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Archive pour le 24 juin, 2008

Attentat d’Alger: démission du responsable de la sécurité à l’ONU

360sirdavidvenessarticle.jpgLe responsable des questions de sécurité aux Nations unies, David Veness, va quitter ses fonctions en conséquence de défaillances constatées après l’attentat commis contre l’ONU à Alger en décembre, a annoncé mardi le secrétaire général, Ban Ki-moon. Dans un communiqué, rapporte l’AFP, M. Ban indique que M. Veness, sous-secrétaire général de l’ONU pour la sécurité et la sûreté, l’avait informé « qu’il était prêt à assumer l’entière responsabilité des défaillances dans les mesures de sécurité qui pourraient s’être produites dans le contexte de l’odieux attentat terroriste commis le 11 décembre 2007 contre l’ONU à Alger ». Le chef de l’ONU précise que Sir David, qui est de nationalité britannique, lui avait « présenté volontairement sa démission » et qu’il l’avait acceptée. Selon sa porte-parole Michèle Montas, le communiqué de M. Ban devait s’accompagner de la publication du rapport d’un groupe d’experts indépendants chargé de faire des recommandations pour améliorer la sécurité du personnel de l’organisation internationale dans le monde.

Pour mieux connaître le nouveau ministre de la poste et des TIC

Cette lettre a été adressée au président de la République, Abdelaziz bouteflika en mars dernier.  

