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Archive pour le 24 juillet, 2008

Saadani en Tunisie !

elkhabarsaidani.jpgLa presse agérienne  a rapporté récemment que l’ancien président de l’APN, Amar Saadani, a été refoulé au niveau de l’airoport d’Alger pour lui signifier qu’il est frappé d’une ISTN (interdiction de sortie du territoire national), ordonnée par la justice. Cette ISTN serait liée à l’affaire de la Générale des concessions agricoles (GCA) dont l’instruction est ouverte au niveau des tribunaux de Djelfa et de Ouargla. Amar Saâdani est impliqué dans une grosse affaire de dissipation de deniers publics au sein de la GCA de Djelfa. Cette information est infondée puisque  Amar Saadani est à Tunis depuis hier où il prend part aux activités du RCD (tunisien).

Les préparatifs vont bon train au FFS

tabbou1.jpgLe Front des forces socialistes s’attelle à mettre au point les derniers préparatifs à son université d’été qui devra se tenir à la fin du mois d’août, rapporte Le Soir d’Algérie. Le premier secrétaire de la formation politique avait indiqué, lors de sa récente conférence de presse, que l’université d’été sera organisée en deux sessions consacrées «à l’école de formation politique» qui, selon Karim Tabbou, a enregistré l’adhésion de 75 à 80 encadreurs et quelque 800 universitaires. L’été ne s’annonce pas de tout repos pour les cadres du parti puisque le FFS va également célébrer le 52e anniversaire du Congrès de la Soummam et celui de la création du GPRA, en septembre 1958, ainsi que de la création du FFS en septembre 1963. A la rentrée sociale, le FFS est attendu sur le terrain politique puisque son premier secrétaire avait annoncé que Aït Ahmed, Hamrouche et Mehri lanceraient, dès le mois de septembre, une initiative politique dont il n’a pas révélé la teneur.

Lahouari Addi à Ould Kablia: » Vous flattez l’armée pour assouvir votre intérêt personnel »*

