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Archive pour le 6 juin, 2008

Le FFS appelle ses élus à orienter leurs efforts en direction de la jeunesse

ffs.jpgLe premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), M. Karim Tabbou, a appelé jeudi à Alger les élus locaux du parti à orienter leurs efforts en direction de la jeunesse. M. Tabbou, qui intervenait à l’ouverture de la conférence nationale des élus du FFS, a insisté sur l’importance d’orienter leurs efforts et celles de l’administration locale en direction de la jeunesse qui vit une situation difficile. « Les enfants de l’Algérie, qui ont connu un traumatisme ont besoin de reprendre espoir dans la vie et voir leurs familles sourire », a-t-il expliqué. Par ailleurs, le premier secrétaire national du FFS a ajouté qu’il était temps d’évaluer ce qui a été fait pour « concrétiser les possibilités de débat et de participation de la population à la gestion des collectivités ». Dans ce contexte, il a souligné que la conférence des élus sera « l’occasion de mieux cerner, à travers l’expérience acquise sur le terrain, les conditions politiques et administratives requises pour assurer la pleine représentativité des élus et leurs responsabilités devant les citoyens et l’Etat », a-t-il dit. Pour M. Tabbou, la rencontre est également l’occasion d’ »exiger une claire répartition des compétences et des prérogatives entre le pouvoir central et local et de demander des moyens correspondants pour un réel exercice et une certaine autonomie du pouvoir au niveau local ». « Les élus locaux, avec la collaboration de l’administration locale, doivent pouvoir disposer d’une capacité réelle d’intervention en ce qui concerne le développement local, en général, notamment la gestion du foncier et le contrôle de l’urbanisme », a-t-il estimé. Il s’agit, selon le premier secrétaire national du FFS, de « libérer les communes et de lever les obstacles qui empêchent l’élu d’être un +élu à part entière+ ». S’adressant au 661 élus FFS présents à la rencontre, M. Tabbou a martelé que « l’élu peut être un bon gestionnaire, un bon technicien, mais il doit être avant tout un homme politique conscient ». Par ailleurs, il a rappelé les positions politiques de son parti concernant les libertés et la démocratie, soulignant que le « seul chemin » pour la mise en place d’un « véritable processus de démocratisation », demeure celui de la sécurité nationale, de la stabilité et de l’espoir. « Réhabiliter et civiliser le politique, tant au niveau central que local, est le seul moyen d’impliquer toutes les composantes de la société dans le développement du processus démocratique », a-t-il estimé. Par ailleurs, M. Tabbou a indiqué que la rencontre des élus du parti se tient conformément aux résolutions adoptées lors du 4e congrès du FFS, tenu en septembre 2007. Il s’agit d’une rencontre d’évaluation du bilan de la gestion locale, a-t-il dit. Trois rencontres sont programmées, l’une au début du mandat, l’autre au milieu et une dernière à la fin du mandat pour permettre aux élus, selon M. Tabbou, d’être « plus efficaces, plus efficients dans l’action future et plus présents dans la société avec un nouvel élan ». (APS)

 Les poursuites contre des convertis ont terni l’image de l’Algérie

bouchachiportrait.jpg Les poursuites contre des chrétiens convertis ont terni l’image de l’Algérie et de l’islam dans ce pays, a déclaré jeudi le président de la Ligue algérienne de Défense des droits de l’homme Mustapha Bouchachi. « Les poursuites contre Habiba Kouider ont terni l’image de l’Algérie auprès des communautés algériennes à l’étranger et donné de l’islam une image d’intolérance, alors que nous ne cessons de soutenir que cette religion est la tolérance même », a déclaré M. Bouchachi devant des élus du Front des Forces Socialistes, réunis en conférence nationale à Zeralda. « La liberté de conscience doit être protégée et doit être protégé le droit de chacun de pratiquer la religion de son choix », a dit M. Bouchachi. Il a estimé que la célébration d’un culte à domicile ne constitue pas une infraction à la loi. AFP

Que fera l’Algérie si les rebelles touaregs revendiquent l’indépendance ?

