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Archive pour le 26 juillet, 2008

Ould Kablia: « aucune sanction contre les Maires du FFS… »

Interrogé aujourd’hui sur la réaction de l’Etat au boycott des présidents d’APC du FFS de la rencontre avec le président Bouteflika, le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, chargé des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a déclaré qu’il n’y aura aucune sanction contre les maires qui n’ont pas pris part au conclave. El Mouhtarem

Le FFS boycotte la visite de Bouteflika à Bouira

visite.jpgLes élus FFS ont décidé de boycotter la visite du président Bouteflika prévue demain à Bouira. Le parti a opté pour le boycott en vue d’exprimer sa désapprobation de la politique de Bouteflika quant à la Kabylie et la marginalisation dont cette région du pays fait l’objet depuis son accession à la tête du pays en 1999, a déclaré à la presse, M. Ait Yahiatère, membre du CN du FFS. Ce dernier a rappellé la décision du chef de l’Etat de dissoudre les APC FFS en mai 2005. Bien que les APC FFS de Bouira aient été épargnées par cette mesure, le FFS de Bouira ne pardonnera jamais cette décision prise par le président de la République. Au sujet de la marginalisation, le responsable du FFS a rappellé le retard accusé par la wilaya de Bouira dans le développement local, notamment au niveau des 15 communes touchées par les événements du printemps noir. M. Ait Yahiatène a indiqué que les 550 milliards octroyés à ces communes ont été utilisés au niveau des 45 communes de la wilaya sans que les pouvoirs centraux aient réagi face au bradage et la dilapidation des deniers publics. Le responsable du FFS aurait souhaité que la visite concerne le développement local dans toutes ses dimensions et non pas une visite éclair qui concerne uniquement les projets structurants de l’autoroute Est-Ouest, du barrage Tilesdit et de la mégastation électrique de Bir-Ghbalou. Synthèse El Mouhtarem

Enseignants contractuels: 9 grévistes de la faim transférés à l’hôpital

Dans un communiqué rendu public hier, le Conseil national des enseignants contractuels (CNEC), a indiqué que l’état de santé des enseignants grévistes s’est terriblement détérioré. Le nombre de secourus a atteint, jusqu’à hier 9 grévistes. «La situation est extrêmement grave. Mais les grévistes sont plus déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’au bout. Le nombre de grévistes augmente de jour en jour. Ce n’est pas l’attitude du ministère, qui ne s’est pas montré inquiet, qui nous découragera pour autant», souligne le document qui annonce l’arrivée, dans les jours à venir, d’une quinzaine d’enseignants de différentes wilayas. «Les partis politiques présents à la réunion de mercredi dernier ont décidé de se réunir quotidiennement pour la préparation et l’organisation d’une rencontre avec le ministre de l’Education, et ce, avec la participation des syndicats autonomes». Objectif : «Sauver des vies humaines».

Rencontre des Maires-Bouteflika: drôle de position du RCD

said20saadi.jpgLe RCD se demande si la gestion des Assemblées communales fait désormais partie des prérogatives du chef de l’Etat. Le président réunira les maires pour leur dire quoi et pour faire quoi au juste ? « La convocation des maires relève-t-elle des prérogatives du chef de l’Etat ? Dans ce cas, quel est le rôle du ministre de l’intérieur ? », s’est interrogé M. Khendek, chargé des élus du parti de Said Sadi. « Que va dire le chef de l’Etat aux présidents d’APC qui ont plus besoin de formation et d’aide conséquente, qu’elle soit morale ou matérielle, afin de répondre aux attentes de leurs citoyens ? », s’est demandé M. Khendek. . Toutes ces interrogations n’empêchent pas les les maires du RCD à prendre part au conclave avec Bouteflika. Désormais, le RCD ne changera jamais

Un maire au pied du mur

mairie.jpgLe maire de Rouiba ne se fait pas trop d’illusion sur ses prérogatives réelles.

Derrière son beau bureau orné de l’emblème national des deux côtés et du portrait du Président accroché au-dessus de sa tête, l’homme paraît plutôt maître à bord. Et pourtant…« Moi, premier magistrat de la commune… mais non… ! Savez-vous que je suis incapable d’acheter même une petite camionnette de démoustication ? Le fournisseur m’a demandé un chèque, mais le trésorier de la commune ne veut rien savoir, estimant que ce moyen de payement est interdit. Il m’a conseillé d’adresser une demande de dérogation à l’administration du Trésor pour une éventuelle dérogation. Cela fait plus de deux mois et je n’ai pas encore reçu l’autorisation d’acheter ce véhicule alors que la saison estivale tire à sa fin et les moustiques avec… ». Merzouk Lakrouz est visiblement dégoûté de découvrir le vrai pouvoir d’un maire, bien qu’il ait été DEC juste après les fameuses APC FIS. « Mir ou Rabi Kbir », c’était hier, c’était au temps « béni » du FLN par le peuple et souvent contre lui…A présent, il ne souhaite qu’une chose : finir, au mieux si possible, son mandat à la tête de Rouiba et remettre les clés de son bureau. Notre P/APC n’en peut plus de subir les blocages et les pressions de l’administration. « Ici, le vrai patron c’est le wali délégué, pas moi. Figurez-vous qu’il rejette même des délibérations adoptées à la majorité par notre assemblée et qui plus est concernent directement le bien-être de nos concitoyens. » Des projets avortés bien plus importants que la petite camionnette, notre maire en cite à la pelle. Gazonnage d’un stade, réalisation d’une piscine olympique, réhabilitation du jardin public, construction d’un centre culturel multifonctionnel…« Le budget 2008 nous a été rejeté parce que nous avions inscrit le projet de revêtement du stade 20 Août en gazon. Ça nous a coûté trois mois de retard… vous vous rendez compte ! » Et de s’écrier : « Pourquoi, alors, on pérore sur l’importance de la jeunesse tandis qu’on me refuse de recruter 40 chômeurs pour servir d’agents de nettoiement des artères de la ville ! Cela fait quatre mois depuis que j’ai saisi la wilaya pour me donner le OK, en vain. » Et dire que l’APC s’est engagée à les prendre en charge dans le budget communal. « Si j’étais un élu FLN ou RND, les choses auraient sans doute tourné autrement, seulement voilà… »

