doit apporter l’appui au bénéficiaire pour l’exécution technique et administrative des activités qui sont financées par le programme.
Le marché fournira les experts pour l’appui à la planification, la gestion et au suivi du programme.
Budget maximal disponible
Le budget maximal disponible est de 2.495.000 €

Description :
Le marché est passé dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Appui à la Réhabilitation des Zones Affectées par les Actes de Terrorisme dans les wilaya de Mascara, Relizane, Tissemsilt, Tiaret, Ain Defla et Chlef. La contribution communautaire accordée par ce programme est constituée :
a) d’un appui au financement de plans de réhabilitation, de développement local et de relance des activités productives.
b) De l’assistance technique pour (i) des études, (ii) la préparation et la gestion des opérations de réhabilitation, (iii) le suivi du programme et (iiii) l’évaluation des appels à proposition en direction des associations.
c) de subventions qui seront destinées aux associations agrées au niveau national.
Le marché consiste à fournir l’assistance technique, coordonnée au sein de l’Unité de Suivi et d’Assistance Technique au Programme (USAT), qui doit apporter l’appui au bénéficiaire pour l’exécution technique et administrative des activités du programme.
Le marché fournira les experts pour l’appui à la planification, la gestion et au suivi t du programme.
Le Prestataire mettra à la disposition du programme 2068 personnes/jour d’assistance technique internationale et 792 personnes/jour d’assistance Technique locale repartis comme suit.
Nom des candidats retenus:
1. EuroEstudios S.L (Espagne) – Lotti Associati (Italie)
2. GOPA Consultants (Allemagne) – Institut de Développement des Ressources Humaines (IDRH) (Algérie)
3. Louis Berger SAS (France)
4. WYG International (Royaume Uni) Centre National d’Etudes et d’Analyses pour la Population et le Développement (Algérie)
La décision de choisir entre les soumissionnaires ci-dessus n’a pas été prise. L’appel d’offres a été annulé et une nouvelle procédure de consultation a été lancée par la Commission européenne le 23 décembre 2005.
En juillet 2006 d’autres soumissions ont été reçues, et la sélection a aboutie aux résultats suivants :
Nom des candidats retenus sur la liste restreinte
1. BDPA (France) – CENEAP (Algérie)
2. GFA Consulting (Allemagne) – BRL Ingénierie (France) – BNEDR (Algérie)
3. GOPA (Allemagne) – IDRH (Algérie)
4. EuroEstudios S.L (Espagne) – Lotti Associati (Italie)
5. WYG International (Royaume Uni)

La deuxième annulation a été prononcée en juin 2006 il y a donc près de deux ans.

Par Mohand (visiteur du blog)

Zerhouni regrette les sympathies affichées par certains responsables algériens à l’égard d’ONG étrangères

yazidzerhouni.jpgLe ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni a regretté mercredi les sympathies affichées par « certains responsables » à l’égard d’ONG étrangères. Intervenant lors d’une session plénière de l’APN consacrée à l’examen du projet de loi relatif aux conditions d’entrée, de séjour et de déplacement des étrangers en Algérie, le ministre de l’Intérieur a affirmé avoir « beaucoup de regrets de voir certains responsables en Algérie proposer de laisser une liberté totale aux ONG (étrangères) ». 

Zerhouni s’est interrogé sur les motifs pour lesquels ces ONG qui prétendent apprendre aux Algériens les principes de la transparence, de la démocratie et de la bonne gouvernance – si « vraiment » elles parlent de transparence- occultent-elles leurs sources de financement et leurs bailleurs de fonds qu’elles dépensent dans le pays pour, a-t-il dit, « corrompre les Algériens ».  Il a demandé aux ONG de « prouver leurs compétences et leur expertise » pour intervenir dans l’exécution de certains programmes et projets dans le pays si vraiment « elles voulaient travailler dans la transparence ». Le ministre a regretté que certains responsables même au sein de l’APN puissent traiter avec ces organisations, les exhortant à « davantage de vigilance ».  Il a cité à titre d’exemple le cas d’une ONG de l’Union européenne qui a proposé à l’Algérie en 2002 la somme de 200.000 euros pour contribuer au projet initié par l’Etat pour favoriser le retour des personnes ayant été forcées à fuir les zones rurales en raison des actes terroristes. 

