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Archive pour le 5 juillet, 2008

Liste des 22 colonels promus au grade de général

Il s’agit de :

1- Youcef Bensaci, 2- Abdelkader Benzekhroufa, 3- Mustapha Chakor, 4- Boudersa El Hadi, 5- Djamel Karoui, 6- Noureddine Hambli, 7- Rachid Saoudi, 8- Rabah Akkad, 9- Mohamed Boulahouache, 10- Said Maameri, 11- Mohamed Guelmami, 12- Abdelkader Ait Ouarabi, 13- Abdelkader Kherfi, 14- Mustapha Segueni, 15- Bouabdellah Meliani, 16- Tahar Besbes, 17- Mustapha Debbi, 18- Rachid Chaibi, 19- Mohamed Bachir Souid, 20- Boumediene Maazouz, 21- Omar Farouk Zerhouni, 22- Mohmed Hadjar.

Hommage

Nés à Taourirt Mokrane, respectivement Said le 11janvier 1913 et Ahmed le 23 mars 1921.les deux frères DJEBBAR fusillés pour la patrie, assassinés par les forces armées coloniales dans la nuit du lundi 21 mai 1956. 

Après leur démobilisation du service militaire, accompli sous l’occupation française et leur participation forcée à la deuxième guerre mondiale, les deux frères Said et Ahmed fort de leur expérience en opérations guerrières ont souhaité servir la révolution algérienne dans l’action armée. 

Hélas, malgré leur insistance, la direction collégiale du F.L.N décide autrement, préférant, plutôt leur confier le financement de la logistique; des témoignages d’ex-maquisards disent que cette mission étaient  dictée par le fait que les deux frères étaient aussi de bons politiques et de bons militaires à la fois. 

Issue d’une famille très aisée, par la fonction de commerçant, ils acheminent leurs armes et munitions à bord de leurs moyens de transport et puisant des économies de leurs commerces, d’autres témoins attestent que les deux frères ont même vendu leurs affaires et biens aussi bien du MAROC, PARIS, et LARBAA NATH  IRATHENE pour renforcer la caisse et le trésor de guerre du FLN. 

Avant le déclenchement de la lutte armée, les deux frères adhérent activement à tous les mouvements libérateurs crées tels que : le PPA-MTLD, L’OS, le FLN. 

Comme l’atteste les déclarations des témoins, notamment celle de feu Mohammedi Saïd ex-colonel de la wilaya III, les deux frères étaient connus dans la région de
la Grande Kabylie par leur dévouement à la cause nationale en assurant plusieurs taches logistiques et militaires:
 

-fournitures d’armes, de munitions, tenues militaires, collecte de fonds et d’armes dans touts les villages, du recrutement des nouveaux moudjahidine, transport de celles-ci jusqu’à leurs lieux de destination. 

-coordination inter-région au sein de la wilaya III, organisation de l’accueil et la prise en charge des moudjahidine dans leurs déplacements à travers toute la région. 

A titre indicatif, nous nous permettons de vous rappeler, d’une part leur militantisme au sein de la lutte de libération nationale remonte bien avant 1945 et ont été parmi les premières victimes de la révolution dans tous les secteurs. 

Fidèles à leur mémoire, d’après tous les témoignages recueillis, et, c’est ainsi qu’ils sont morts héroïquement selon certains et tombés dans la trahison de leurs frères de combat selon d’autres en raison de leur conscience politique très avancée.  

Ils laissent derrière eux huit orphelins tous en très bas âge, et l’une de ces orpheline c’est ma mère, et c’est pour cela que je rends ce petit hommage à mon grand-père Ahmed et son frère Said, les militants politiques qu’ils étaient, les militaires engagés, et les pourvoyeurs de fond du FLN en haute kabylie.    

Un collège vient d’être baptisé à leurs noms mais qui sait si le concepteur du complot s’il s’avère vrai n’était pas de la partie ce matin ? 

Cet hommage aussi s’adresse à tous ceux qui utilisent le passé et les noms des HOMMES pour accéder … 

Le petit-fils de DJEBBAR AHMED 

Aissa Rahmoune

Algérie: 22 colonels ont été promus au grade de général

Le président de la République, ministre de la Défense nationale, Chef suprême des forces armées, M. Abdelaziz Bouteflika, a présidé samedi, au siège du ministère de la Défense nationale (MDN), une cérémonie de remise de grades, à l’occasion de la célébration du 46ème anniversaire de  l’indépendance. 
Lors de cette cérémonie, 22 colonels ont été promus au grade de général. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, M. Abdelmalek Guenaïzia, du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, et de plusieurs officiers supérieurs de l’ANP, a rapporté l’APS.

Maâmar Boudersa, chercheur et universitaire algérien:«L’Algérie est soumise à un pouvoir royal»

La première séance des travaux du conseil national du FFS a été dédiée au débat sur la situation politique du pays. Le professeur Maâmar Boudersa a été convié dans ce cadre à donner une conférence sur l’alternative démocratique au pouvoir. L’invité du FFS n’a pas manqué d’adjectifs pour dénoncer la pratique du pouvoir en Algérie, résultat d’une « succession de viols des différentes Constitutions ».

