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Archive pour le 11 mai, 2008
Larbaâ Nath Irathen: le FFS se restructure
Les dirigeants fédéraux du FFS ont procédé à l’installation de la commission administrative de la section de Larbaâ nath Irathen, à l’issue d’une réunion-débat au Centre culturel. Cette démarche s’inscrit dans une large opération de rénovation interne devant concerner, dans un délai assez proche, toutes les communes. Quinze commissions sont déjà installées dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le rôle de ces commissions, selon les organisateurs, est de préparer au niveau local les conditions organiques pour l’élection du premier secrétaire de section, en favorisant un large débat contradictoire au sein de la base militante. M. Mohammedi précisera que pour ce faire, le dialogue est ouvert à tous, y compris et surtout aux frondeurs : “La maison FFS est ouverte à tous ses enfants et le dialogue est encouragé”. La désignation des membres de la commission a soulevé des réserves, notamment de la part de M. Daoudi : “Si je me réjouis d’avoir été désigné sans avoir été informé au préalable, je trouve qu’un autre mode plus démocratique aurait été le bienvenu. Je suis allergique au mot désignation!” Les membres fédéraux préciceront que la désignation des membres de cette structure transitoire, imposée par la conjoncture interne, n’a pour finalité que la préparation de l’élection du premier secrétaire de section, avec plusieurs candidats qui s’affronteront sur la base de programmes exposés aux militants lesquels, seuls, auront le dernier mot. M. Rebouh, est un des militants radiés suite au mouvement de fronde et serait coupable de graves écarts disciplinaires. Il s’estime, lui, victime d’un abus d’autorité par les instances nationales auxquelles les responsables fédéraux n’ont pu ou voulu s’opposer. Néanmoins, son invitation à cette réunion démontre la volonté des dirigeants locaux du FFS de rallier tout le monde dans des retrouvailles politiques en vue de perspectives unitaires. M. Mohammedi, avec un calme olympien, se fera fort de persuader l’intéressé que des voies de recours existent et que même un militant radié peut remettre le pied à l’étrier, pour peu que les lignes directrices qui fondent l’action politique du parti restent le dénominateur commun. L’heure est donc à la mobilisation dans la sérénité. Les dirigeants locaux de ce parti ont tout de même relevé le défi périlleux d’organiser en public une séance de réconciliation interne, pour dépasser le lourd passif conflictuel. Si l’abcès plein des rancœurs politiques, et surtout personnels, a effectivement été crevé, il reste que beaucoup de travail reste à faire pour reconquérir le terrain perdu lors des dernières échéances électorales. Et sur ce point, le diagnostic est partagé par tous les présents. La DDK
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Comment les entreprises chinoises exploitent des ouvriers algériens
Des chauffeurs de porte chars travaillant pour le compte de l’entreprise chinoise Sinopec International Petroleum Service Corporation (SIPSC), qui assure le transport de pipes vers le projet d’alimentation en eau potable de Tamanrasset à partir de In Salah, ont entamé un mouvement de grève. Les grévistes ont dénoncé les conditions de travail déplorables, voire inhumaines qu’ils endurent puisque, ont-ils confié au quotidien El Watan, « on n’est même pas déclaré à la sécurité sociale et on ne bénéficie ni de fiche de paie, ni de primes liées au poste, et encore moins de l’indemnité de zone géographique ». « L’on nous exploite sans relâche les vendredis et les jours fériés sur la base de contrats de travail douteux et prêtant à équivoque », ont martelé les contestataires. Selon leurs dires, ils n’auraient pas perçu leur paie depuis près de trois mois, si ce n’est des avances sur frais de mission. D’après leurs explications, l’employeur leur exige quatre rotations par mois, soit 1600 km pour rallier In Salah et 2100 km Tamanrasset, à raison de 6000 DA la première rotation et 7000 DA à partir de la deuxième. Cela en dépit du fait que sur les contrats de travail exhibés, il est spécifié à l’article 2 que le travailleur percevra un salaire de base (SB) de 14 000 DA.
L’ex-PDG d’Algérie Télécom parle de son limogeage:« J’ai refusé d’honorer des factures douteuses »
Le limogeage de l’ex-PDG d’Algérie Télécom, Mouloud Djaziri, serait intervenu suite à une injonction du secrétariat général de la présidence de la République.
C’est, du moins, ce qu’a révélé hier le concerné qui avoue qu’après avoir été convoqué jeudi dernier au siège du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Boudjemâa Haïchour, qui était en compagnie de son secrétaire général, lui a signifié qu’il avait été mis fin à ses fonctions « suite à un appel téléphonique de la présidence de la République ». La veille, mercredi, le PDG d’Algérie Télécom, accompagné du DFC et du DAG de la compagnie ont été convoqués par le ministre à un conseil d’administration pour avaliser le payement de « certaines factures d’un montant de 6 millions de dinars se rapportant à des travaux faits » qu’il a refusées de signer, car, explique-t-il, « elles sont entachées d’irrégularités ». M. Djaziri qui a rendu visite, hier, à la rédaction d’El Watan, précise, en ce sens, qu’il s’agit d’un passif qui remonte à 2005. M. Djaziri se défend contre les accusations de mauvaise gestion de l’entreprise et des ressources humaines formulées à son encontre par ses détracteurs : « Sachez que j’ai été limogé en laissant derrière moi une entreprise qui affiche un bilan positif. Comprenez que mon seul tort était d’avoir refusé certaines injonctions et pressions du ministère de tutelle. Lorsque j’étais en fonction, mon seul objectif était la défense des intérêts de l’entreprise. » Interrogé sur la nature de ces injonctions, notre interlocuteur s’est contenté de dire : « J’ai constaté plusieurs cas d’injonction » et que par conséquent, a-t-il soutenu, son limogeage était bel et bien « prémédité ». « On m’a poussé vers la porte de sortie malgré le fait que j’ai obtenu de bons résultats au cours du premier trimestre à la tête du groupe », a insisté M. Djaziri.