kabli.jpgphotoaddi.jpgEn votre qualité de président de l’Association nationale des anciens du MALG, vous avez répondu à mon article paru le 20 juillet dans ce même quotidien, utilisant une rhétorique que les lecteurs de la presse écrite croyaient révolue et qui ne correspond plus à la réalité politique et sociale de l’Algérie des années 2000. Il est bien sûr de votre droit de rester «congelé», mais vous n’avez pas le droit de faire des procès d’intention en affirmant que mon texte était «un réquisitoire».
J’ai bien précisé que les Algériens étaient attachés affectivement à leur armée parce qu’elle fait partie de leur histoire. Par conséquent, si vous voulez ouvrir le débat, il faut qu’il soit loyal et sans coups bas, sinon restez dans votre bulle, enfermé dans un passé quasi-imaginaire dont vous tirez profit et n’accusez pas ceux qui ne sont pas d’accord avec vous. Vous me récusez le droit de parler de Abdelhafid Boussouf et de ses méthodes en corroborant précisément ce que j’appelle «le réflexe Boussouf» qui a trouvé son prolongement dans les vicissitudes de la construction de l’Etat post-indépendance. Vous allez même plus loin, me conseillant de rester dans «ma nouvelle patrie» (la France), insinuant que les cinq millions d’Algériens qui sont à l’étranger ont choisi une nouvelle patrie, et que les millions d’Algériens qui veulent partir sont à la recherche d’une nouvelle patrie ! C’est grave, M. Daho Ould Kablia, ce que vous dites. Ce n’est pas de l’inconscience, c’est de l’aliénation. Vous confirmez là votre apolitisme que vous avez déjà montré en accusant les Marocains, les Tunisiens et les Egyptiens de ne pas nous avoir aidés durant la guerre de Libération, ignorant totalement la géographie: Ghardimaou se situe en Tunisie et Oujda au Maroc ! Sans l’aide de nos frères marocains et tunisiens, l’armée coloniale aurait étouffé les maquis de l’ALN. Je vous rappelle que durant toute la révolution, Boussouf était entre Oujda, Le Caire et Tunis, où le FLN avait ses bases logistiques qui lui ont permis d’atteindre ses objectifs. Cette fois-ci, vous récidivez contre des compatriotes en leur déniant le droit d’être algériens parce qu’ils souhaitent que l’armée se conforme à la Constitution. C’est cela la mystique nationaliste qui crée une Algérie imaginaire et abstraite que vous opposez à des Algériens en chair et en os et qui, pour vous, sont des traîtres. Vous n’osez pas le mot, mais votre écrit le suggère clairement. Que vous le vouliez ou non, chaque Algérien est attaché à son pays et vous n’avez aucun droit de nier le sentiment patriotique des uns ou des autres. Même sur les harraga, preuve tragique du bilan désastreux de votre gouvernement, vous n’avez pas le droit de porter un tel jugement. Le précédent chef du gouvernement a même eu l’outrecuidance, sans rire, d’affirmer lors d’un colloque à Alger que les harraga quittent le pays pour se marier avec des blondes ! Voilà le personnel politique qui nous est imposé sans qu’il soit élu, caractérisé par l’incompétence et l’arrogance que cache mal une surenchère nationaliste cousue de fil blanc. Vous n’avez pas le monopole de la patrie, M. Ould Kablia. Boussouf avait les circonstances atténuantes : nous étions en guerre, mais vous, vous n’en avez aucune. Nous ne sommes pas en guerre, à moins que vous n’estimiez que votre gouvernement est en guerre contre le peuple ou une partie du peuple. Vous n’avez même pas compris mon propos sur Boussouf. Ce personnage appartient à l’histoire et il fait partie du patrimoine public, ce qui autorise n’importe qui à porter un jugement sur lui. A l’été 1962, une journaliste étrangère avait demandé à Abdelhafid Boussouf s’il avait la conscience tranquille après tout ce dont il avait été accusé. Il lui avait répondu : «Mais Madame, seuls ont les mains pures ceux qui n’ont pas de mains», reprenant le mot du philosophe allemand Immanuel Kant. Cette réponse ne s’adressait pas à un procureur d’un tribunal mais à l’Histoire et aux générations futures. Il a justifié ce qu’il avait fait et c’est aux historiens de juger. Boussouf était marqué par l’ordre colonial injuste qu’il cherchait à détruire par la violence. La radicalité du système colonial l’a forgé dans son intolérance et dans sa suspicion. Il se méfiait même de son ombre. Comme les militants de sa génération, il portait en lui les limites culturelles de sa société, notre société figée par l’ordre colonial dans son retard sur l’Europe. Le populisme révolutionnaire dont il était l’un des représentants a rencontré un écho auprès de larges couches de la population qui aspirait à finir avec l’ordre colonial. Mais pour autant, doit-on sacraliser cette génération et la soustraire aux investigations du débat critique ? Et comment ne pas faire le lien entre les limites idéologiques du nationalisme algérien dans sa phase de formation avec l’impossibilité de construire un Etat de droit cinquante ans après l’Indépendance ? Vous me refusez le droit de réfléchir sur ce lien ? Vous n’acceptez les débats sur l’histoire que s’ils sont apologétiques et menés avec la langue de bois que vous maniez comme un ébéniste expérimenté, comme le montre votre réponse parue dans Le Soir d’Algérie. Vous faites partie de cette élite civile cooptée depuis 50 ans par l’armée et dont le bilan est négatif de A à Z. Pour faire diversion, vous jouez au nationaliste pur et dur, m’accusant d’être contre l’institution militaire et me refusant le droit d’aspirer en tant que citoyen à une armée professionnelle, moderne et surtout respectueuse de la Constitution. Vous considérez qu’une telle armée serait «aveugle, sourde, aphone, et probablement paraplégique», ajoutant même que dans les pays les plus démocratiques, l’armée est «un rempart solide… une force forcément politique…». Vous êtes dans la position du flatteur qui vit aux dépens de celui qui l’écoute. Vous flattez l’armée pour assouvir votre intérêt personnel et, ce faisant, le discours que vous tenez la met dans une impasse politique dont on ne voit pas l’issue. Les officiers et les jeunes du Service national n’osent plus se montrer en tenue de sortie les jours de fête dans les villes et villages comme il y a quelques années. Pourquoi ? Selon vous, l’armée «fait face aux dangers … dont celui de l’éclatement de l’unité intérieure…», ou plus grave «celui qui a failli emporter l’Etat, pulvériser le ciment social, plonger la nation dans un système d’un autre âge», comme si celui que nous vivons aujourd’hui était post-moderne ! C’est exactement cela la «culture Boussouf» : sans le contrôle de l’armée sur l’Etat et sans sa substitution au suffrage populaire au détriment de l’électorat composé de civils au nationalisme tiède, l’Algérie disparaîtrait ! Votre montre, M. Ould Kablia, s’est arrêtée en 1962 et votre culture politique n’a pas changé d’un iota. Vous croyez même à la régularité du «suffrage populaire tel qu’il se pratique dans notre pays», affirmant sans rire que les Algériens ont choisi leurs dirigeants. Ou bien vous êtes naïf, ou bien vous êtes cynique. Vous demandez ensuite à ce «qu’on laisse l’institution militaire achever sa mission contre les ennemis de la nation en tous genres». Je voudrais vous poser la double question suivante : qui sont ces ennemis de la nation et quand cette mission de l’armée prendra-t-elle fin ? Considérez-vous que ces ennemis sont des Algériens qui veulent détruire leur propre nation ? Je suspecte que tout ce discours irréaliste ne serve qu’à cacher un intérêt personnel : celui d’être désigné et non élu à des fonctions officielles. La preuve ? Vous étiez déjà préfet à Oran quand j’étais lycéen ; je vais bientôt partir à la retraite et vous êtes encore ministre ! En sociologie politique, la privatisation de l’autorité publique s’appelle néo-patrimonialisme. L’Etat y est considéré comme un patrimoine d’une élite civile qui demande à l’armée d’être la seule source de légitimité et unique organe de cooptation de responsables politiques qui y trouvent une rente à vie juteuse. Et tant pis pour l’Algérie et ses intérêts supérieurs, et tant pis pour l’avenir des générations futures. Après moi, le déluge. J’arrête là cette lettre ouverte, mais je voudrais vous renvoyer à mes livres et articles relatifs à la «régression féconde» que vous citez en ironisant. Vous n’y avez pas réfléchi parce que pour vous, l’alternance électorale — que l’armée aurait pu garantir — est la fin d’un monde, celui de la cooptation qui permet de ne rendre des comptes ni à l’électorat ni à la justice en cas de mauvaise gestion des ressources publiques. L’armée est généreuse, et il suffit de la flatter. Mais un jour, ses officiers se rendront compte que le jeu ne vaut pas la chandelle et accepteront des réformes comme celles mises en œuvre en Amérique latine, où un pays comme le Brésil est en train de devenir un géant mondial. Je vous transmets, malgré tout, mes salutations patriotiques de l’étranger, où même si «on n’emporte pas la patrie à la semelle de ses pieds», elle reste, qu’on le veuille ou non, dans le cœur.
Lahouari Addi Professeur des universités