Néanmoins, poursuit le ministre, cette ONG a élaboré un cahier des charges en vertu duquel l’enveloppe financière ne devait pas être mise à la disposition des autorités publiques et à exigé, en revanche, qu’elle soit destinée aux associations représentant la société civile et que le projet soit mis en oeuvre sous sa supervision

Algérie : L’impossible justice pour les victimes des « années de sang »

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Par François Gèze et Salima Mellah, 10 avril 2008 

Article publié dans le dossier de la revue Mouvements  : « Vérité, justice, réconciliation. Les dilemmes de la justice transitionnelle », Mouvements , n° 53, mars-mai 2008 (en vente en librairie le 10 avril 2008). 

Après sept années d’une « sale guerre » (1992-1999) qui a fait quelque 200 000 morts, 20 000 « disparus » et provoqué le déplacement forcé de plus de 1,5 million de personnes, la violence perdure en Algérie, endeuillée en 2007 par des attentats suicides. La « loi de réconciliation nationale » mise en œuvre par le régime en février 2006, loin de pacifier le pays, a surtout fait fonction d’autoamnistie pour les responsables militaires et policiers responsables de violations massives des droits humains, tandis que la grande majorité des membres des groupes armés échappaient également à la justice. La longue lutte des familles de disparus, réclamant « vérité et justice », s’est heurtée jusqu’à ce jour à l’indifférence du pouvoir et de la communauté internationale. Tandis que certaines associations de victimes prônaient en 2007 une forme très restreinte de justice transitionnelle inspirée du modèle marocain de l’Instance Équité et Réconciliation, exonérant les responsables des crimes de toute poursuite.

Lire la suite www.algeria-watch.org  

Graves révélations sur la gestion de l’OAIC !

Savez-vous que Kacem Mohamed Madani, DG de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), était un  petit voleur de serpillières et de détergents lorsqu’il était un petit fonctionnaire au ministère des transports ? Savez-vous qu’il a été révoqué pour ces délits ? Comment un personnage de triste renom a-t-il pu s’infiltrer dans les rouages de l’Etat algérien à un niveau  de responsabilité aussi sensible pour l’économie de notre pays? La réponse est simple: grâce à Chelghoum, ce grand stratège dans la rapine organisée. Demandez à Kacem DG d’un Office national stratégique, et devant témoins, de rédiger une missive aussi simple soit-elle et vous verrez le résultat. Je défie les autorités compétentes de le faire.   

Demandez à Kacem et au tireur de ficelles Chelghoum ce qu’ils ont fait de l’argent du dispatche. Des millions de dollars sont allés dans leurs proches en toute impunité avec la complicité d’une certaine personne dont je terrai le nom pour le moment. Cette personne établie à Nice est leur affréteur en titre.  

Demandez à Kacem, le mal nommé, pourquoi il a loué une villa chez un particulier à Dely Brahim pour loger les services de l’inspection générale de l’OAIC qui ne rempli plus aucune mission depuis belle lurette. Les rapports d’inspections peuvent faire foi, si rapports il y a. Chez qui a été louée cette villa et à combien ? Cherchez du côté de Chelghoum et vous saurez la vérité.  

Demandez à Chelghoum à combien a-t-il loué les coucous épandeurs d’insecticides lors de la lutte antiacrédienne. Cherchez du côté de Sidi Yahia, dans un restaurant qui sert de la bouillabaisse.  

Savez-vous que le Directeur régional ouest de l’OAIC est âgé de 67 ans ? Savez-vous aussi qu’il a été précédemment et pendant  de longues années directeur de l’unité portuaire d’Alger et qu’il s’est désisté de locaux de très grande valeur commerciale situés à Alger au profit d’un ponte du régime dont je vous donnerai le nom plus tard.    Savez-vous qu’il a été promu pour services  rendus et muté à Oran où semble-t-il fait bon vivre? Tous les soirs, dans un restaurant huppé d’Oran avec l’un de ses compères en bonne compagnie et force de breuvages. Tout cela bien entendu aux frais de la princesse OAIC. Savez-vous aussi qu’il a été loué pour ce monsieur une villa meublée dans un quartier huppé d’Oran. A quel prix ???  

Demandez à Kacem comment il  est allé au pèlerinage à la Mecque. S’il était un tant soit peu honnête, il vous avouera qu’il s’est servi des fonds sociaux de l’OAIC, destinés aux travailleurs à faible revenu, et, cerise sur le gâteau, pourvu d’un ordre de mission signé par Sa Majesté le ministre de l’agriculture Said Barkat. C’est très facile à vérifier.  

