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Archive pour le 29 mai, 2008

Tizi Ouzou : 25 nouvelles brigades de gendarmerie en 2009

gendarme365212.jpgLe comandant du groupement de la Gendarmerie nationale de Tizi Ouzou, le colonel Benazouz, a annoncé hier, le début des travaux de construction de 25 brigades à partir du mois de juillet prochain sur les 47 inscrites pour la wilaya. Ce projet s’inscrit, selon la même source, dans le cadre du plan de redéploiement de la Gendarmerie nationale en Kabylie, visant à doter toutes les 67 communes de la wilaya d’une brigade. 

Commentaire: Sept ans après le printemps noir, l’Etat a décidé, à son tour,  de mettre en quarantaine la population de Tizi-Ouzou !

Emeutes de Berriane: 12 personnes écrouées

Douze personnes ont été écrouées hier, mercredi, par le juge d’instruction près le tribunal de Ghardaïa et deux autres placées sous contrôle judiciaire pour leur implication dans les incidents survenus récemment à Berriane. Selon Infosoir, ces individus sont poursuivis pour «incendie volontaire, attroupement armé sur la voie publique, destruction de biens d’autrui et vol». Les investigations menées par les éléments de la sûreté ont conduit également à l’arrestation de cinq personnes soupçonnées d’avoir participé aux événements et qui sont en délit de fuite.

Le chiffre du jour

200372 personnes ont visité le blog www.ffs1963.unblog.fr en une année d’existence. Merci à tous !

Avant de juger Habiba, jugeons notre propre faillite

croixdegarlaban.jpgQue l’on soit clair pour éviter tout à priori dans ce qui va suivre !
Je suis musulman convaincu et pratiquant ! (Mille excuses de l’étaler ainsi!)
Habiba puisque c’est d’elle qu’il s’agit !
Habiba! (Un prénom arabe magnifique ! étymologie du verbe ahaba (aima) d’où le prénom Habiba (
la Chérie, l’amie, l’alliée, la confidente, la chère, l’inestimable…etc ), la langue arabe étant à ce point nuancée qu’il est impossible de transcrire ou de traduire ce prénom sans en altérer la force et la portée sentimentale !
Tous les poètes du Maghreb du 11ème siècle désignent la Ka3ba par le prénom Habiba !
Dans ce drame vaudevillesque digne de l’inquisition chrétienne du Moyen-Âge, la portée du procès Habiba n’est pas encore perçue à sa juste valeur !
L’Algérie de 2008 n’est pas belle à voir. Ses enfants cherchent à la fuir par tous les moyens possibles.
Le refus massif et unanime de cette Algérie en faillite couleur clan Oujda se manifeste par plusieurs formes de résistance passive de la part des jeunes et des moins jeunes.
Agressivité vestimentaire; consommation excessive de paraboles; progression dans la consommation des drogues; suicide ; Harga et enfin reconversion à d’autres religions…
Est-il concevable que tout musulman sensé comprenne que ces reconversions ne sont pas apostasie (Kofr) mais des dénis et des aversions jusqu’au haut le coeur de cet Islam intolérant intégriste, étrange et étranger à notre culture ?!!
Habiba n’est pas une apostate! (Kafra) elle ne renie pas l’unicité d’un Dieu unique. Habiba quand elle était musulmane aimait Dieu à la manière de nos parents et de nos grands-parents et de nos arrières grands-parents. Jusqu’au jour où une bande de Malfrats décide que Ali Chentir ou Abderrahmane Djillali n’y savaient que dale, jusqu’au jour où une bande de malfrats décide que Ibn Badis ou Bachir Ibrahimi étaient des ignares et que Amr Khaled serait l’idole.
Habiba aimait Dieu comme Ibn Badis, jusqu’au jour ou des tôliers sont devenus des exegètes et des notoriétés en droit coranique !
Ces même tôliers qui lançaient des fetwas pour tuer ! Haïr! brûler! Tout démolir!
Habiba, dans le coeur est simplicité et amour, ne pouvait rentrer dans ce moule horrible et avilissant ! Alors elle décida d’aimer Dieu d’une autre manière.
Combien sont-ils ces Habbibates???
Combien sont-ils ces Habbibe ????
Nul ne le sait; mais au lieu de les traquer de les Juger, commençons par dresser les vrais constats d’échec de ce Grand ministère du culte plus occupé dans les affaires que dans la défense réelle du culte!
Faisons un tour dans les milles et une mosquées d’Algérie; où les Imams sont dans leurs grande majorité, de piètres orateurs, obscurantistes ; moyenâgeux et sans aucune culture ni ancrage avec notre siècle !
Regardons avec réalité et objectivité notre société complètement dissoute.
Dans les grandes artères d’Alger, il est impossible de dire dans quel pays nous sommes tant les modes vestimentaires sont hétéroclites agressifs et aux antipodes les unes des autres! 

Alors avant de juger Habiba ou les Habibates! Jugeons nos consciences et notre propre faillite.