Lettre ouverte à son excellence Monsieur le président de la République Monsieur le Président, Permettez-moi, votre excellence, d’attirer votre attention sur des faits extrêmement graves d’exaction et d’abus de pouvoir en direction de ma personne en tant que chercheur, docteur et spécialiste en microélectronique, profondément attaché à mon pays et à son développement. L’auteur de ces dépassements arbitraires n’est autre que le directeur du Centre de Développement des Technologies Avancées (CDTA), Monsieur Hamid Bessalah, qui s’est permis comme à son habitude depuis près d’un quart de siècle d’enfreindre gravement et à répétition les règles en vigueur en prenant une première fois une décision de mettre fin à ma fonction de Directeur de Division de recherche en novembre 2006 et de récidiver une deuxième fois en prenant une deuxième décision abusive, arbitraire et non justifiée en mettant fin à ma fonction en tant que chef d’équipe de recherche en décembre 2007. Le harcèlement moral et les représailles ont commencé dès que j’ai apporté une critique, que mes convictions et mon honnêteté intellectuelle exigeaient, sur la conduite financière exagérée et non convaincante à l’égard du projet de réalisation de centrale de technologie du CDTA par la société M+W Zander, un projet de 2 milliards de Dinars (21,74 millions d’euros). A titre d’information, le coût des équipements en question remis à neuf et autres services proposés initialement par M+W Zander était de 11 200 000 € TTC, montant figurant dans le contrat CDTA/M+W Zander, soit un écart supérieur à 8 000 000 € par rapport aux coûts de référence du fournisseur d’équipements Semitech et comme confirmé lors de la réception provisoire de la phase 1 en date du 13/10/2004. Ces derniers ont été transmis suite à notre intervention en mettant en concurrence l’offre de M+W Zander avec celle de Semitech. Par la suite, M+W Zander a repris son offre (Fax du 22 décembre 2004), mais en maintenant le prix initial de 11 200 000 € tout en mettant en avant un montage d’un ensemble d’opérations de frais de rénovation, de service, de commission, des droits de douanes et de TVA. Malgré notre insistance à refuser ces prix, le directeur, n’a pas tenu compte des réserves que nous avons faites concernant cette offre, qui sont contenues dans les courriers que nous lui avons adressés et pour lesquels nous n’avons reçu aucune réponse de sa part faute d’argumentations crédibles. Plutôt que de se cantonner à l’article 11 du contrat qui précisait que « Les phases 2 et 3 sont conditionnées aux termes de choix technologiques et de coût par les résultats de la phase 1″, le directeur s’est arrogé le droit absolu de passer outre cette disposition contractuelle et des remarques faites par l’équipe chargée du projet et d’accepter l’offre sans que l’équipe ne soit avisée ni consultée. Ce laisser- aller m’a poussé à me retirer du projet afin de ne pas cautionner pareil dysfonctionnement. Afin d’informer la tutelle de ce dysfonctionnement et la non satisfaction de mes questionnements sur les anomalies constatées, j’ai demandé audience au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en date du 24 avril 2005. Pour faire une rétrospective sur ce projet, nous pouvons affirmer qu’il n’a pas fait l’objet d’une mûre réflexion car il n’a même pas fait l’objet d’études préalables de faisabilité économique ni l’objet de discussions en concertation avec les organes consultatifs tels que le Conseil scientifique et le Conseil d’orientation avant son inscription pour sa réalisation, et l’on peut se demander sur quelles bases cette opération a été inscrite et sur quelles bases elle a été financée, alors que rien ne garantit les retours sur des investissements de ce type (Voir lettre ouverte à Monsieur le Président/Quotidien d’Oran le 6 décembre 2006). En septembre 2002, après la démission de l’ex-responsable du projet et l’achèvement des études conceptuelles, j’ai essayé d’y apporter ma contribution personnelle à travers la consolidation des objectifs qui étaient déjà fixés et le développement d’idées en termes d’aspects juridiques, contractuels et scientifiques afin de créer les meilleures conditions pour la réussite du transfert de technologie. Ce qui m’a encouragé à mener une réflexion profonde, et loin de toute polémique, c’est votre appel, Monsieur le Président, lancé lors du discours prononcé à Tlemcen à l’occasion du 50ème anniversaire de la création de l’Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens (UGEMA) à travers ce passage édifiant « il appartient aux millions d’intellectuels formés depuis quatre décennies d’engager un mouvement de réflexion, de création et d’action pour répondre aux attentes de leur société », et assurant que « l’Algérie rebondira et étonnera à nouveau le monde ». Cependant, comment se fait-il que les informations et les réflexions contenues dans ces articles, qui témoignent qu’elles sont pourtant dans l’air du temps de ces instants privilégiés de l’Histoire pour notre véritable développement, soient restées lettres mortes… Ainsi, on constate que le souci de Monsieur Bessalah n’est pas de veiller au bon fonctionnement du Centre et d’encourager la pensée stratégique afin de mieux répondre aux besoins de la recherche et d’améliorer la pertinence et l’efficacité de travail, mais bien de me réduire au silence et de nuire à un chercheur, docteur en microélectronique diplômé des meilleures universités (Université Paul Sabatier de Toulouse, France) et centres de recherche (Centre National de Recherche Scientifique, France) européens, qui a tout donné depuis son recrutement en 1987 : Chef de laboratoire de microélectronique de 1988 à 2006 soit près de 19 ans, président de l’atelier chargé du Programme national en microélectronique lors des Assises de la recherche en juin 1995, membre du comité d’évaluation des projets de recherche auprès de la Commission intersectorielle de promotion, de programmation et d’évaluation de la recherche scientifique et technique dans les domaines « Matières premières et technologies », membre du Conseil scientifique du CDTA, président de la sous-commission du projet « Réseau ASIC « , une opération de 250 000 000 DA, coordinateur de la bourse du projet TEMPUS-MEDA intitulé « Groupement pour la formation en Microélectronique en Algérie » bénéficiant d’un financement de la part de la commission européenne de près de 500 000 €, 2004-2007, et ayant reçu en septembre 1992 le certificat de participation au Cours régional de programmes et de projets d’investissement en Afrique dans le domaine de la Science et de la Technologie de l’UNESCO et de l’Université des Nations Unies. Par ailleurs, et conformément à l’article 49 de la Loi n° 99-7 du 5 avril 1999 relative au moudjahid et au chahid, il incombe aux fonctionnaires de l’Etat et aux administrations publiques  » le devoir de respect et d’assistance, en toute circonstance, envers les moudjahidine et les ayants-droit « , car je suis fils de Chahid et fidèle au sacrifice de nos pères martyrs. En outre, je fais partie des scientifiques qui ont choisi délibérément de ne pas quitter le pays, de le servir depuis plus de vingt ans au CDTA et de m’investir pour son développement, malgré les attractions étrangères les plus séduisantes matériellement parlant. Quant à sa deuxième exaction envers ma personne, elle est venue selon sa stratégie macabre et poursuivant toujours ses représailles, pour me priver cette fois-ci d’un droit fondamental, qui est d’entreprendre une activité de recherche en équipe, alors que j’ai sacrifié toute ma vie au service de la recherche. Invariablement, tout en se proclamant, à tort, être investi de toutes les prérogatives allant de celles du Conseil d’administration à celles du Conseil scientifique, Monsieur Bessalah se permet de prendre une décision purement administrative, de façon abusive et en faisant fi des prérogatives de toutes les instances précitées, en mettant fin à ma fonction de chef d’équipe et à notre protocole de recherche triennal. Cette décision intervient sept mois seulement après la date de signature du contrat de recherche, le 26 mars 2007 et après que le directeur ait décidé de réorienter les éléments de l’équipe ainsi démantelée vers un projet pour la centrale de technologie du CDTA. Une réorientation des activités et de l’effort de presque tout le personnel chercheur de la Division a été décidée de façon unilatérale par le directeur. Ceci sans qu’elle fasse l’objet de discussions en concertation avec les organes consultatifs précités qu’il aura dépourvus de leur responsabilisation, entraînant ainsi le ralentissement de la quasi-totalité des travaux des équipes de recherche comme mentionné dans le procès-verbal du Conseil scientifique des 10 et 11 novembre 2007. En effet, les dispositions du statut d’EPST prévoient la transmission intégrale du procès-verbal du Conseil scientifique au Conseil d’administration sur la base duquel ce dernier doit délibérer tel que défini dans l’article 13, 21 et 25 du décret exécutif n° 99-256 du 16 novembre 1999 fixant les modalités de création, d’organisation et de fonctionnement de l’EPST. Il s’agit donc d’un mécanisme de supervision indépendant et essentiel afin d’assurer non seulement qu’il n’y ait pas d’abus de pouvoir, mais également qu’on puisse démontrer publiquement qu’il n’y en a pas. La mission du directeur du Centre consiste à exécuter les recommandations du Conseil d’administration. Au lieu de se conformer à ces dispositions, le directeur a pris la décision de les transgresser sans que le Conseil d’administration ne délibère sur le procès-verbal du Conseil scientifique des 10 et 11 novembre 2007 et de s’arroger ainsi à tort du rôle de ce dernier en prenant la décision injuste de dissoudre mon équipe de recherche sans aucune raison valable et allant même à l’encontre des recommandations du Conseil scientifique. On constate donc un abus de pouvoir de ce Monsieur qui ne souhaite pas que je puisse informer les hautes instances du pays de ces dérives. Votre excellence, Monsieur le Président, je fais appel à votre haute bienveillance sollicitant votre intervention afin de mettre fin aux agissements désastreux et irresponsables du directeur du Centre. En espérant que vous serez sensible à la gravité des faits présentés, je vous adresse, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.

