8 juin, 2008
L’Amérique des “Coups-leurres” !
Par Chafaa Bouaiche
Durant les cinq mois des primaires démocrates aux Etats-Unis, la couleur de la peau du candidat Barack Obama a presque pris le dessus sur les questions programmatiques et les positions des candidats sur les questions stratégiques. Les journalistes du monde entier s’interrogeaient si, face à Hillary Clinton, les Américaines éliront un candidat noir, de surcroît de descendance africaine, à l’investiture démocrate. A la fin des primaires qui se sont soldées par la victoire du sénateur de l’Illinois, les spécialistes, experts, analystes politiques et journalistes affirment que le fait qu’un homme noir parvient à être candidat à la présidence des Etats-Unis est un «fait extrêmement important» pour la société américaine. Un expert onusien a affirmé dans ce sens que «le fait qu’un Afro-Américain atteint ce niveau signifie quelque chose d’extrêmement important». Aujourd’hui, c’est une autre question qui taraude les esprits, celle de savoir si les Américains «oseront» élire pour la première fois un Noir à la tête de la première puissance mondiale. Par ailleurs, les peuples arabes espèrent que le Noir Obama, une fois à la Maison-Blanche, opérera un changement dans la politique arabe des Etats-Unis et notamment au Moyen-Orient. Malheureusement, le candidat démocrate à l’élection de novembre, au lendemain de l’annonce de sa victoire, a mis fin à tout espoir quant à une éventuelle évolution de la position américaine sur la question palestinienne. En effet, Obama a réaffirmé la position américaine qui consiste à apporter un soutien sans condition à Israël et sa politique de répression. «Jérusalem restera la capitale d’Israël et elle doit rester indivisible», a déclaré M. Obama à l’occasion de sa première intervention publique depuis qu’il a remporté l’investiture démocrate. Conscient du rôle que joue depuis toujours le lobby pro-israélien aux Etats-Unis, dans les différentes élections américaines, Barack Obama a décidé de donner des gages de son engagement en faveur d’Israël. La déclaration du candidat noir a provoqué une levée de boucliers parmi les responsables palestiniens. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en rejetant les propos d’Obama, a déclaré qu’El Qods est l’un des dossiers en cours de négociation. «Tout le monde sait parfaitement qu’El Qods-est a été occupée en 1967 et nous n’accepterons pas un Etat sans El Qods, cela doit être clair», a-t-il affirmé. La position d’Obama a le mérite de clarifier deux choses : que les chances de parvenir à la paix au Moyen-Orient sont remises en cause et que, sur la politique étrangère, les Américains, quelle que soit leur appartenance politique ou la couleur de leur peau, adoptent les mêmes prises de position. «Le discours d’Obama détruit tout espoir d’un changement dans la politique américaine sur le conflit arabo-israélien», a affirmé un porte-parole du Hamas. Désormais, après avoir connu la couleur de sa peau, les Arabes connaissent la position d’Obama sur la question palestinienne, puisqu’il vient d’annoncer la couleur !
Commentaires(4)
Nous, élus du FFS réunis en conférence nationale à Zéralda les 5 et 6 juin 2008.
L’attribution des lots s’est faite dans le respect total de la règlementation en usage et des orientations du conseil d’administration. A ce titre, par délibération du mois d’août 1995, il a été accordé 3 lots aux cadres de l’agence. Le prix d’acquisition du M2 n’est nullement celui évoqué dans la presse mais largement supérieur: Ce prix n’a pas été fixé à la légère, mais repose sur des critères arrêtés sur une fiche technique d’évaluation approuvée par le conseil d’administration. Si sur le marché parallèle la valeur du M2 avoisine les 40 000, 00 en 2008, il faudrait noter que la cession remonte à 1995 soit 13 années de cela. Quant aux travaux réalisés par l’agence au courant de l’année 2002, j’estime important de porter à votre connaissance, qu’ils ont été lancés dans le cadre des travaux de réhabilitation dudit quartier, décidé par les pouvoirs publics. Ils ont été lancés en association avec la DUCH, et cela à l’instar des autres lotissements privés et communaux de la ville de Béjaïa, qui ont bénéficié de la même opération, d’ailleurs les travaux de viabilisation ont été ordonnés par une délibération du conseil d’administration. Quant aux problèmes de l’agence évoqués par le P/APW, ils sont le résultat de la nette opposition de cette instance pour la création de l’Agence de wilaya durant plus de 3 ans. Il y a lieu de rappeler malgré cela que le siège de l’Agence foncière de la wilaya a été primé par Monsieur le Président de la République lors de la session 2006 du prix national de l’architecture et de l’urbanisme. De ce qui précède, nous estimons que la publication de la lettre du président de l’APW n’est autre qu’une façon de déstabiliser l’Agence de wilaya et de porter atteinte à l’intégrité morale de ses cadres.
Telle que formulée, la réponse à une question aussi hypothétique demeure hasardeuse à plus d’un titre. Il faut d’abord savoir de quelle Algérie parle-t-on ici ? Celle d’en haut, de Bouteflika, du DRS et des généraux ? Celle du père de famille pour qui il est de plus en plus problématique de subvenir aux besoins de sa progéniture alors que le baril de pétrole est cédé à plus de 135 $ ? Ou celle du jeune universitaire, chômeur et candidat à la Harga vers des contrées, malgré tout, plus clémentes ?


