2 ans de prison pour atteinte à l’emblème national
La chambre correctionnelle du tribunal d’Azazga a rendu, hier, son verdict dans une affaire d’atteinte à l’emblème national. Les faits remontent au 10 juillet dernier sur une plage d’azeffoun. Après une soirée bien arrosée, B. M., en état d’ébriété, a arraché l’emblème national qui était à côté d’autres drapeaux multicolores et l’a déchiré.Le procureur avait requis dix ans de prison ferme. Après délibérations, B. M. a été condamné à 2 ans de prison ferme.
Le drapeau national a été brûlé en Egypte. L’information a été répandue dans le monde entier. Le pouvoir n’a rien fait, malgré le fait que l’article 5 de la constitution algérienne énonce que que l’emblème ou le drapeau national et l’hymne national sont des acquis de la révolution du premier novembre 1954 et qu’ils sont des symboles de la révolution et de la république. A ce jour, le pouvoir des faux nationalistes et des faux patriotes n’a rien fait. Il oublie cet article de sa constitution, comme il a oublié l’article 24 de cette même constitution qui impose à l’Etat, réduit ici, au pouvoir de protéger les Algériens à l’étranger. Des joueurs de l’équipe nationale et ses supporteurs ont été agressés en Egypte, le pouvoir n’a rien fait à ce jour. Lançons une pétition pour exiger la démission collective des faux patriotes et des faux nationalistes.A commencer par la tête.