Dr. Mohand Tahar BELAROUSSI Maître de recherche/Spécialiste en microélectronique Centre de Développement des Technologies Avancées.

Il est revenu celui qui s’était introduit … «jusqu’aux poches des travailleurs»

La rumeur le disait revenir. Il revenait… Il revient. Il est là. Le chef du RND est rappelé, une fois encore à la tête du Gouvernement. Celui que la presse et la classe politique avaient surnommé «l’exécutant» et que les décideurs avaient placé sur une voie de garage revient. Celui qui s’était introduit … « jusqu’aux poches des travailleurs » en ordonnant des ponctions sur salaires prend les rênes d’un Gouvernement qui n’a aucune prise sur les affaires du pays, ni son mot à dire face aux institutions financières internationales dont le FMI et la Banque mondiale. Il reprend sa place, ce commis de l’Etat, sans état d’âme… C’est sous «son» autorité que le pays a connu l’affaire de la mutinerie sanglante de la prison de Serkadji, l’assassinat de Hachani et la liquidation de 460.000 postes de salariés. Aux élections de 1999, il apportera son appui à Abdelaziz Bouteflika. Un soutien qui lui vaut d’être nommé ministre de la Justice. Il sera l’un des artisans de la concorde civile et de la révision du Code pénal. Autoritaire, l’arrogance par excellence, ne tolérant pas qu’on lui apporte la contradiction, Ouyahia à la tête de l’Exécutif n’est certainement pas une bonne nouvelle pour les travailleurs, les syndicats autonomes, les associations non gouvernementales, en un mot, pour la démocratie. Peut-être une bonne nouvelle pour … les Arouche qu’il se remettra à agiter à l’occasion de la révision de la Constitution. Quant aux commentaires de la presse, qui adopte plutôt un profil bas, retenir ce titre du Courrier d’Algérie qui commence déjà à faire … la cour : «OUYAHIA : LE JUSTE RETOUR» (sic !)

Par R.Z

La nomination d’Ouyahia est le résultat d’un accord entre décideurs

ouy.jpgMoussa hadj et hadj Moussa. J’étais surpris ce matin par les commentaires d’une certaine presse dite “indépendante” qui veut nous faire avaler la pilule: nous convaincre que changer Belkhadem par Ouyahia est un signe de changement de cap et de passage d’une idéologie islamiste incarnée par Belkhadem à une vision moderniste incarnée elle par Ouyahia. En suivant ce raisonnement, dois-je comprendre que Bouteflika de lundi matin n’est pas celui de dimanche soir ?! Peut-on oublier que nous vivons sous une dictature où les tenants du pouvoir réel n’ont pas changé, où les “majorités parlementaires” ne veulent rien dire du moment qu’elles sont fabriquées dans les officines du DRS, et du coup ne pèsent nullement dans la désignation d’un chef du gouvernement ou sa destitution ? Les Algériens appellent ça bled mickey. Une belle caricature qui vient du génie populaire et qui explique bien ce qui se passe dans notre pays. La vérité est que ce remaniement obéit à un certain rééquilibrage au niveau des hautes sphères du pouvoir survenu à la veille d’une élection présidentielle à haut risque. Pour ma part, ce « changement » s’inscrit dans le cadre d’un accord auquel sont arrivés les décideurs et que la nomination d’Ouyahia à la tête du gouvernement n’est que la première étape dudit accord. Le reste viendra après et on le connaîtra lors de la présentation de l’avant-projet de la nouvelle constitution. Pour moi, la machine des présidentielles et le rouleau compresseur sont mise en marche et les premiers prémices apparaissent toujours avec le rangement d’une certaine presse qui veut nous faire croire, au préalable, que la nomination d’Ouyahia va provoquer un changement, et qu’il n’y aura plus d’émeutes ni de misère est aussi un signe de la fin de l’idéologie islamiste….. Enfin, que cette presse accepte de se jeter dans les mains des marionnettistes, c’est son affaire. Mais de là à accepter de se faire entraîner dans son raisonnement, là c’est notre affaire et les Algériens ne sont pas dupes.

Par M. Sadali

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