 

targ.jpgLa gravité des émeutes de Berriane, Chlef et Oran n’a pas empêché Zerhouni et Ould Kablia de tenir des propos burlesques en évoquant la «main de l’étranger». Au lieu de disserter sur leurs inepties, la presse devrait plutôt se demander pourquoi ces dinosaures du MALG sont encore à la tête de l’Etat 46 ans après l’indépendance.

 

Odieusement insensibles aux souffrances du peuple et de la jeunesse, ils ont vite oublié qu’ils ont été incapables de remarquer cette fameuse intervention étrangère avec le prosélytisme évangélique. Installés depuis 10 ans aux commandes des ministères de l’intérieur et des collectivités locales, ils auraient dû déceler ces associations protestantes suspectes. Leur compère Ali Tounsi, ex-colonel de la SM et patron de la police depuis 13 ans, n’a rien vu venir lui non plus. Leur ancien subordonné, le général Mediene dit Toufik, patron du tout puissant DRS, est resté aveugle depuis 18 ans qu’il est collé à son fauteuil. Leur cécité a abouti à un piteux résultat. Dépassé par la «découverte médiatique» du phénomène évangélique, le pouvoir a dû recourir à la plus abjecte des répressions. Faire condamner quelques convertis pour faire peur aux autres. C’est le degré zéro de l’injustice délirante. Une infamie qui a provoqué une indignation internationale justifiée contre cette grave atteinte aux libertés de conscience et de croyance. La procédure judiciaire anti-religieuse et anti-constitutionnelle est aussi une grave insulte à l’esprit de tolérance qui a toujours régné en Algérie où sont nées plusieurs congrégations chrétiennes depuis les Chanoines et les Augustiniennes de Saint-Augustin, l’Algérien de Souk-Ahras, à celles inspirées par Charles de Foucauld mort à Tamanrasset et enterré à In Salah.

 

 

Toujours occupés à chercher la «main de l’étranger» dans les ordinateurs de Berriane, nos irresponsables du renseignement ne la voient pas s’agiter à nos frontières sud au cœur de la rébellion touareg au nord du Mali et du Niger. En monopolisant tous les leviers du renseignement, et en censurant la presse, les dinosaures du MALG et de la SM ont mis notre pays aux portes d’un grave danger que la «main de l’étranger» n’a jamais cessé de manipuler: la revendication d’indépendance du pays touareg.

 

Avec deux portables accrochés aux oreilles et les doigts sur le clavier pour envoyer des mails, nos officiers du DRS sont trop occupés à gérer leur business personnel. Ils n’ont pas entendu les derniers coups de semonce qui aurait réveillé même un sourd. Une vaste opération de réorganisation et des luttes de leadership au sein des mouvements rebelles touaregs malien et nigérien sont en train de s’animer sous influence étrangère. La manœuvre vise à provoquer une jonction des deux rébellions. Si l’union des mouvements aboutit, la suite logique devient évidente: la sécession entre le nord et le sud, la scission entre les pouvoirs «noirs» de Niamey et Bamako et les touaregs «blancs».

 

La «main de l’étranger» qui agit depuis des années dans cette région du Sahel ne s’en cache pas. Elle a tissé au grand jour des liens avec les chefs de tribus et les notables touaregs. Cette main est multiple, à la fois libyenne, américaine et française, comme dans un tour de table de poker où les cartes sont redistribuées..

 

Khadafi a déclaré depuis quelques années son vœu de voir se créer une «République du Grand Sahara», sous-entendu touareg. Dans ses déclarations apparemment loufoques, Khadafi semble être un adepte du dicton algérois «khalatha tassefa», ce qui se traduit par «mélange tout et ça se décantera». Dans le Sahel, le mélange libyen risque d’être explosif. Il est bon de rappeler que le Tchad, où Khadafi a pratiqué sa théorie du chaos, ne s’en est toujours pas relevé.

 

La Libye soutient financièrement et militairement les rebelles et veut s’imposer comme médiateur à la place du voisin algérien… face à une étonnante passivité de nos services.

