M. Bessalah utilisait le CDTA comme base arrière dans sa stratégie de conquête*
A Monsieur « Lumière »
Les informations attendues de vos «projecteurs», puisque qu’apparemment vous êtes aux secrets de Dieu, devraient nous éclairer, nous les internautes, sur les faits reprochés à l’ancien directeur promu Ministre de la Poste et des TIC. Dans la lettre au président, ça parle d’exaction et d’abus de pouvoir. L’exaction est en rapport avec la conduite financière exagérée, pour ne pas dire magouille, du projet de 21 millions d’euros de centrale de technologie construite par la firme M+W Zander, branche libanaise qui est à son premier projet de salle blanche, et l’abus de pouvoir constaté par rapport à une réglementation régissant le fonctionnement interne d’une EPST. C’est ce genre d’informations qui intéressent les internautes. Avez-vous des informations sur ces sujets ? Car en évidence, vous êtes très bien informée, ce qui laisse à penser que vous êtes partie prenante dans ce dossier. Ce n’est pas grave puisque vous vous cachez derrière le pseudonyme de «Lumière». Et bien ayez le courage de faire toute la lumière, la vraie, et non de verser dans les jugements subjectifs de dénigrements de psychologue, de médecin et que sais-je encore !
Vous voulez informer en colportant et en ramassant des informations malveillantes ça et là !!
D’après les documents sur Internet, les deux antagonistes de cette rubrique sont Mr. M.T. Belaroussi, Docteur en microélectronique du LAAS, Laboratoire d’architecture et d’analyse des systèmes du CNRS, France, et Mr. Hamid Bessalah, Docteur en systèmes informatiques et traitement du signal de l’institut de Cybernétique auprès de l’Académie des Sciences d’Ukraine ex URSS, ancien directeur du CDTA et ministre de la Poste et des TIC. Quand on veut bien informer, il faut donner l’information exacte, Monsieur « Lumière ».
L’information exacte concerne le parcours scientifique de Mr. Bessalah, qui au bout de 23 ans à la tête du CDTA, n’a produit aucune publication sur les thèmes qui prétend avoir initiés. Sa biographie sur le site www.mptic.dz est éloquente. Uniquement, sept (07) publications réalisées entre 2006 et 2008 dont une seule en second auteur (les autres appartiennent à d’autres auteurs consacrés à d’autres thèmes) sur l’un des thèmes qu’il annonce avoir initié sur ce même site, autrement dit de 1985 à 2008, il était occupé à faire autre chose. Monsieur Bessalah travaillait pour sa carrière autre que scientifique. Il passait tout son temps dans des conseils d’administration et commissions (membre dans 15 conseils en même temps, record jamais égalé qui mérite son entrée au Guinness). Pour lui, le CDTA passait au second plan, et d’ailleurs, il l’utilisait comme base arrière dans sa stratégie de conquête. D’ailleurs, comment pouvait disposer du temps pour assurer une bonne gestion du CDTA avec toutes ses occupations extérieurs, voir biographie sur le site www.mptic.dz .
Le message de Mohammed, qui fait référence aux rapports de gestion des cinq dernières années, appuie ce constat amer. En conclusion par rapport à ce fait inédit, la faute n’est pas uniquement du ressort de Mr. Bessalah mais également et surtout de la tutelle (MESRS) qui par négligence a permis l’existence de ce genre de situation inédite. La norme dit qu’un directeur doit se consacrer exclusivement à la gestion de son établissement et être au service de l’activité qui y menée.
C’est bien, même très bien, de ressortir du néant des chercheurs talentueux comme Mr. Bellaouar, qui d’ailleurs a fait sa thèse de doctorat de 3° cycle au LAAS du CNRS avec Mr. Belaroussi, pour se rappeler de lui alors que Mr. Bessalah lui signifiait dans les années 85-88 que nul n’était indispensable. Il est sur le Net, et il peut témoigner.
Vous dites que Mr. Belaroussi, en dix ans, a changé de position par rapport à la filière technologique en microélectronique, sachez que la technologie évolue tous les jours et nous assistons à des péremptions de segments entiers en dix ans de temps. Il me semble que vous êtes en déphasage par rapport au cours d’évolution des process et des techniques dans ce domaine. Il a changé d’avis pour qu’il ne soit comptabilisé parmi les imbéciles. Les accusations que vous portez sur sa production scientifique sont contredites.
Finalement, les ergotages que vous colprotez sont très loin d’être objectifs pour être verser dans ce débat pour la vérité que vous voulez transformer en vous proposant comme l’avocat du Diable.
Par Ahmed de Paris
* Le titre est d’El Mouhtarem
En commentaire au message de Ahmed, qui nous a renvoyé au site du http://www.mptic.dz , nous trouvons dans la biographie de Monsieur Bessalah, le passage suivant :
GRADES ET TITRES UNIVERSITAIRES
01.1977 Diplôme d’ingénieur d’Etat de l’institut Polytechnique de Kiev (URSS). Master en Cybernétique (mention excellent)
01.1981 Docteur (Candidat es sciences) en systèmes informatiques et traitement du signal de l’institut de Cybernétique auprès de l’Académie des Sciences d’Ukraine.
01.1983 Chargé de Recherche au commissariat aux Energies nouvelles
01.1988 Maître de Recherche de Haut Commissariat à la Recherche
10.1992/11.1993 Directeur de Recherche invité au CNRS.
Laboratoire d’informatique du parallélisme, ENRS de Lyon.
Sous cette appellation, nous nous attendions à une présentation des grades en premier ensuite les titres universitaires, cependant l’ordre annoncé n’est pas respecté dans cette présentation. Passons cette remarque de forme !
Sur le fond, les grades annoncés sont emprunts de contre vérité de l’avis même des autorités compétentes. Elles affirment que Mr. Monsieur Bessalah n’a jamais fait l’objet de promotion scientifique au grade de Directeur de recherche par la commission national d’évaluation des chercheurs du MESRS. Il en est de même pour les grades de Maître et Chargé de recherche, qui lui ont été attribués par l’administration du haut commissariat aux énergies nouvelles sur la base d’une décision purement administrative. Autrement dit , il ne détient aucun grade validé par cette commission, instance nationale suprême de promotion des chercheurs, tous secteurs confondus, placée sous l’autorité directe du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique..
La question, toute simple, qui se pose est la suivante : pourquoi a-t-il mis dans un CV officiel de l’information insidieuse ?
En tous les cas c’est un homme qui méritele respect, il est un vrais scientifique.