MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le Comité de sauvegarde de l’OAIC répond au Directeur Général, aux mensonges dictés à la presse, convoquée au siège social de l’Office à Alger le lundi passé pour en faire un scoop publicitaire pour soigner à travers d’articles commandés sa propre image personnelle obscurcie par les scandales et la mauvaise gestion depuis l’année 2000, l’année de tous les malheurs de l’OAIC.
Les journalistes, des quotidiens présents à cette conférence, ont tous relevé un détail de taille : l’orateur n’a pas voulu avancer le nombre d’années ou de mois de couverture des stocks de sécurité, alors qu’auparavant, il avançait à grande pompe des couvertures de 6 à 9 mois. En réalité, et après enquête des services de sécurité, les stocks du pays en céréales ne couvraient que quelques petites journées (6jrs). Certes l’OAIC s’est mise sur le marché mondial pour opérer aux achats à n’importe quel prix ! En réalité les stocks dans les silos des coopératives sont toujours au même niveau, (quelques jours), mais le Directeur Général confond entre stock réel et stock chez ses fournisseurs d’outre mer, les stocks flottants et les stocks intra-muros ? Pauvre OAIC et pauvre Algérie…d’avoir mis à la hiérarchie de l’Office cette calamité.
Le comble et de lire dans les colonnes des journaux que ce D.G a hérité d’une situation catastrophique de ses prédécesseurs et que l’OAIC était au bord de la faillite et que grâce à son géni de messie que l’Organisme a été protégé et sauvé in extremis du naufrage !
Tu n’as pas honte de dire n’importe quoi ! Vous croyez que les gens sont dupes ? Certes vous aviez pris le décision la plus injuste d’appauvrir les UCA et les CCLS qui font à ce moment la chaîne chez ton financier pour mendier des avances pour les dépenses de fonctionnement et salaires mensuels du personnel, entre temps vous aviez enrichi la trésorerie de votre office en déclarant un bénéfice de 21 Milliard de Da pour l’exercice comptable 2007 par contre vos travailleurs de l’office sont privés des droits élémentaires.
La gestion de vos prédécesseurs n’a jamais été catastrophique comme vous le prédisiez. Elle était transparente, sans scandales, et sans enquêtes de la brigade économique et que l’OAIC n’a jamais fait préalablement des scoops à la une des journaux dans la publication des scandales, de la hogra, du mal et de la terreur devenues coutumière à la l’Office, voilà la différence.
Ce DG a confirmé qu’il n’a plus le mental au beau fixe de par la multiplication des scandales. Il a aveuglement utilisé les moyens de force et d’autoritarisme qu’on croyait révolus depuis l’époque du parti unique : à savoir la mobilisation de responsables et d’agents d’exécution pour ramener au siège de l’office les unités centrales des micros ordinateurs affectés aux cadres de l’inspection à l’effet que des investigations soient opérées pour la détermination des auteurs de la campagne de dénonciation anti-DG lancée à travers les sites Internet et les quotidiens nationaux.
Les cadres de l’inspection classés aux oubliettes n’ont depuis des années reçu aucune visite des responsables de l’Office pour s’enquérir de leur situation professionnelle du fait qu’ils sont sans travail et sans rendement. Cette mesure, décidée consciemment par le premier gestionnaire sauf pour cette occasion d’opération de coup de poing.
La Direction générale est toujours fidèle à ses anciennes pratiques pour la mobilisation obligatoire des travailleurs pour un soutien hypocrite au profit du DG pour plus de survie dans le poste de 1er responsable. Le DAG pilote l’opération pour compte et a chargé quelques valets pour faire la tournée dans les services aux fins de recueillir les signatures des imbéciles comme quoi ce messie de DG est intègre et sans reproche et que tous ce qui a été écrit et dit sur lui ne sont que des menteries et de la spéculation, même la justice Algérie s’est trompée injustement dans son cas ?
Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, notre parfaite considération.
Les membres du Comité de sauvegarde.