 

La main américaine a un objectif clair et avoué: son projet d’Africom vise l’installation d’une base militaire dans la région. En attendant de connaître le remplaçant de Bush en novembre, la pression circulaire à double sens giratoire qu’exerce les américains sur chacun des pays du Maghreb et du Sahel fait penser à une roulette de casino. Elle finira bien par s’arrêter et afficher le numéro gagnant. Pour les Américains, la persistance de la rébellion touareg et l’éventuelle revendication d’indépendance serait une chance inouïe pour museler Niamey, Bamako et … Alger. Après avoir envahi l’Irak pour contrôler le pétrole du Moyen-Orient, l’installation militaire américaine en Afrique est inéluctable pour contrôler le pétrole africain, à moins d’une opposition radicale russe et chinoise.

 

Quant aux Français, cela fait bien longtemps qu’ils accordent aux touaregs une attention très soutenue dans ce que l’ethnologue Paul Pandolfi appelle «une relation triangulaire des hommes bleus avec les populations arabes au nord du pays touareg et les populations noires d’Afrique sahélienne au sud». Les Français n’ont toujours pas digéré les accords d’Evian où ils ont dû concéder «l’intégrité territoriale algérienne sur le Sahara» en échange de la poursuite des essais nucléaires. Ils regrettent amèrement leurs tracés coloniaux qui ont englouti le pays touareg bien que les hommes bleus avaient leur structuration sociale, tribale et géographique. Un roi, l’Aménokal régnait sur trois strates: les nobles (ihaggaren), les tributaires (Kel-Ulli) et les esclaves (Harratines). Le tout réparti en territoires distincts (Kel-Ahaggar, etc …).

 

Le mythe du pays touareg est constamment entretenu, que l’on peut résumer dans cette définition d’Albert Camus: «Depuis toujours, sur la terre sèche, raclée jusqu’à l’os, de ce pays démesuré, quelques hommes cheminaient sans trêve. Ils ne possédaient rien, mais ne servaient personne. Seigneurs misérables et libres d’un étrange royaume».

 

On se souvient que la première rébellion (91-95), des «amis de la cause touareg» ont été activés en Europe en affichant un slogan provocateur: «Touaregs: un peuple doit-il disparaître pour exister?».

 

La nomination surprise, et apparemment précipitée, de l’actuel ambassadeur de France à Alger comme coordonnateur des services de renseignement à l’Elysée, a certainement un lien avec le suivi de la recomposition des rapports de force au Maghreb et au Sahel autour des nouveaux gisements gaziers du sud-ouest algérien où Gdf a des intérêts.

 

Les rebelles nigériens du MJN ne reconnaissent plus les accords de paix de 95, bâclés par des médiateurs algériens qui ont cru éteindre le feu, mais ont laissé couver les braises. Les retards à l’allumage de la diplomatie algérienne sont très curieux face à la demande insistante de médiation des rebelles maliens. Le récent assassinat de négociateurs touaregs dans l’affaire des otages autrichiens est tout aussi étrange. Nos services semblent avoir perdu complètement les cartes du conflit.

 

Sur le plan économique, aucun dirigeant algérien n’a jamais mis en œuvre un vrai partenariat avec nos voisins du Sahel, comme le souhaitaient Boumediene et Med Seddik Benyahia. Pour mesurer la totale indifférence et le quasi mépris affiché par les autorités algériennes, il suffit de citer l’exemple du poste frontalier d’Assamaka sans électricité puisqu’il se trouve à 200 Kms d’Arlit la première ville nigérienne. Est-ce trop demander de tirer un câble électrique depuis In Guezzam qui se trouve à moins de 30 Kms?

 

En l’absence de toute coopération commerciale et douanière, les touaregs algériens sont contraints de recourir à la «contrebande» pour subvenir aux besoins alimentaires et en carburant de leurs cousins nigériens et maliens.

