30 juin, 2008
Des vérités sur le nouveau ministre de la Poste et des TIC
Cela parait paradoxal. Bien des critiques et des faits reprochés établis ont été formulés à l’endroit Hamid Bessalah. La gestion de ce diplômé de l’université de l’ex-URSS a été remise en question dans la plupart de ses aspects. Malgré cela, il est promu ministre de
la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Selon les informations recueillies auprès du personnel du Centre national de développement des technologies avancées (CDTA), on parle de mauvaise gestion qualifiée d’archaïque comme l’atteste les rapports du commissariat au compte du CDTA depuis plus de cinq ans et de comportement tyrannique comme l’illustrent bien les différentes pétitions adressées à l’actuel chef de gouvernement durant son précédent mandat et la lettre ouverte du collectif du bureau d’études du CDTA (Halte à
la Hogra) dont la majorité ont été licenciés.
Autant dire que cette personne promu précédemment au poste du Directeur de la coordination de la recherche par l’ex-ministre du MESRS, monsieur B. Benbouzid, lui faudra convaincre comment s’est-il retrouvé membre du conseil d’administration d’Algérie Télécom, membre du conseil d’administration de l’ENP et président du conseil scientifique de l’ASAL (Agence Spatiale Algérienne)), membre du CNES (Commission Nationale Economique et Sociale), etc., etc.
Quant à la compagnie allemande M+W Zander citée dans cette lettre, à travers sa branche du Liban, quand on voit qu’elle sévit dans d’autres projets relevant actuellement du secteur de la poste et des télécommunications, tout indique que le pouvoir politique algérien actuel est structuré autour des clans et de réseaux de connivence, et non autour des réalités socio-économiques. A titre d’exemples, l’implication de cette société dans la réalisation de l’Unité de Développement des petits satellites à
Oran géré par le directeur général de l’ASAL et la construction du siège de l’agence du parc de Sidi Abdallah. Ainsi, dans le système politique qui est le nôtre, ce sont les intérêts et les idées de ceux qui détiennent le pouvoir qui subordonnent un esclave à son supérieur plutôt qu’au développement des facultés autres que celles mobilisées dans la complaisance et la connivence.
Par Mohamed, Universitaire