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Archive pour le 27 juillet, 2008

« Ouhda thalitha »

ayoub.jpgDe timides appels à une «ouhda thalitha» se sont fait entendre, hier, du milieu de la salle qui a abrité la conférence des maires, mais n’ont pas été relayés par d’autres. C’était au bon milieu du discours du Président. Et fait curieux, d’autres «ouhda thalitha» ont voulu s’imposer comme slogan à la fin de la conférence mais ont été étouffés sur le champ, a rapporté le Quotidien d’Oran.

Ce que Bouteflika a dit en dehors du discours écrit

«Si la privatisation est de la limonade, on en a bu suffisamment» boutef1.jpg

«Si le privé, c’est uniquement les boissons gazeuses et les minoteries, nous lui disons, c’est bon ! Nous en avons assez ! L’Andi et toutes ces structures parasitaires doivent être revues. C’est fini ! On ne fait plus de vente en gros. Chaque chose a son prix et celui qui ne met pas le prix «Wallah» il ne prendra rien. J’espère que j’ai été très clair ! Je ne vise personne, ceci est une autocritique.

Attaque contre l’ANDI:

«Ce qui vient de l’ANDI, c’est élémentaire, on n’en a pas besoin ! Comment peut-on accorder 5 ans d’exemption de taxes pour un investisseur qui apporte un million de dollars et un autre qui apporte 500 millions de dollars ?. Cet investisseur, c’est celui qui met l’eau et le sucre et il dit que c’est de la limonade et on nous dit qu’il participe dans le développement du pays ! Je ne donne pas au privé qui, quelque temps après, commence à vendre le terrain au m². C’est inconcevable qu’aucune salle de cinéma n’ait été construite par le privé. Des hôtels au sud, qui représentaient le fleuron de l’industrie touristique saharienne, se retrouvent aujourd’hui dans un état d’abandon sans que le privé n’intervienne pour les restaurer et participer ainsi à la promotion du tourisme dans notre grand sud». 

Investir 700 millions de dollars et expatrier deux milliards ! 

«Quand quelqu’un vient pour investir 700 millions de dollars et, au bout de trois ans, expatrie deux milliards de dollars, est-ce de l’investissement, ça ? Non ! Cela s’appelle trébucher. Nous avons trébuché et nous nous sommes cassé le nez ! La mondialisation ? D’accord, mais tenons compte des spécificités de chaque pays. Je fais ici de l’autocritique et je ne vise personne. Nous avons emprunté un chemin que nous avons cru nous mener au Paradis. Eh bien, nous nous sommes trompés ! Il faut tout revoir. (…) Il est inconcevable que celui qui ramène avec lui un million de dollars et celui qui ramène 50 milliards de dollars soient traités de la même façon».

Les jeunes, administration et gardien de nuit !
« Tous nos jeunes chômeurs veulent travailler dans l’administration. Nous avons pourtant de l’embauche dans l’agriculture et le bâtiment. Mais non ! Eux ils ne veulent que l’administration. Même s’ils ne possèdent pas la qualification nécessaire, ils vous diront qu’ils peuvent travailler comme gardiens. Et de nuit de préférence ! Est-ce un chômeur, ça ? Non ! Ce n’est pas un chômeur mais c’est un fléau ! Nous sommes un peuple qui se déteste ! Il faut en finir avec ça !»

Cette presse amie…

«Il y a une certaine presse, pourtant amie, qui, un jour, écrit des articles qui nous caresse dans le  sens du poil, le lendemain, toujours dans le même journal, on nous bombarde. Nous, nous voulons ni  être caressés ni être bombardés. Nous voulons seulement que la presse dise la vérité.  Non ! ce n’est pas avec des articles de presse que l’on construit un pays !»      

Les ruines romaines: 

«Franchement, nous sommes un pays vraiment étrange ! Dans ce pays, dès qu’une réalisation est achevée, il n’y a ni suivi, ni entretien. Rien ! Voyez un peu nos universités, par exemple. A peine achevées, elles sont plus proches des ruines laissées par les Romains qu’autre chose.»

C’est quoi ce partenariat? 