 

Le danger permanent de scission touareg est donc ancien et connu. C’est la capacité algérienne d’anticipation et de réaction qui semble avoir été anéantie. Comme si la «main de l’étranger» avait infiltré le système-DRS au plus haut niveau pour l’anesthésier. Les observateurs avertis s’interrogent sur le satisfecit distribué récemment par Condoleeza Rice qui a considéré que « l’Algérie est championne de la sécurité régionale et internationale ». Alors qu’on est visiblement très loin de l’efficacité des services égyptiens, tunisiens, marocains, saoudiens,… Cela fait 18 ans (?) que le pays baigne dans le sang d’un terrorisme sans fin.

 

Quoi qu’il en soit, l’incompétence avérée et répétée de nos services de renseignement porte un grave préjudice à la sécurité du pays : corruption, détournements, scandale Khalifa, crise kabyle, évangélisation, terrorisme,… et maintenant une menace réelle contre notre propre intégrité territoriale.

 

L’extrême gravité de la situation appelle une dissolution du DRS comme une urgence absolue et la réorganisation immédiate des services secrets, en prenant le soin de séparer les structures, les responsabilités et les tutelles, et en leur imposant des contrôles budgétaires et parlementaires. Un nettoyage des corps constitués s’impose pour les débarrasser de tous les affairistes et les dinosaures, et les remplacer par des élites modernes douées d’intelligence politique et de probité morale. La presse aussi doit être libérée de toutes les entraves qui empêchent le journaliste d’être «l’agent de renseignement» de l’opinion publique.

 

Si le pouvoir algérien persiste dans l’immobilisme que lui imposent les «mandats à vie», l’équation à laquelle le pays risque d’être bientôt confronté va être dramatique. Au cas où la revendication d’indépendance du pays touareg s’exprime et se structure, que fera l’Algérie? Va-t-elle soutenir «le principe d’autodétermination des peuples» comme elle le fait depuis plus de trente ans avec le Front Polisario? Ou bien va-t-elle défendre «l’intégrité territoriale» de ses pays voisins? Sachant que le pays touareg s’étend de l’axe Tombouctou-Agadez jusqu’au Hoggar et Tassili. Quelle terrible équation. Insoluble?

 

 

Par Saad Lounès

Graves dilapidations à l’Agence foncière de Béjaïa

bejaia.jpgM. Ali Bendrici, bienvenue chez les Chtis ! Le nouveau wali de Béjaïa n’est pas encore installé que les étrennes de bienvenue commencent déjà à pleuvoir.

Alors qu’il laisse Boumerdès où une partie de l’exécutif de la wilaya est empêtré dans une sombre affaire de corruption, il arrivera bientôt à Béjaïa où c’est l’Agence foncière qui est désormais au centre de la controverse.

Prévarication, concussion et rente de situation. Tels sont, en somme, les chefs d’inculpation opposables au directeur de l’Agence foncière de la wilaya de Béjaïa, à suivre les détails d’une lettre adressée par le président de l’APW au wali. Une lettre précise et détaillée qui emprunte plus à la logique d’une implacable accusation qu’à l’envolée politique. Et Hamid Ferhat demande justement au wali de “traduire ces prédateurs, sans délai, en justice”. Le directeur de l’Agence foncière de la wilaya de Béjaïa et certains de ses collaborateurs se sont, selon cette lettre, auto-attribués de très belles parcelles de terrain, à Quartier-Sghir, et, s’il vous plaît, à des prix défiant toute concurrence.

Ainsi M. Adjadj bénéficie de 400 m2 à… 170 DA, le mètre !

Deuxième de cordée, un ancien architecte de l’agence locale, que présidait déjà le même M. Adjadj, est lui l’heureux bénéficiaire d’un terrain de 300 m2 au même Quartier-Sghir et au même prix unitaire. Viennent ensuite l’actuel responsable de l’antenne d’El-Kseur et un “entrepreneur de profession”. La lettre egrène les noms et les fonctions comme dans un hit-parade de la prédation foncière.

Certains de ces heureux lauréat ont tôt fait de céder ces “belles affaires” à des promoteurs immobilières moyennant bien sûr de substantielle plus-values. Il faut savoir que ces terrains sont cotés à environs 40 000 DA la mètre carré dans l’argus réel et que les heureux cadres de l’agence ont ainsi bénéficié d’hallucinantes réductions. M. Adjadj aurait, quant à lui, engagé un projet de promotion en partenariat avec un opérateur privé.