Par Loubia, visiteur du blog

N.B: Le contenu de l’article n’exprime pas l’opinion du modérateur

«Des crimes contre l’humanité»

disparus.jpgPAR Salima Mellah, Politis, jeudi 29 mai 2008
http://www.politis.fr/Des-crimes-contre-l-humanite,3833.html
     
Des experts de l’ONU dressent un bilan peu reluisant des droits de l’homme en Algérie et remettent en cause la version officielle de la «sale guerre». L’analyse de Salima Mellah*.

À Genève, le Comité des droits de l’homme et le Comité contre la torture de l’ONU ont examiné en octobre 2007 et avril 2008 la situation des droits de l’homme en Algérie. Et le bilan est peu reluisant pour un régime qui passe pour être un maître de la diplomatie onusienne. Revers d’autant plus remarqué que depuis l’arrivée à la présidence de Bouteflika en 1999, officiels et médias s’entendent pour constater que l’époque de violence est, malgré quelques attentats spectaculaires, définitivement révolue.
Pourtant, l’imposante délégation algérienne, dirigée par le représentant permanent Idriss Jazaïri, n’a pas ménagé ses efforts pour expliquer aux comités le défi qu’a dû relever l’Algérie, seule, depuis 1992, pour « venir à bout du terrorisme ». Un terrorisme qui, sans l’intervention de l’armée, aurait « mis en danger le pays ». Afin de mettre un terme à la « tragédie nationale » — terme consacré englobant toutes les victimes —, les initiatives de « concorde civile » en 1999 puis de « réconciliation nationale » en 2006 auraient permis de tendre la main aux égarés et de favoriser la paix.

Mais les membres des comités de l’ONU ne se sont pas laissés impressionner par ces plaidoyers présentant contre toute évidence l’Algérie comme un État attaché à la défense des droits de l’homme et plaçant « le droit à la vie au-dessus de toute autre considération».
Pour eux, la lutte antiterroriste conduite depuis 1992 par l’armée algérienne ne peut en aucun cas justifier les graves violations enregistrées. Les experts ont ainsi relevé que l’état d’urgence toujours en vigueur est la négation même de l’État de droit, ouvrant la porte à tous les abus. Et que la loi antiterroriste de 1992, intégrée dans le Code pénal, comporte des dispositions contraires aux principes internationaux : la définition floue du terrorisme permet toutes les dérives répressives, des mineurs de 16 ans sont reconnus pénalement responsables, la garde à vue peut atteindre 12 jours (et souvent plus en pratique), l’utilisation dans les procédures judiciaires d’aveux extorqués sous la torture n’est pas explicitement interdite, etc.
Les experts ont dénoncé les centres de détention secrets du Département du renseignement et de la sécurité, la pratique courante de la torture, les disparitions forcées et les massacres ni élucidés ni sanctionnés. Particulièrement sévère, Sir Nigel Rodley, membre du Comité des droits de l’homme, a souligné que des milliers d’enlèvements et de décès ainsi que les massacres ne peuvent être le fruit du hasard : il s’agit là de «crimes contre l’humanité pour lesquels il est difficile de ne pas imaginer qu’ils soient la conséquence d’une pratique systématique ».
Plusieurs experts du Comité contre la torture, évoquant le traitement inadéquat du dossier des disparitions forcées, ont également insisté sur la qualification de « crime contre l’humanité ».

Au centre de l’intérêt de l’ONU, l’amnistie générale préconisée par l’article 45 de l’« ordonnance d’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale », que les experts recommandent d’amender. Ainsi le Comité des droits de l’homme constate « avec préoccupation que de nombreuses et graves violations des droits de ’homme auraient été commises notamment par des agents publics, en toute impunité, et continueraient de l’être ». Tandis que le Comité contre la torture conseille de « prendre sans délais toutes les mesures nécessaires pour garantir que les cas de torture passés ou récents, y compris les cas de viols et de disparitions forcées, fassent l’objet  d’enquêtes systématiques et impartiales, que les auteurs de ces actes soient poursuivis et sanctionnés ».

M. Jazaïri, ulcéré, a lancé aux experts qu’ils étaient guidés par des « préjugés » et s’est demandé s’ils parlaient vraiment de l’Algérie : « On avait l’impression que vous parliez d’une dictature ! » Effectivement, comment qualifier autrement le régime issu du coup d’État de 1992, même s’il a cherché à se donner une façade pseudo-démocratique ? Quand la suprématie des militaires semblait menacée, ces derniers ont répondu par la suspension de la Constitution et du Parlement, l’instauration de l’état d’urgence et la mise en place d’une « machine de mort » répandant une terreur comparable à celle qu’a vécue l’Argentine. Pendant ce temps, étaient adoptées sous le diktat du FMI des mesures économiques des plus impopulaires. Aujourd’hui, malgré les pétrodollars et la démocratie de façade, les droits élémentaires continuent d’être bafoués. En témoignent les protestations, révoltes et grèves quasi quotidiennes, souvent réprimées dans la violence.
L’ONU a, pour la première fois avec une telle sévérité, souligné la responsabilité de l’État dans les crimes commis en Algérie. Face au déni imposé sous forme de loi, l’institution internationale exige l’application des principes de droit international en principe reconnus par l’Algérie et compte bien, jusqu’au prochain examen, contrôler l’application de ses recommandations.

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