« On donne 51% et on dit que c’est du partenariat ? Mon problème c’est que ceux qui nous donnent des fatwas, au lieu de nous dire comment régler les problèmes, nous rédigent des ordonnances qui nous compliquent les choses. Ca ne marche pas avec ce qu’il y a dans notre pays ! Je prends la moitié avec lui, il restera toujours gagnant.  Le partenariat et la privatisation, ce n’est pas la même chose (…) Nous nous rendons compte que nous avons fait fausse route ! D’autres nous diront que c’est la mondialisation. Non ! Cette politique n’est conforme ni à nos ambitions, ni à notre histoire, ni aux vœux de notre peuple (…) « 

Maroc-Algérie : La réouverture des frontières est une question à résoudre

La réouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie «demeure une question à résoudre dans les meilleurs délais dans une Union méditerranéenne qui se construit», a affirmé, mardi à Rabat, l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Luis Planas. L’ouverture des frontières constitue «un élément important de l’intégration régionale et sous-régionale», a ajouté le diplomate espagnol qui s’exprimait lors d’une journée de travail sur le bilan du sommet de l’Union pour la Méditerranée, organisée par l’Institut Amadeus.
Evoquant l’importance de l’intégration régionale et sous-régionale, Luis Planas a cité notamment l’Accord d’Agadir qui, selon lui, constitue «un exemple concret» de la coopération Sud-Sud.

Prison à vie pour l’un de plus grands tortionnaire argentin, l’ex général Lucino Menedez

mend.jpgL’ex officier de la dictature argentine, Lucino Menendez âgé de 80 ans a été condamné à la prison à vie pour l’enlèvement, la torture et la mort de quatre militants en 1977.

Il est aussi coupable dans sept autres crimes. Menendez a été l’un des officiers de l’armée argentine les plus redoutés pendant la dictature argentine. 

Le procès et le verdict ont été suivis par des centaines de personnes réunies au palais de justice.

Le général Menendez avait dirigé le troisième corps de l’armée dans la région de Cordoba, là où les quatre militants Hilda Palacios, Carlos Laja, Ruben Cardozo and Humberto Brandalisi, ont perdu la vie, après avoir été détenu et torturé dans un centre clandestin pendant un mois. 

Leurs corps avaient été laissés dans la rue pour faire croire qu’ils étaient morts lors d’affrontements avec la police. C’est le premier grand procès qui aboutit à Cordoba après l’annulation des lois du point final il y a trois ans. Jusque là, Menendez était aux arrêts à domicile à la suite des premières condamnations, cette fois les juges ont ordonné la prison.

Il n’a manifesté aucun regret, déclarant qu’il combattait des communistes subversifs, et que la différence est qu’aujourd’hui les mêmes gens agissent toujours mais qu’ils sont considérés comme des citoyens paisibles. 

El Correo. Paris, 25 juillet 2008

Un démenti et des interrogations

Le directeur de la section d’Amnesty international, Mahieddine Bachir, a nié, dans un communiqué rendu public, son arrestation par la gendarmerie nationale. La réalité est que M. Mahieddine a été bel et bien arrêté. Le secrétaire général de l’association, Younès Saâdi, a affirmé hier au quotidien El Watan que « Mehiedine Bachir a été arrêté par la gendarmerie de Boudouaou qui a trouvé dans sa voiture des documents d’Amnesty International et le dernier rapport de l’ONG. Cela s’est passé à 9h. Après son arrestation, Mehiedine Bachir a été conduit à la brigade de la gendarmerie. Il a fallu l’intervention du président d’Amnesty qui a fourni tous les documents confirmant que l’association est agréée par les autorités algériennes pour qu’il soit relâché».

Deux enfants de ministres bénéficient de logements ADL !

belkhadema.jpgUn fils de l’ancien chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, et le fils du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, ont bénificié chacun d’un logement ADL dans la commune de Bir Mourad Rais à Alger, a rapporté le quotidien El Khabar.

Un séchoir pour une lauréate au BEM avec mention « Excellent » !

sechoir.gifL’Assemblée populaire communale de Tolga dans la wilaya de Biskra a offert un séchoir en guise de récompense à une lauréate au BEM avec mention « Excellent ».

Entretien avec Redouane Lemkhinek (Plus jeune P/APC en Algérie)

Avec un nombre de trois sièges obtenus lors des élections locales du 29 novembre 2007, Redouane Lemkhinek est consacré plus jeune président d’APC d’Algérie. Agé de 26 ans, ce jeune militant du FFS est élu à la tête de la commune de Djemaâ Beni Habibi, dans la wilaya de Jijel.