Interrogé hier par la Dépêche de Kabylie, le directeur de l’Agence foncière de la wilaya de Béjaïa, confirme grosso modo la réalité des faits. Concussion, prévarication ? Tout serait une simple question d’angle de vue. Il s’agit d’un affaire tout ce qu’il y a de normal, déclare-t-il en substance. Elle est en conformité avec une “délibération du conseil d’administration de l’Agence foncière” qui donne droit aux travailleurs de celle-ci de bénéficier, à prix préférentiel, d’un lot de terrain. Ces réponses impliquent en fait directement le wali de Béjaïa en sa qualité de président du conseil d’administration de l’Agence foncière. M. Adjadj promet de nous adresser, en tout état de cause, un “rapport détaillé” sur cette affaire, ce samedi. Un Monsieur Adjadj qui, ainsi, persiste et signe.

M.B La DDK

Que veut insinuer Salima Tlemçani ?

Dans son article intitulé « Attentat kamikaze à l’est d’Alger » paru dans l’édition d’El Watan du jeudi 5 juin 2008, Salima Tlemçani a écrit ce qui suit: « Il est tout de même étonnant que moins d’une semaine après le changement à la tête de la Garde républicaine, une caserne de ce corps soit visée par les terroristes. Peut-on mettre cette coïncidence sur le simple fait du hasard ? On n’en sait rien ».

 

 

Pourquoi l’échec de l’Union du Maghreb est un prélude de l’échec de l’UPM ?

La question de l’union pour la Méditerranée (UPM) risque de connaître le même sort que le processus de Barcelone, par le fait que ce sont les coopérations interétatiques qui sont privilégiées au détriment des coopérations entre sociétés civiles. A l’examen des déclaration du président français Nicolas Sarkozy, on peut noter que l’idée de l’UPM sert des objectifs plus au moins avoués : 1- Offrir un cadre alternatif à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne
2- Banaliser l’idée de relations pérennes entre Israël et les pays arabes
3- Faire des pays de la rive sud de la méditerranée des postes avancés contre l’immigration clandestine.

Il serait très naïf de croire que cette entreprise est conçue afin d’unir les peuples ou de changer quoi que ce soit aux malheurs des peuples de sud. Les logiques de concurrence entre ces derniers rendent hypothétique toute entreprise d’union. Les dirigeants des pays du Maghreb sont dans des querelles qui constituent un obstacle pour toute initiative visant à unifier et mutualiser les moyens et les potentiels de ces pays. Ces logiques de chantage, exprimées à maintes reprises par le pouvoir algérien, favorisent les autres pays voisins car cela leur facilite de monnayer un soutien éventuel de l’initiative de l’UPM contre le silence de la France contre les violations des droits de l’homme et un regard indulgent sur leurs violations par ces pays.
L’idée de l’UPM est une véritable escroquerie intellectuelle, car elle est fondée sur des a priori, c’est un véritable marché de dupes, une vente concomitante… Les “partenaires” ne sont pas sincères, donc il y aurait trahison.
Pour qu’une telle idée verra le jour, il y a des préalables :- Etre intransigeant sur le respect des libertés individuelles et collectives – Dénoncer la corruption en levant les secrets bancaires des dirigeants de la rive sud de la méditerranée – Garantir la transparence dans les relations commerciales pour une meilleure gouvernance… «La France doit cesser de verser des commissions aux généraux pour avoir des marchés ». Ces opérations se font avec la bénédiction du ministère des finances. C’est un processus de longue haleine, mais ce qui va capoter l’initiative, c’est les logiques concurrentielles des pays du Maghreb qui rendent très difficile la mise en place des équilibres. Tant que le Maghreb ne s’exprime pas d’une seule voix, c’est l’UPM qui risque d’en faire les frais, car entre les pays du Maghreb, il n’y a pas que des intérêts économique, mais quelque chose de très profond… C’est ce que semble ignorer les dirigeants de ces pays pour le moment.
Par Ahmed de Paris

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