La politique c’est de s’occuper des affaires de sa commune *

 Par Samir Rabhi, ancien Maire de Souk Oufella

Un grand azul (salut) à ceux et à celles qui oeuvrent pour que la démocratie soit instaurée dans notre pays qui nous est très cher. Je ne pourrai jamais parler de l’ALGERIE sans souligner les sacrifices des hommes et des femmes afin que nous puissions vivre dans la dignité. Durant la révolution, l’ALGERIE a perdu les meilleurs des ses enfants.
C’est toujours un plaisir pour moi de m’engager dans des débats là où je puisse apprendre des choses…à condition que les règles de la discussion soient respectées. Disons qu’à travers les insultes et les injures, on enseigne la violence, le mépris et tas d’autres sentiments, qui ont été, et demeurent la force des faibles. Cependant, moi je soutiendrai que nous ne pourrons jamais prétendre à n’importe quel progrès si au sein de notre société le respect de l’autre, la tolérance ne trouvent pas place.
Chers ami( e)s, je ne pourrai jamais oublier que j’ai milité au sein du RCD, que j’ai été responsable ou Maire du RCD. Cette structure reste toujours respectable, les hommes qui l’ont construite le sont aussi. Je suis respectueux envers tout le monde sans exception aucune.
Le problème ne réside pas là. Il faudrait toujours se rappeler que nous sommes face à une situation très délicate ; il y a de sérieux problèmes qui surgissent chaque jour que nous vivons et l’indifférence est une fuite en avant. S’occuper de ses querelles intestines est une grave erreur, le mal est plus grand, plus large et plus visible, l’ignorer est un crime contre l’humanité.
Je m’explique. Pour un pays aussi riche que le notre, un faible taux de croissance démographique, les intellectuels n’ont rien trouvé de mieux que de le «quitter» au prix de leurs vies. J’étais sortant de l’université, marié, un enfant à la charge qui ne trouvait rien à faire pour nourrir sa famille…donc je comprends ce que peut ressentir un jeune algérien dans son pays riche et qui ne lui vient pas en aide.
Les politiciens qui luttent pour changer le quotidien, qui finissent parfois dans les prisons, les cimetières ou carrément en exil, je ne les juge pas.  Je vais parler de ma commune Souk Oufella perchée sur les montagnes des Ath-Ouaghlis dans la wilaya de Béjaia. C’est une commune de 10 000 habitants, située dans une région rurale, sans aucune ressource (on attend uniquement les subventions de l’Etat), le climat n’est pas tendre en été encore moins en hiver. Alors délaisser les affaires de nos citoyens sera une erreur impardonnable, car nous sommes déjà dépourvus de tous les moyens. Faire de la politique signifie pour moi s’occuper de tout ça. C’est en quelque sorte la gestion de la cité dans le souci d’améliorer le quotidien du citoyen. Gloire à nos martyrs de 1954, 1963, 1988, 1990-2000 et 2001…

* Le titre est d’El Mouhtarem

Commentaires

  1. wagi dit :

    allah ikoune fi aounek!

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