*Le titre est d’el mouhtarem

Chafik Mesbah justifie la répression de la SM

« L’ancienne Sécurité militaire, il faut raisonner en contexte. Incontestablement, cela a été un instrument de répression dans le cadre d’un système de parti unique. Il y a eu un prix à payer pour la stabilité politique et institutionnelle du pays, condition nécessaire pour son développement économique et social. Il serait stupide de le nier. L’ancienne Sécurité militaire a été aussi un outil de renseignement, hautement performant, dans le soutien à la politique extérieure de l’Algérie ». Le Soir d’Algérie.

« Alexo-Amizour est une construction illicite »

Le dossier de l’affaire Alexo Amizour, unité mixte spécialisée en profilage d’aluminium dont l’implantation a soulevé le courroux de tous les membres de l’Assemblée populaire communale d’Amizour sous l’exécutif de l’époque des partielles à majorité RCD avant que la direction de ce parti, en soutient au projet n’en exclut de ses rangs le maire, Méziane Belkacem, refait surface. En effet, s’exprimant dimanche dernier, devant les représentas du mouvement associatif d’Amizour en présence du wali, M. Hamid Ferhat, président de l’APW de Béjaia, a déclaré que l’unité Alexo est une “construction illicite qui viole les lois de l’urbanisme”. 