Par le peuple et pour… l’administration

Ce maire FFS, le seul dans toute la wilaya d’Alger, vit sa condition comme un intrus. Son fauteuil il le doit à la population qui était sortie dans la rue le soir du vote pour mettre en garde les « fraudeurs ». Mais c’était mal parti pour lui. Dès sa prise de fonction, on lui signifie que son siège était éjectable. Pressions, intimidations, menaces, tentatives de « travailler » son SG…Merzouk Lakrouz dit avoir eu affaire à diverses formes de manœuvres de déstabilisation. « J’ai compris que les « vautours » et « la mafia locale » ne voulaient pas qu’une commune qui pèse 91 milliards de centimes revienne à un maire d’un parti d’opposition. Rouiba aiguise les appétits et ils savaient qu’avec moi, ils allaient perdre leur bifsteack ! », lâche-t-il, fier. Pour autant, les projets tournent au ralenti par le fait d’une administration tatillonne qui, d’après lui, « fait tout pour me discréditer aux yeux des citoyens ». M. Lakrouz brosse un tableau caricatural des vrais « pouvoirs » d’un maire en Algérie. Il n’a strictement aucune influence ni sur le commissaire de police, ni sur le chef de la brigade de gendarmerie, ni sur le trésorier communal et encore moins sur la gestion de la distribution des logements passée aux main du wali délégué. « Premier magistrat de la commune, mais je ne lis même pas le BRQ (Bulletin de renseignement quotidien), voyez un peu mon pseudo pouvoir.

Je suis juste bon à recevoir les « chikayate » (requêtes) des citoyens qui frisent parfois le manque de respect, tant la patience des gens a ses limites. » Et notre maire dit comprendre parfaitement la réaction de ceux qui réclament la concrétisation des promesses de campagne. « J’ai beau leur expliquer que je n’ai pas le pouvoir de distribuer les logements, ils ne veulent rien savoir », affirme-t-il. Pour eux, l’équation est simple : « On t’a élu suivant tes engagements, débrouille-toi alors de les honorer. » Merzouk Lakrouz qui traîne encore les séquelles de la campagne électorale – ses cordes vocales ayant lâché ! – se lance un défi : faire aboutir les nombreux projets inscrits « vaille que vaille ». « Ce sera mon baroud d’honneur vis-à-vis des citoyens de ma commune qui me connaissent bien. »Une question lui tient particulièrement à cœur : le règlement du contentieux de deux lotissements (Cadat et Haouch Rouiba) qui traîne depuis… 1991 avec à la clé une multitude d’attributaires, selon les accointances du P/APC du moment. Pour le logement, le maire se montre impuissant, renvoyant la balle au wali délégué. « Il ne m’a même pas associé en tant que membre de la commission à l’examen des recours introduits après l’affichage de la liste des bénéficiaires des 80 logements… A croire que c’est lui l’élu, pas moi. »Merzouk Lakrouz maudit presque le fait que sa commune soit aussi riche pour rien… Au moins une quinzaine de projets restent en instance à cause des appels d’offres souvent infructueux. Motif ? Le code des marchés publics oblige les P/APC à passer leurs publicités par le canal exclusif de l’Anep qui les publie dans de petits journaux « que même leurs propriétaires ne lisent peut-être pas… », ironise le maire.

En désespoir de cause, il recourt au système « D » qui consiste à appeler des responsables d’entreprises à venir soumissionner pour un projet. « Chez nous, c’est encore le règne de l’oralité à l’ère des nouvelles technologies de l’information », explique le maire de Rouiba, déçu. Ces « règles » de gestion prouvent, d’après lui, que le P/APC en Algérie est dépouillé de ses prérogatives et que les décisions sont prises ailleurs que dans le bureau du maire. Et au-delà du retard « énorme » accusé dans ces faux problèmes, l’édile de Rouiba déplore que le trésorier de la commune fasse fuir les entreprises qui ont du mal à encaisser leur argent. « Que voulez-vous que je fasse quand un patron vient dans mon bureau et réclame son argent, alors que, moi, j’ai signé le bon de commande mais le trésorier rechigne à le débloquer. Non, franchement, c’est intenable de se savoir presque inutile derrière ce bureau », fit-il dépité. Merzouk Lakrouz n’ira pas ce matin à la coupole du 5 Juillet pour assister à la réunion des P/APC avec le président de la République, boycottée par son parti ; mais il aurait aimé lui dire ceci : « Rendez-nous le pouvoir local M. le Président ! »

Par Hassan Moali, El Watan

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