Le pouvoir algérien soutient Omar El Bachir

omar.jpg Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé dans une intervention lors de la réunion d’urgence que la demande du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), constituait « un précédent grave et inacceptable », réitérant la solidarité « totale » de l’Algérie avec le peuple et les dirigeants soudanais face aux défis auxquels ils sont confrontés.
« Toute solution aux conflits et crises que traverse le Soudan passe par le dialogue sérieux et l’apaisement des tensions pour réunir les conditions favorables à la paix escomptée », avait-il souligné ajoutant que la demande du procureur de la CPI qui « compliquera sans nul doute la situation et entravera les efforts en faveur de la paix au Darfour, nous interpelle sur ses motifs, ses dimensions et ses retombées sur l’intégrité, la sécurité et la souveraineté du Soudan ».

Commentaires

  1. wi Yilan' dit :

    Quel discours prometteur pour les peuples opprimés ! Ainsi, il faut attendre que les conditions « favorables à la paix escomptée » soient réunies … Si les algériens, et nombre d’africains, avaient eu à attendre que les bonnes conditions se mettent en place toutes seules pour accéder à leur indépendance, ils seraient encore en train d’attendre.
    Par ailleurs, le dialogue s’établit entre des parties de force égale ; la force entre les populations du Darfour et le pouvoir soudanais n’est pas égale. Est-il alors sérieux, ou seulement responsable, d’invoquer un « apaisement des tensions » tout en excluant une intervention qui pourrait faire contre-poids à un pouvoir qui s’exerce de façon absolu ?
    Est-il sérieux de parler de « dialogue » et de ne pas faire ce qu’il faut pour que le dialogue s’instaure ? Et si les algériens et les africains ont fait quelque chose, alors il ne leur reste plus qu’à avoir le courage d’admettre avoir échoué. Dans ce cas, est-il sérieux de s’opposer à une initiative qui pourrait contraindre les dirigeants soudanais à mettre un terme au moins aux massacres des civiles ? Est-il sérieux de parler de « paix » quand il n’y a pas de « guerre » mais seulement exercice de violences autorisées sur une minorité sans défense ?
    Est-il sérieux de continuer à faire des discours quand il s’agit de sauver ce qui reste à sauver ? La « traversée » est bien longue, messieurs les politiques, pour ceux qui n’ont pas les moyens de se protéger (quant à se défendre ….).
    Les positions de principe des uns et des autres ne font que l’allonger.

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