Maâmar Boudersa qualifie d’ailleurs le pouvoir dans sa pratique de « régime monarchiste » qui s’exerce « sans légitimité et en dehors de la légalité ». Prenant le cas de la situation d’état d’urgence décrété depuis 16 ans, l’enseignant et chercheur universitaire indique que contrairement au discours officiel, « l’Algérie est toujours en état de guerre, puisque les âmes algériennes continuent d’être fauchées par le terrorisme fasciste ». Ce qui confirme cet « état de guerre », estime le conférencier, c’est le maintien de l’état d’urgence qui est une pratique « héritée du pouvoir colonialiste qui l’avait décrété en 1956. C’est une pratique qui a été perpétuée depuis 1962 avec l’arrivée du groupe d’Oujda qui a usurpé le pouvoir en disqualifiant le GPRA ». Ben Bella a instauré, dira le conférencier, l’état d’exception en installant les cours criminelles révolutionnaires. « Hocine Aït Ahmed a eu la vie sauve grâce au président égyptien, Gamel Abdel Nasser, qui avait envoyé un message à Ben Bella lui disant de faire attention à ne pas verser le sang de Aït Ahmed. Boumediène a lui-même apporté un témoignage dans lequel il disait que Ben Bella avait ordonné à l’armée de tuer Aït Ahmed. Boumediène a refusé d’exécuter la sentence et a préféré le livrer vivant et de laisser Ben Bella décider de son sort. » Le conférencier souligne que la situation d’état d’urgence ne peut être décrétée qu’après l’adoption par le Parlement d’une telle option, « alors que le Parlement algérien n’a jamais été saisi sur la prorogation de la durée de l’état d’urgence ». Prenant l’exemple de la Constitution marocaine, l’invité du FFS précise que dans ce pays voisin, l’état d’urgence ne peut excéder les trois mois. « Or, en Algérie c’est illimité. Ce qui veut dire que le pouvoir du roi au Maroc est limité par rapport à celui du président algérien », déclare Boudersa qui s’interroge sur le pourquoi du changement d’une Constitution qu’on ne respecte même pas. Les cas de remplacement de Liamine Zeroual, de Bachir Boumaza et de Karim Younès sont aussi patents du viol des principes de la Constitution, estime le conférencier qui précise que le Conseil constitutionnel n’a pas joué son rôle comme il se doit.

«Si la Constitution avait été respectée, Ben Bella n’aurait pas été Président » L’invité du FFS évoquera en outre les changements successifs des chefs de gouvernement. « C’est en totale violation de la Constitution. On est devant un pouvoir royal qui met fin aux fonctions du chef de gouvernement sans que son équipe soit changée. Où est la responsabilité collective du gouvernement ? », s’interroge Boudersa qui note que le chef de l’Exécutif est destitué de son droit de choisir son cabinet. « Même au Maroc, le Premier ministre est libre de proposer son équipe, chez nous, il ne fait rien. Il ne fait même pas de déclaration de politique générale devant le Parlement. Ouyahia voulait le faire dans un premier temps, il a été congédié, comme Belkhadem aujourd’hui. Au Maroc, le gouvernement est responsable devant le roi et le Parlement, en Algérie, il est responsable devant qui ? Le pouvoir algérien est bien plus royaliste que celui de la monarchie marocaine », affirme l’analyste. Continuant dans l’énumération des cas de non-respect de la Constitution, Boudersa cite l’article 39 de la première Constitution qui disait que le parti se devait de choisir le candidat à la présidence de la République qui devait être élu ensuite par le peuple. « Je n’ai trouvé aucune trace de la désignation de Ben Bella par le parti pour devenir Président. Si la Constitution avait été respectée, Ben Bella n’aurait jamais été Président », indique l’analyste, en relevant que la nationalité algérienne par la filiation comme condition pour devenir président de la République, comme énoncé par la Constitution, n’a pas été respectée dans le cas d’Ahmed Ben Bella. « Il a lui-même accordé un entretien à un journal suisse dans lequel il affirme qu’il est de nationalité algérienne et de parents marocains », indique encore le conférencier. Revenant à nos jours, M. Boudersa relève que les pouvoirs législatif et judiciaire n’exercent pas leurs pleins pouvoirs et sont menacés par le pouvoir exécutif. « L’Assemblée est menacée de dissolution et les magistrats de licenciement. Au Maroc, il existe des cours où les magistrats sont inamovibles, dont une chargée de contrôler les délits des ministres. En Algérie, c’est l’impunité totale, les ministres sont des maîtres et les Algériens n’ont pas le droit d’exprimer leur colère. Tout est soumis à autorisation sous le prétexte du maintien de l’ordre, tout justifie l’arbitraire », assène Boudersa.

«C’est au peuple d’élaborer la Constitution et pas à un groupe de personnes » Ce dernier évoque le projet de révision constitutionnelle et se demande : « Pourquoi suspendre l’avenir d’un pays à un non-évènement ? Les Algériens sont en otages, pourquoi tout ce folklore ? La Constitution est l’affaire du peuple algérien, c’est à lui que revient le droit de l’élaborer et non pas à un groupe de personnes ou au Président ». L’invité du CN du FFS a estimé par ailleurs que la fête de l’indépendance « est devenue une fête officielle, le peuple algérien a été écarté de cette célébration. Il s’agit pour moi aussi d’une date triste, car c’est celle de la signature de la capitulation du Dey d’Alger. Pour moi, la coïncidence n’est pas un hasard », déclare Boudersa en soulignant que l’histoire du peuple algérien a été pervertie pour devenir celle de quelques personnes.

Nadjia Bouaricha, El Watan

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