L’Expression: Vous êtes le plus jeune président d’APC en Algérie. Au vu de la lourde responsabilité dont vous avez la charge, qu’est-ce que cela représente pour vous?
Redouane Lemkhinek: Mon jeune âge ne m’empêche, en aucun cas, de diriger une entreprise ou une administration. Et l’histoire est là pour confirmer que des jeunes, à la fleur de l’âge, ont conduit, avec une main de maître, des nations entières. Il faut savoir que la loi électorale, en Algérie, indique que toute personne ayant 25 ans, a le droit d’être candidate aux élections pour la présidence de l’APC ou de l’APW.

Vous appartenez à la nouvelle génération d’élus. A votre avis, y a-t-il une différence dans la gestion des affaires de la commune faite par un jeune et un vieil élu?
Nous avons basé notre campagne électorale sur trois principaux critères: la transparence, la clarté et la bonne gouvernance. Maintenant, pour votre question, je réponds positivement: la gestion d’un président d’APC, appartenant à la nouvelle génération, est différente de la conception qu’ont les élus de l’ancienne génération.
Cette vérité, on ne peut plus évidente, est démontrée sur le terrain. En effet, la succession des élus, appartenant à l’ancienne génération, au poste de président d’APC, n’a pas fait beaucoup de bien à leurs circonscriptions respectives.
D’autant plus que, dans leur gestion, ils ne prennent jamais en compte la participation des citoyens. Ces derniers sont, à mon avis, la clé de voûte pour mener une bonne gestion de la commune.

Que pensez-vous de l’actuel Code communal et quelles sont vos suggestions pour son amélioration?
L’article 90/08, du Code communal, dans son contenu, est acceptable, seulement il a été vidé de son sens, à cause des notes, circulaires, décrets et autres décisions qui l’ont complètement dénudé de son fond.
Ce Code n’a pas besoin d’un changement radical, mais plutôt d’une révision visant à l’enrichir, notamment dans certains articles, à l’instar de celui dans lequel l’Assemblée populaire communale peut retirer sa confiance au tiers de ses membres sans pour autant citer la cause l’ayant incitée à cela. Ce qui est quand même dangereux, je dirais même que c’est ce genre d’articles qui ont conduit aux blocages dont souffrent plusieurs communes en Algérie.
D’autant que la majorité des membres de l’Assemblée visent à concrétiser des objectifs partisans au détriment de l’intérêt du citoyen.
L’autre lacune constatée dans ce Code communal est que celui-ci met le président d’APC sous tutelle, ce qui lui enlève toutes les prérogatives. Est-il pensable qu’un chef de daïra refuse une note signée par l’Assemblée populaire communale, qui représente le peuple?
A mon avis, il faut que le président d’APC soit soumis à une autorité élue et non désignée. Enfin, et le plus important, il faut donner au président d’APC, les prérogatives qui lui sont consacrées dans la loi 90/08, relative au Code communal.

Hakim KATEB

L’agrément de la LADDH n’est toujours pas renouvelé

bouchachi.jpgL’agrément de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (LADDH) n’est toujours pas renouvelé par le ministère de l’Intérieur, a fait savoir Dahou Ould Kablia, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur chargé des Collectivités locales, a rapporté Le Jeune Indépendant, dans son édition d’ajourd’hui.

En effet, interrogé hier en marge de la conférence des Maires, pour savoir laquelle des deux ailes de la LADDH, menées l’une par Me Hocine Zehouane et l’autre par Me Mustapha Bouchachi, est reconnue par le ministère de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia a rétorqué : «Aucune des deux ailes n’est agréée.» Relancé sur les raisons de ce «retard» dans la délivrance du fameux quitus, le ministre délégué aux Collectivités locales nous a conseillé de poser la question «à la Direction de la réglementation et des libertés générales», relevant du département de Noureddine Yazid Zerhouni.

La quasi-totalité des mairies poursuivies en justice pour indemnisation

La quasi-totalité des mairies sont poursuivies en justice pour indemnisation et dommages et intérêts, a affirmé le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni. 
« Nous avons actuellement la quasi-totalité des mairies qui ont des procès en justice en indemnisation et dommages et intérêts », a déclaré le ministre dans un entretien à l’APS. 
M. Zerhouni a expliqué que cette situation est due au fait que des maires ont pris des décisions sans tenir compte de l’avis des services techniques.  »Ces décisions ont, par la suite, crée des nuisances et des dégâts
au détriment des citoyens », a-t-il dit.  
« Il faut que le maire sache que quand il prend une décision, en passant outre la loi ou l’avis des services techniques concernés, il engage sa responsabilité civile et pénale », a-t-il insisté, soulignant que cette clarification figurera dans le nouveau code communal.

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