La villa de Dely Brahim qui se situe à côté d’un somptueux restaurant Dar Edounia a été louée pour 35 millions de centimes par mois depuis l’année 2000. Pour vérifier encore le vol et la mascarade à l’OAIC, on s’adresse au syndicat des coopératives de procéder à la vérification des pièces détachées de la société belge VIGAN. Les responsables ont ramené les mêmes pièces détachées,  mêmes références en deux fois sans les avoir utiliser.  Par des cadres de l’OAIC

Khalifa aurait-il passé un marché avec Scotland Yard ?

lejour2.jpgL’extradition de Abdelmoumen Khalifa vers l’Algérie s’avère une opération très délicate, pour ne pas dire impossible, et les minces espoirs de son rapatriement et sa présentation devant la justice algérienne se sont envolés avec les dernières révélations du golden boy à Scotland Yard, appuyées par toute une série de documents classés confidentiels.

Selon des sources, Abdelmoumen Khalifa aurait passé un marché avec les services de Scotland Yard lui permettant de bénéficier du droit d’asile politique, et cela en présence de ses avocats. Rien n’a filtré pour le moment sur les contours de cette transaction, ni sur le contenu et la consistance des documents remis à Scotland Yard cette semaine. Mais, d’après les mêmes sources, «les investigations menées par les services algériens ont permis de baliser les recherches et de situer l’origine de ces documents et leur contenu». Pour élucider cette énigme, il a fallu, soutient-on, remonter à la période pré-indépendance durant laquelle le père de Abdelmounen Khalifa, Laroussi Khalifa, occupait le poste de chef de Cabinet de Boussouf, au ministère du MALG, basé au n°14 rue Parmentier, Belvédère, à Tunis. Il travaillait avec Djamel Kasri, dit ‘Nehru’, qui n’est autre que l’ex-mari de la chanteuse Warda El-Djazaïria. Laroussi Khalifa était marié à une Française et a occupé le poste de sous-préfet de Lille (France), de 1950 au déclenchement de la Révolution armée. Au lendemain de l’indépendance, profitant de la fièvre et l’enthousiasme des cadres de l’ALN et du MALG, et des difficultés rencontrées par les responsables politiques à trouver un consensus pour la formation d’un gouvernement algérien, il se serait envolé avec toutes les archives du ministère de la Guerre, dont certains dossiers classés ultra-confidentiels, donc très sensibles. Ce n’est qu’en 1963 et sur intervention directe de feu Houari Boumediène qu’une partie de ces documents aurait été récupérée. Les services algériens restent cependant persuadés que Laroussi Khalifa a gardé plusieurs dossiers parmi les plus sensibles. Ils n’écartent pas la thèse selon laquelle Khalifa a bâti tout son empire sur «le chantage et la manipulation» de certains hauts responsables en poste à l’époque, avec ces dossiers. On connaît l’histoire des faux moudjahidin qui a défrayé la chronique et continue toujours d’être au-devant de la scène médiatique. En usant de recoupements de faits, les services algériens n’hésitent pas, aujourd’hui, à conclure que Khalifa n’est pas étranger à cette affaire.

Sur la base de toutes ces données, un lien a été établi entre les archives du MALG et le récent marché passé avec Scotland Yard. Mais, d’après toujours notre source, ces documents n’ont plus aucune importance actuellement, du fait que les personnes concernées sont presque toutes décédées.

En attendant, les tractations entre l’Algérie et la Grande-Bretagne continuent afin de trouver un consensus sur une éventuelle extradition de celui qui a failli ruiner le pays en dilapidant des milliards. Il doit répondre de ses actes devant la justice algérienne et ses tentatives de discréditer l’Etat algérien ne sont, selon les observateurs avertis, que des fuites en avant pour gagner du temps et paraître aux yeux de l’opinion internationale comme une victime. Nul n’est cependant dupe.

B. Soufi La Voix de l’Oranie 10 avril 2008

Le chiffre du jour

port.jpgLe montant des sommes consommées par les  Algériens dans la téléphonie mobile- chaque mois pour recharger leurs portables- atteint un seuil surprenant, puisqu’il a dépassé 1 200 milliards de centimes, ce qui donne 12 milliards de dinars, soit 12 millions d’euros consacrés par les Algériens  chaque mois, pour recharger leurs portables.

 Et tout le monde parle !

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