Etre maire en Algérie: un général sans soldats !

Par Chafaa Bouaiche, www.latribune-online.com  

On l’appelle «Sid Raïs» ou simplement «Lmir», le président de l’APC en Algérie est, aux yeux de la population, celui qui construit et distribue les logements, qui crée de l’emploi et recrute, qui s’occupe de l’hygiène, du problème d’eau, de l’assainissement, de la réfection des routes et des trottoirs… enfin de tout ce qui est lié à la vie quotidienne des citoyens. Les présidents d’APC auraient aimé que tout cela fût une réalité, eux qui savent que leurs prérogatives sont très limitées. En effet, si la logique veut que les règles qui régissent le fonctionnement et le rôle des assemblées élues aident l’élu à accomplir sa mission, la réalité est tout autre. L’élu est sous l’autorité de l’administration, alors que le code communal stipule que le maire est l’officier de police judiciaire dans sa commune. Aujourd’hui, le maire est élu par la population mais obéit aux instructions d’un commis de l’Etat.
En effet, les communes sont, de l’avis de plusieurs élus, régies par un code communal dépassé «qui doit être mis à jour». «Le code communal date de 1990. L’évolution de la situation en Algérie exige qu’il soit actualisé pour mieux s’adapter à la réalité», nous a déclaré M. Missoum Reda, président de l’APC de Oued Koriche dans la wilaya d’Alger. Pour ce jeune élu, être maire aujourd’hui est très difficile, mais pas impossible. «Les restrictions et autres limitations de nos prérogatives ne nous empêchent pas de travailler et de réaliser certaines missions», souligne M. Missoum. Même s’il reconnaît que le président d’APC ne dispose pas d’importantes prérogatives, notre interlocuteur explique que la personnalité du maire joue un rôle important dans la gestion des collectivités locales. «Parfois, des élus n’exercent même pas leurs prérogatives», regrette M. Missoum qui appelle, par ailleurs, à la clarification des relations entre l’élu et l’administration. «Je demande plutôt aux représentants de
l’administration de lire le code communal afin qu’il se renseignent sur leurs prérogatives», indique le président de l’APC.
Par ailleurs, le maire de Oued Koriche appelle les autorités à revoir la décision accordant au chef de daïra la mission de distribuer le logement social. «C’est une prérogative des élus locaux. Aujourd’hui, les critères pour bénéficier d’un logement sont inscrits sur une feuille de pointage qui ne prend pas en considération le côté humain. Il suffit dans ce cas de mettre en place un logiciel», déclare-t-il. 
De son côté, M. Bouzid Amara, président de l’APC de Tazmalt dans la wilaya de Béjaïa, souligne que la restriction des prérogatives transforme le maire en agent de l’administration. Le président de l’APC n’a aucun statut. Il a une double casquette de représentant de l’Etat et de la population, mais sur le terrain, il se retrouve souvent face à des situations dangereuses, sans rien pouvoir faire», affirme M. Amara et d’ajouter que la restriction des prérogatives discrédite l’élu aux yeux de la population.
Le président d’APC, explique notre interlocuteur, a le rôle de maître d’ouvrage dans les marchés conclus dans le cadre des Plans de développement communal (PCD). «C’est la seule responsabilité du président d’APC», précise M. Amara. En revanche, dans le cadre de l’aménagement urbain (éclairage public, réfection des trottoirs, embellissement de la ville)… le maître d’ouvrage reste la direction de l’urbanisme. Lorsque les travaux ne sont pas réalisés ou le sont mal, les citoyens accusent les élus», regrette le maire de Tazmalt et d’expliquer que les élus locaux ne disposent pas d’une capacité réelle d’intervention en ce qui concerne le développement local, en général, notamment la gestion du foncier et le contrôle de l’urbanisme.
Un autre élu résume la situation : «On confie au chef de daïra la distribution des logements sociaux et aux maires la démolition des constructions illicites» 

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